Ses yeux verts {Harry Potter} - TERMINÉE

Chapitre quatrième - Le cadeau

Elle n'a pas pût voir Harry, pas pût lui parler, comme elle l'avait pourtant prévu. Installée à sa table où elle vient d'achever le travail donné par les professeur Flitwick, McGonagall et Rogue, la jeune femme jette un regard à sa montre pour constater que le repas sera bientôt servit. Toutefois, elle n'est pas certaine d'avoir grande faim : cette première journée de cours n'a pas été des plus mouvementées c'est vrai mais néanmoins, la sorcière l'a trouvé éprouvante. Arriver dans un nouvel endroit c'est devoir s'adapter à des règles, un monde, des gens, que l'on ne connait pas. Ce temps d'adaptation demande de l'énergie. Surtout pour parvenir à s'intégrer parmi des gens qui, se connaissant depuis des années, constituent entre eux de solides groupes. Toutefois la Serdaigle ne désespère pas de trouver sa place au sein de l'école Poudlard : elle est même satisfaite, pouvant de targuer d'avoir déjà noué quelques contacts. Il y a pas mal de personnes sympathiques avec qui elle a déjà pût échanger quelques mots. Comme Mandy par exemple ou cet élève des rouges et or, Neville Londubat. Aujourd'hui, ils ont un peu discuté, même beaucoup : la sorcière a découvert un jeune homme charmant, attachant, peut-être un peu incompris par les autres. Il émane de lui une certaine souffrance que la jeune femme ne comprend pas. Une souffrance qui aiguise sa curiosité, elle doit bien l'admettre. Curiosité qu'elle espère satisfaire un jour, pour venir en aide au lion si elle le peut.

Rangeant ses affaires la jeune femme quitte la salle commune pour rejoindre le dortoir des sixièmes années. préparant ses affaires pour le lendemain, le regard d'Ingrid bute sur un objet. La fameuse raison pour laquelle elle a prévu de voir le professeur Rogue bientôt... Mais l'on ne peut pas dire qu'elle ai vraiment envie d'aller lui parler : ce n'est pas le genre d'homme qui met à l'aise. Et pourtant la demoiselle est déjà persuadée qu'il y a quelque chose de plus beau derrière cette façade. Elle est douée pour sentir les gens, au plus profond d'eux même. C'est ce que dit son père adoptif, en tout cas. Attrapant l'objet, Ingrid le pose sur sa table de chevet, de manière à ce qu'en l'ayant sous les yeux, elle se décide plus facilement à aller voir le professeur de DCFM. Même si ce dernier risque de l'envoyer balader... La sorcière verra bien cela en temps voulu. Pour l'heure, elle rejoint Mandy dans la salle commune pour descendre à la grande salle. Même si elle mange peu, elle partagera au moins ce temps en société, ce qui ne peut pas lui faire grand mal.

Comme ce midi, les élèves se sont mélangés dans les tables des maisons et Ingrid se retrouve assise à celle des Poufsouffle, en compagnie de Mandy, Luna et Neville, qui les ont rejoint. Alors qu'elle va pour prendre un morceau de viande, le regard de la jeune femme croise le regard d'Hermione Granger, installée à la table des Gryffondor en compagnie de Harry et Ron. Un peu plus tôt dans la journée, les deux jeunes femmes se sont comme qui dirait affronté en Défense contre les forces du mal et Ingrid espère que la brune ne lui en tient pas rigueur. Après le cours, la lionne est venue la questionner, se demandant comment Ingrid avait pût avoir le programme à l'avance pour s'y préparer. Ce n'était pas tout à fait comme cela que les choses étaient arrivés à vrai dire, le professeur à Beaubâton avait simplement abordé le cas des sortilèges muets en fin d'année, les élèves ayant travaillé suffisamment pour finir le programme un peu en avance. C'est ainsi que la jeune femme avait pût réussir son coup un peu plus tôt dans la journée.

"- Ingrid, tu écoutes ?"
"- Pardon Mandy, que disais-tu ?"
"- Neville te demandais comment s'était passé ce premier cours avec Rogue, puisque lui n'a pas continué cette matière."
"- Ah oui, pardon. Et bien... Je ne sais pas trop. Il nous a interrogé un par un sur les sortilèges informulés. Il avait l'air... Je ne sais pas trop. Il a l'air un peu bizarre ce type."
"- Carrément cinglé serait plus juste. J'ai entendu dire que la salle de classe n'a jamais été aussi...
morbide !" couïne Neville.
"- C'est possible. Tout est noir, il y a d'épais rideaux aux fenêtres, des chandelles volent un peu partout et... l'affichage sur les murs est un peu violent pour les lambdas, je dois l'admettre."