chapitre 88

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- Réveillez vous !

On me réveilla par une brutale bourrade de la part d'une jeune femme un peu plus grande d'âge que moi . Je sortis . Je regardai autour de moi , découvrant ce lieu inconnu . Plusieurs femmes alignées sur le chemin , de grands candélabres à la main regardaient droit devant elles . Leurs regards étaient vides . Le père des Sakamaki , toujours avec un sourire enjoué , avançais et au fur et à mesure qu'il avançait , elles s'inclinèrent toutes . La femme m'invita à y aller en même temps que lui en me poussant comme tout à l'heure . Le père , lui , jouait avec les flammes des candélabres ce qui offrait aux yeux quelque chose de fantastique , énigmatique surtout avec la nuit qui nous entourait et un château , un magnifique château comme dans celui de cendrillon mais en plus terne . Je pris une profonde inspiration avant de rentrer dans le château comme si l'air allait changer . Rentré , le chemin du père et moi se divisèrent . Il partit vers une sorte de salon et moi j'empruntais un grand escalier en colimaçon .  J'arriva dans une salle de bain  . Plusieurs femmes , sans un mot s'agglutinèrent vers moi pour m'arracher mes vêtements . Ma si belle robe était , là, étendu par terre comme un chiffon  . La seule chose que j'ai pu protéger fut la bague de Subaru .Les femmes me ramenèrent dans une sorte de grande piscine pour me laver . Elles me frottaient et moi je me débattais , j'étais gênée qu'elles me voyent nue et qu'elles fassent quelques chose d'aussi futile à ma place . Quand elles eurent finis ,  elles me trainèrent dans une chambre . Elle m'habillèrent d'une longue robe gris pâle et on voyait par exprès les froufrou blancs de ma robe , elles me firent de belle boucles avec mes cheveux bruns que je laissais le plus souvent lissés . Puis elles essayèrent de m'enlever le collier dans lequel j'avais glisser la bague de Subaru . Je refusa et s'en suivit une longue lutte dans laquelle je gagna . Elles me firent descendre dans un salon et m'assirent brutalement à table .

- Monsieur arrivera bientôt , veuillez patientez .

Et elles me laissèrent seule dans la pièce avec comme seul ami le feu qui dansait dans la cheminée .

??? : Vous êtes resplendissante.

C'était le père . Je l'ignorai et regarda le feu . Il s'assit à l'autre bout de la table.

lui : Le dîner va bientôt commencer , pour une fois que j'ai une invitée ( il rigole) , je n'ai pas très faim mais manger avec vous serait une occasion de mieux se connaître non ?

Je le regardai de travers . Je mis ma main sur la morsure qu'il m'avait faite dans la calèche , voilà ce qu'il voulait dire par pas très faim .

Moi : Je n'ai aucune envie de vous connaître .

Père (étonné) : Pourquoi ?

Moi (énervée) : Vous me déplacez contre mon gré , me traitez comme une vulgaire poupée et vous croyez vraiment que j'ai envie de faire votre connaissance ?

Il posa ses coudes sur la table et posa son menton sur ses mains qui le retenait .

Lui : Vous allez me dire que le traitement ici diffère que dans la maison de mes fils ?

Je ne répondis pas et commençai à joué avec la bague . Il me regarda avec attention jusqu'a ce qu'une femme qui s'était occupée de moi vînt lui chuchoter quelque chose à l'oreille . Au fur et à mesure qu'elle parlait  , un sourire se dessinait sur son visage .

Lui : vous n'êtes pas si facile à gérer vous . Quand j'en apprendrait plus sur vous , je vous les retirerais .

moi : vous compter me laisser ici longtemps ?

lui : Mes fils n'ont plus besoin de vous , vous les affaiblissez ( sourit) autrement dit vous resterez jusqu'à la fin de vos jours ici .

je le regardai fixement .

moi : Vous rigolez j'espère .

Il secoua la tête en signe de négation . Je commençai alors à rire nerveusement et il rit avec moi .

moi : bon parlons plus sérieusement , enlevez votre sourire et dites moi juste que je retourne chez moi ou chez les Sakamaki et ...

lui(Me coupant et sérieux ) : Inutile d'espérer , vous resterez là un point c'est tout , me dit-il sèchement .

Il était on ne peut plus sérieux , aucune once de sympathie dans sa voix . Il me disait la vérité .

Mon sang ne fit qu'un tour .

moi : Mes parents , mes amis ...

Lui : Ils t'ont abandonnés , tu n'as plus personne pour toi . J'attendais le moment ou un de mes fils aurait l'acte de ton achat et quand un le trouve , il tombe éperdument amoureux de toi , ce n'est plus vraiment marrant . J'aurais voulu voir la honte sur ton visage quand ils auraient vu que tu n'avais été qu'un objet acheté .

Je m'effondra par terre , personne ne m'aimait , ça je ne voulais pas le croire , il y avait bien quelqu'un dont je pouvais en être sur .

Lui : Tu sais , j'ai tout suivi , ton idylle avec Shuu , tes évasions , la réaction de mes fils . Subaru ?! Tu penses à lui n'est-ce pas ?C'est lui qui t'a donné cette bague ?

Je tournai la tête et le regardai méchamment .

lui : qu'est-ce que c'est mignon . D'ailleurs ,je peux lire dans les pensées , contrôler les gens je peux tout faire , je suis le roi des vampires après tout . Mais malgré ça , malgré ce statut quelqu'un à réussi à me résister .

Je le regardais d'un air méfiant . Pourquoi il me raconte sa vie ? Il me sourit .

Lui : Je connais tout de toi , je me dois de te raconter un peu de ma vie . Après tout , on doit passer le restant de tes jours ensemble n'est-ce pas ?( je le regarde toujours avec méfiance) Ça concerne aussi le passé de Subaru ça te va comme ça ?

Je n'aime pas trop connaître le passé des gens sans leur avis avant, mais sans savoir pourquoi , j'hochai la tête .

lui : bon eh bien , cette personne se nommait Christa et elle ne m'a jamais aimé mais moi je l'aimais et je la voulais donc du coup je l'ai prise avec moi . Mais malgré tout ce que je lui donnai , elle ne restait pas en place , je l'ai donc enfermée puis elle a eu un enfant mais elle ne supportait pas cette pression elle s'est donc suicider avec le même couteau que Subaru à essayer de se donner la mort . Subaru ne m'aime pas pourtant moi je l'aime beaucoup , il est de la seule femme que j'ai réussi à aimé .

moi : Vous êtes dégueulasse , vous forcez quelqu'un à vous suivre ,à vous aimez et vous l'avez tuer ! Vous êtes fier de me raconter que Subaru n'a pas été voulu des deux sens . Je ne reste pas ici .

Je me levai mais me fit vite rassoir par les troupes de femmes .Il se leva et se rapprocha de moi .

lui : vous êtes plutôt mignonne alors machez vos mots avec moi .(il attrapa mon bras et fit comme s'il mesurait mon pouls )Après tout on passe toute votre vie ensemble .

Habilement, il incisa la fine peau de mon poignet avec un objet tranchant qu'il sortit de nul part et se remplit un petit verre de mon sang . Je m'évanouie juste après .

Diabolik lovers : un sang nouveauOù les histoires vivent. Découvrez maintenant