Ses yeux verts {Harry Potter} - TERMINÉE

OS * Sunday morning

Cet OS fait suite au chapitre 59 de Ses yeux verts ;) Je sais, je n'ai pas corrigé ce petit pavé de 2100 mots et des brouettes, j'avais juste envie d'écrire en sortant de partiel, et j'étais inspiré pour eux (alors que je devais travailler sur Snape Redemption...) Ne me tapez pas... Marie ne me tape pas pour la non-correction XD Have fun. J'espère avoir vos commentaires... 
/!\ Y'a un tout petit lemon. Et à la question "pourquoi je n'écris pas de scènes plus explicites", je pourrais, c'est pour ne pas avoir à classer l'histoire en mature, en fait. Mais si des lemons intéressent, je verrais de faire un Ouvrage exprès, avec la classification mature, qui réunirai tout mes couples au grès des chapitres (donc j'y écrirais autant un Chapitre Severus Ingrid, qu'un Eleonora - Severus la fois d'après ou Remus et Lisa ou George et Lisa ^^)

Il était encore tôt. Presque sept heures du matin. Pourtant, Severus Rogue ne dormait déjà plus. Les années avaient beau passer, l'homme restait toujours très matinal. Parfois, il réveillait sa jeune épouse, par mégarde. Et d'autres fois, comme ce matin, il avait tout le loisir de la regarder dormir encore un peu, d'admirer les traits détendus de son visage, ses paupières closes, ses lèvres charnues d'où s'échappait un souffle léger, ses cheveux répandus de part et d'autres de sa tête, lui faisant comme une auréole, le mouvement délicat de son buste se soulevant au rythme de sa respiration... Et plus il prenait le temps de la regarder, plus il songeait qu'elle était belle et qu'il avait, il le savait, une chance incroyable d'avoir dans sa vie une femme comme Ingrid. Plus il la regardait, plus il songeait qu'elle était jeune, qu'il était vieux. Il avait passé quarante ans, après tout. Elle, encore la petite vingtaine. Parfois, le sorcier imaginait douloureusement que tout puisse s'arrêter, que la rouquine prenne conscience qu'elle gaspillait les meilleures années de sa vie avec un vieux grincheux. Alors, il se levait pour se plonger dans la préparation d'une potion et oublier ces mauvaises pensées.

Tandis qu'il la regardait toujours, ce matin-là, laissant son regard scruter son ventre légèrement rebondit, l'homme ne se rendit pas compte que sa douce ne dormait plus et venait tout juste d'ouvrir les yeux, posant son regard vert sur lui. Enceinte de quelques mois, c'était un des rares matins où elle n'avait pas, dès le réveil, une furieuse nausée. Amusée elle observa l'homme qu'elle avait épousé quatre semaines plus tôt glisser sa main sur son ventre, comme pour entrer en contact avec leurs enfants. Ils avaient apprit au cours de leur dernière visite à sainte mangouste qu'il y avait, en effet, non pas un mais deux bébés installés bien au chaud. Le laissant faire, Ingrid profitait de ces petites marques de tendresse. En public, il n'osait jamais se montrer aussi tactile avec elle. De fait, sitôt qu'il le faisait, dans leur intimité, la sorcière en profitait.

«- Tu sais, le pays des rêves est juste un peu plus bas.» finit-elle par souffler néanmoins en observant son amoureux, surprenant celui-ci.

Comme le sorcier tourne la tête dans sa direction, la jeune femme lui adresse un léger sourire, plongeant son regard dans celui de son partenaire. Prenant la main du sorcier dans la sienne, Ingrid la porte à ses lèvres sans le quitter des yeux, y déposant un baiser. Elle reste ainsi quelques secondes, avant de poser la main de son partenaire sur son buste, arrachant un rictus au professeur de potion. Comprenant la demande muette de son épouse, ce dernier revient s'allonger aux côtés de sa douce, passant sa main sur ses deux monts, en appréciant les contours, le bouton qui commence à pointer sous le tissus léger. Ingrid ferme les yeux, et l'homme vient glisser quelques baisers dans son cou, laissant sa main glisser sur le ventre de son épouse, puis sur ses cuisses, pour se glisser sous l'étoffe qui la couvre. Remontant le tissus dans la lente ascension de sa main, le potionniste dévêtit sa douce, déposant quelques baisers sur la peau qu'il met à nu, arrachant les frissons de sa compagne.