chapitre 89

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Dans mon lit , je pleurais en silence . Tout ce qu'avait enduré Subaru n'était pas comparable à ce que moi je vis . Il n'a pas grandi dans un environnement sain contrairement à moi . Je pensais beaucoup à lui. Je n'avais plus qu'une seule pensée , c'était de repartir chez les Sakamaki , c'est dingue mais oui . Je me ramenai en boule dans mon lit pour garder la chaleur près de moi puis , m'endormi . Le lendemain , on me réveilla par sursaut et me sorti brutalement du lit , toujours par ses femmes dénuée de compassion. Elles me conduisirent dans la salle de bain et me laissèrent me laver seule , j'étais gênée de me déshabillé devant elles mais l'une d'elle me fit comprendre de le faire vite sinon elles allaient s'en charger . Après ma douche , elle me ramenèrent dans ma chambre et me mirent les habit que je devais mettre aujourd'hui , c'était une longue robe bordeaux avec des manchettes en dentelles.Mon escorte m'emmena dans le jardin et il m'attendait , il me tendit le bras et je restais sur place .

Lui : si vous ne venez pas , ce sont elles qui vous feront venir .

D'un pas , je viens vers lui et lui pris le bras fermement et nous commençons à marcher.

moi : elles vont me suivre encore longtemps ?

Lui : Bonjour .

Je lui jetta un regard mauvais .il sourit .

Lui : le temps qu'il faudra .

Moi : et ses vêtements , je suis obligé de les porter .

Lui : Pourtant je trouve qu'ils vous vont très bien .

Moi : je n'aime pas .

Lui : les goût et les couleurs ne se discutent pas .

moi : Nous passons l'éternité ensemble, ne vaut il pas mieux ne rester en bon terme et ne pas se disputer pour de futiles vêtements ? lui dis-je crispée .

Il prit un temps et dit .

lui : bon d'accord , vous aurez vos vêtements des demain .

Nous marchâmes sans un mot puis il me dit .

Lui : J'ai oublié les bonnes manières , je m'appelle Karl Heinz .

Moi(sarcastique) : Bien heureuse de le savoir .

Il rigola . Nous fîmes le tour du jardin puis il me libéra .

Karl heinz : À plus tard , je vous attends pour le déjeuner .

