chapitre 12

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Moi : Ayato , laisse moi partir , s'il te plait .

Ayato : Je veux rien entendre, la ferme !

Moi : excuse moi 

Ma carapace  d'insensible s'envole à la vitesse du son , Ayato est extrêmement menaçant, j'ai l'impression qu'il pourrait faire n'importe quoi . Je tremble comme une feuille, j'essaye de garder tout de même un minimum de fierté . 

Ayato : ça t'amuses de partir faire joujou ailleurs.

Moi : Je ...

Ayato ( me poussant ) : La ferme !!!

Je tombe par terre, je me relève et cours , je crois à mes chances d'atteindre la porte jusqu'à ce que je me foule la cheville . J'y crois pas. Pourquoi à ce moment là ?

Ayato( s'agenouillant) : Je ne pense pas que tu ai tout saisi ma belle. Je suis le maître , toi, le chien même plutôt le bétail .

Moi : Je ne suis rien de tout cela dis-je avec une voix mal assurée .

Ayato ( haussant la voix) : Pourtant tu l'es !

Il me prends par le col et me hurle .

Ayato : Qui t'a autorisé à partir ?!

Moi ( livide): Je .. je n'ai rien fais de grave et .. et...

Ayato : Et tu es parti directement lorsque je dormais ,petite vicieuse .

Mes yeux commencent à s'humidifier.

Ayato (rigolant): Oui ! c'est ça que je veux voir la peur que tu dois avoir envers moi et l'obéissance . (approchant son visage) Tu dois être là quand je le veux et être disponible quand je le veux . Tu dois tout faire quand je le veux et quant à moi je peux faire tout ce que je veux sur toi.

Moi : A..ya... to...

Ayato : Justement regarde ma supériorité comparé à toi !

Il se penche sur mon cou et mord à pleines dents .

Moi (gesticulant) : Arrête , ça fait mal .

Ayato (enlevant ses crocs): délicieux , tellement bon .

Et il replonge dedans , il continue à boire et à boire .

Moi(pleurant) : arrête, tu vas me tuer .

Quelques minutes après cette phrase , il me jette par terre . J'aimerais lui lancer que sa supériorité est inexistante , mais en suis-je sûr ? Je suis tellement occupée à essuyer mes larmes que je préfère ne rien dire .Il revient auprès de moi moi lèche l'endroit ou le sang coule encore et me dit :

Ayato : c'était ta punition. Heureusement que tu m'as rappelé que tu était humaine sinon je t'aurai tué, dit- il avec un sourire malicieux. 

Je ne réponds pas , il se lève et part . Je me contente de prendre la briquette de jus que Reiji m'a donné ce matin.

Moi : il avait raison, dis-je en souriant mais je ne retenais pas mes larmes, J'en ai marre .

Cette démonstration de force tétanisante me fit comprendre que je devais faire minutieusement attention à mes moindres faits et gestes . Pourtant , ce dont je déteste le plus est bien de ne pas vivre comme je l'entends .



Diabolik lovers : un sang nouveauOù les histoires vivent. Découvrez maintenant