Parce que c'est comme ça qu'elle s'appelle.
Le temps la change mais la laisse intact. Il la modifie, l'empire, te laisse souffler pour te faire morfler dix fois plus, elle change mais reste intact. «Elle évolue, se joue de toi.» Elle sourit de cet air sadique et invincible. Et si miracle à lieu, et si solution existe, dieu c'qu'elle est dure à atteindre et obtenir. Dieu c'qu'elle est bien cachée et ensevelie sous les décombres. Dieu ce qu'ils sont courageux, les dépressifs, à la chercher sans relâche. Parce que, «bien que tu vois des gens s'en sortir, tu vois ça comme abstrait. On a le choix, en fait, mais c'est comme arrêter de fumer... Tu es dedans, bonne chance pour t'en sortir. Prends le choix qui te maintient quelques jours de plus, au moins, même si je suis presque sûr que tu en sortiras avec l'envie de te foutre une balle dans la tête. Il y a un choix qui demande plus de courage qu'un humain normal n'a... Celui qui te sort de ce carcan, qui offre une seconde chance de vie aux dépressifs, le choix égal à celui du tabac, sortir de ça. Mais je ne sais pas comment on fait, je sais juste que c'est difficile.»20/03/2016