Alors qu'on me dirigeait vers ma chambre je repensai à cette histoire de déjeuner . Chez les Sakamaki , je ne prenais pas souvent de déjeuner , petit déjeuner, il n'y avait qu'un dîner mensuel enfin je crois donc j'avais l'habitude de grignoter. Ça me faisait bizarre . Et plus je réfléchissais, plus je voyais que ma situation là-bas n'est pas normal . Oui , là-bas , je dormais presque toute la journée puis étudiais , me promenais et j'allais me coucher avant que le soleil soit au dans le ciel alors qu'ici , le ciel était violet , c'était étrange. Je m'endormis sur cette réflexion mais ma sieste ne dura pas longtemps,on frappa à la porte brutalement, ouvrit et lança sur moi robe et chaussures.
- le repas est dans 1h.
Et elle partit sur ses mots . Je regardai la robe , le dos etait fait en filet de corset , elle était blanche et c'était une robe bustier et longue . Elle était plus audacieuse que les autres .
Moi : À quoi il joue ? Ce n'est pas ce que je lui avais demandé . Et puis je vais pas prendre 1h pour enfiler une robe .
Puis je compris que cette robe n'étais pas si facile à mettre ,je la lâcha sur le lit et m'affala à côté, rêveuse . On me sortit ,plus tard , brutalement de ma rêverie .
- il reste 10 minutes .
Mais ne me voyant pas habiller , soutint son regard vide sur moi . Elle m'empoigna du bras et me déshabilla à la vitesse de la lumière et enfila la robe sur moi . Elle m'envoya sur une chaise et alla chercher le maquillage et autre coquetterie. Je regardai mon bras ,sa marque de main y était inscrite. Elle tira ma tête en arrière et lissa mes cheveux et y mis une énorme pivoine rouge . Elle mis un maquillage pas très chargé puis me traîna dans la salle du déjeuner.
Karl Heinz : tu es en retard .
- Madame ne s'était pas habillé quand on lui a demandé.
Moi : ah oui ?! C'est vrai que lancer des vêtements à la figure c'est demander .
Mais elle m'ignora , à croire que je n'étais pas là .
Karl Heinz : Tu aurais dû... Non ,VOUS auriez dû toutes y veillez (sourit)et vous serez toute punis pour votre incompétence.
(Baisse la tête) : oui maître .
Karl Heinz : bien , tu peux disposer.
Quand elle s'en alla , Karl m'invita à m assoir .
Karl Heinz : alors vous êtes contente de vos habits ?
Moi : pas du tout .
Karl Heinz : ah bon ? Je pensais que vous cherchiez quelque chose qui fasse un peu plus "femme " non ?
Moi : je cherchais juste quelque chose qui fasse " fille de mon âge " et ne faîtes pas comme si vous ne saviez pas de quoi je parle .
Karl Heinz ( rigole ) : ha ha ha ! On devrait plutôt commencer à manger non ?
Le plat qui vint en premier fut une salade . Je mangeais alors que Karl ne mangeait pas , je le regardais . Il leva la tête et dit .
Karl Heinz : je ne suis pas très friand des salades à vrai dire je déteste ça .
Je re baissais la tête dans mon repas. Quand nous eûmes fini , nous attendions le 2 eme plats quand une femme arriva et chuchota quelque chose dans l'oreille de Karl. Il se leva et lui donna des ordres . Il paraissait troublé . Elle parti . Je le regardais cette homme qui paraissait tout à l'heure sans faille .
Moi : qu'est-ce qui se passe ?
Karl : j'ai eu on va dire des "invités surprise "
Moi : ils vous inquiétent tant ?
Karl : non , je ne m'y attendais pas c'est tout .
Moi : mais vous ne semblez pas tranquille.
Karl : oui car si vous voulez tous savoir ils mettent à mal mes plans .
Quels plans ? Qu'est ce qu'il y avait d'important ici qui peut l inquièter .
Moi : moi ?
C'était sorti tout seul . Karl me regarda avec de gros yeux .
Karl : vous ? Quoi vous ? ( me fixe ) vous pensez que c'est vous le problème de mes plans ?! Quel blague ! Je ne me sens pas bien , retirez vous dans votre chambre, s'il vous plaît.
Et il partit mais il m'avait vexé .
Moi (crie) : j'ai toute mes raisons de croire ça ! Apres tout vous m'avez enlever des Sakamaki !
Puis tout devint plus clair à mes yeux . Ça devait être ça , ça devait sûrement l'être . Un sourire se dessina sur mes lèvres, je suis sûr que c'est eux . Je sera la bague de Subaru dans ma main.
Moi : c'est eux n'est ce pas ? Ils vont venir me sauver .
Puis un rire démentiel retentit , me donnant la chair de poule. Il se retourna vers moi et me dit .
Karl : oui ce sont mes fils . Mais croyez vous vraiment qu'ils puissent vous libérez ? Qu'ils puissent être plus fort que moi ?!
Il s'approcha a une vitesse incalculable de moi et pris mon visage entre ses doigts.
Karl : vous resterez,ici , à tout jamais. Jamais vous ne partirez ,(sourit) ils sont entrés sur mon territoire , ils n'en ressortiront pas vivant .

Il avait vu l'effroi sur mon visage , je le poussa et le tonnerre gronda . Je serra la bague de Subaru dans mes mains . Ce n'était pas un vulgaire morceaux d'argent , cette bague me donnait le pouvoir de me soulever , chose que depuis longtemps je n'osais plus faire .

moi( me dégage) : C'est vous qui n'en sortirez pas vivant car aujourd'hui sera le jour de votre défaite .

Karl : Tu ferais mieux de surveillez tes mots .

Il s'approchait et je reculais jusqu'a ce que je touche le mur . Je le défiai des yeux .

Karl : Tu sais que tu ne devrais pas .

Il m'empoigna avec force pendant que je me débattais comme je pouvais lorsque qu'une énorme explosion se fit entendre . Karl me lâcha et comme une rafale de vent des femmes m'emmenèrent .

Diabolik lovers : un sang nouveauOù les histoires vivent. Découvrez maintenant