En vrac.

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Je suis du genre à vivre dans le passé mais pas à retourner sur mes pas.
Le problème c'est qu'il y a trop de choses à dire mais pas assez de mots.
Une enfant qui a perdu son âme.
Une demie lune, un demi noir. Quelques étoiles dans le soir.
Le tic tac décalé des pendules. Je les écoute ce soir. J'ai l'impression qu'il y a un autre bruit, mais ça doit être le vacarme de mes pensées noires.
C'est impossible, malgré que ce mot n'ait aucun sens à mes yeux.
Ce sentiment d'imploser est insupportable. J'ai besoin d'exploser je crois.
Il n'y aura qu'une larme. Une seule.
Il n'y aura plus d'appels au secours. J'aurais essayé.
Je passe mon temps à attendre les autres. Pour eux.
Le ciel est un tableau. La nature est son peintre.
Tout est une question de temps, d'heures, de minutes. Tout le temps.
J'ai l'impression que tout est toujours compliqué avec moi. Ça doit être moi qui rends simplement tout compliqué.
On m'a dit "l'ignorance est plus douloureuse que". Je suis totalement d'accord.
J'irai bien quand j'arrêterai de penser. Alors coupez moi la tête, ce sera réglé.
Ne cherches pas à comprendre l'incompréhensible, n'essaies pas de rentrer dans ma tête.
Bordel de merde putain.
Je connais et reconnais bien la pitié dans leurs yeux, la pitié dans leurs mots, la pitié dans leurs soit disant mains tendues. Ils ne font que pour leur intérêt. "J'aurais fait de mon mieux, j'aurais essayé, je n'ai rien à me reprocher." Toujours de la bonne conscience bordel.
Ça été le début de ma mort. Une année qui s'ajoute au compteur...
Ce n'est pas un oui, ce n'est pas un non. C'est un peut-être qui restera en suspens.
J'ai envie de m'enfermer dans le noir et regarder ce noir profond. Comme s'il n'y avait que ça qui comptait.
Je n'ai pas peur de la solitude parce que je la connais par coeur. Je n'ai pas peur de la mort parce que je l'ai vu, je l'ai vécu.
«Regarde moi. Juste regarde moi une seule fois. Fou toi en face de moi et regarde le déchet que je suis. Ose me dire qu'il reste ne serait ce qu'un seul espoir et je suis prête à te croire, donne moi un seul argument. Je suis prête à tout, je suis prête à n'importe quoi par dessus tout.»
Seule, à mains nues et abîmées.
Tout change. Tout change toujours. Le temps passe, tu sais... Alors si, ça sera différent, parce qu'après tout, rien n'est jamais pareil.
Et je pense, et je rêve éveillée puisqu'il n'y en a nul autre.
Les roses gelées /à ne pas oubliées\.
Je suis de ceux qui aimeraient crier mais qui n'ont plus de voix.
Besoin d'écrire mais sans mots.
Je me sens comme un paranoïaque un soir de pleine lune.
Un trop plein de sentiments malgré ce trou béant.
00:00, seule dans les bras de la nuit, dans le silence à écouter des esprits.
Je... Je crois que c'est la peur qui m'anesthésie.
C'est comme un appel à l'aide quand tu te noie.
J'aurai aimé mais j'ai pas d'talent.
Je suis un putain de cadavre.
Il faut que je me mette en danger pour avoir de ton attention? Je suis prête à me foutre un flingue sur la tempe dans ce cas.
00:00. Minuit sous les roses gelées.
J'ai pleuré, en relisant tes mots. Jalousie. J'suis ridicule.
Je me sens tellement mal que je n'arrive plus à poser de mots dessus.
Tu es tombé pour mes yeux mais est ce que tu as regardé ce qu'il y avait à l'intérieur?
J'utilise "salope" parce que je n'arrive pas à mettre le doigt sur le bon mot.
J'dirais bien quelque chose mais je me tairais. J'vous regarde en souriant.
J'ai compris que je ne regardais pas les bons détails.
J'avance tête baissée. Pas parce que je fonce, mais par honte.
Plus ça va, moins ça l'est.
On est tous plus ou moins des révoltés silencieux, à se plaindre et a jurer en silence.
Je me perds dans des notes, des gribouillages, des pensées. Mais mes lèvres restent muette, fermées.
J'entends la pluie dans mes tympans, je vois des ombres sous mes pupilles. Osez dire que je ne fais pas partie des fous.
J'ai le flingue entre les mains et je n'arrive qu'à me tirer dans la jambe. Pourtant bordel je rêve que de me le foutre sur la tempe.
Et j'ai juste gagner le droit d'me taire.
J'me sens comme une gamine capricieuse.
J'ai regardé les étoiles, c'soir. Et j'ai pensé à toi...
J'ai pas besoin de ça. Bordel, sortez de ma putain de tête!
Je tue le temps presque autant que je me tue la tête.
Je connais déjà ma fin.
On n'a qu'une vie, autant en profiter à 200% ou la bousiller à 600%.
Je me suis trouvée conne, parce que je suis incapable de me répondre.
J'essaie de me tuer les tympans avec la musique au lieu de me faire péter la tête avec des pensées, et faire partir l'envie de me faire sauter le crâne.
Je suis lasse, lassée, lassement lassante.
La musique est clairement le meilleur médicament. Ça te maintient en vis, c'est... Incroyable.
Je suis une fille de la nuit.
J'ai besoin d'air. Merde, j'étouffe.
Parce qu'on accorde sa confiance malgré l'incertitude.
S'il vous plaît, ne m'oubliez pas...
Je pense qu'on ne regarde pas assez. On devrait... Prendre plus le temps.
Ça aura mit le temps. Retour au point de départ, une fois de plus.
Et tu sais que les mots ne sont rien face aux sentiments.
"«bordel de merde» parce que j'aime simplement bien dire ça."
J'aimerais que mes silences sonnent comme des appels au secours.
«Je ne sais pas ce qui te rend belle toi mais j'ai l'impression que c'est genre ton âme maudite et ton côté oiseau aussi.»
Comme quelque chose de vrai au mieux d'illusions.
Je me sens pas malade d'une maladie mais... D'une âme? Je suis malade de moi-même.
«On dirait une condamnée dans le couloir de la mort...»
Tout est différemment identique.
Tu restes humain.
Ma tête risque d'exploser sous peu, j'essaie de limiter les dégâts.
Douce insomnie... Tu me tueras.
Parce que le nous n'aura aucun nom. Il sera unique, du jamais vu, il sera différent. A notre image.
Je ne demande pas de promesses, ce ne sont que des mots. Et ça implique trop d'obligations, or je ne veux pas en être une.
Je ne veux pas que tu t'avances sur un terrain inconnu, parce que le mien est miné.
Ce sera un minuit sans nom, dans la nuit noire et étouffante.
Il faudrait qu'on se dise qu'on aura le temps.
«Moi je suis dépendant. Toi t'es juste dépressive.»
J'y ai perdu goût, alors quand l'odeur revient ça me donne des nausées. Étrange.
C'est pas parce que je parle pas que je n'pense pas.
Mais quitte à tout perdre autant tout essayer.
Un suicide ne se soigne jamais pour ceux qui restent. Jamais, c'est une plaie qui reste à vif.

Écrire.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant