«Dans la vie il y a les flaques, et les éclaboussures. Dans la rue les p'tites frappes, des lions des vrais durs. Dans la musique il y a des farces, et les graines du futurs. Et c'est souvent des coups d'état, parfois des investitures. Il y a des notes d'espoir, des images qui saturent. Il y a ceux qu'on ne voit pas, et il y a les statues. Il y a ceux qui aboient, et quelques vraies statures. Il y a ceux qui ont la foi, et il y a les postures. Les épreuves, l'apprentissage, et les coups de ceinture. Il y a des coeurs, des réceptacles, et il y a les ordures. On voit les bras qui se cassent, dans la sueur, dans la sciure. Il y a ceux que l'on écrase, et ceux qui exultent. Il y a les pièges, les arnaques, quelques âmes encore pures. Il y a parfois des comebacks, parfois de ruptures. Entre ma conscience et moi, deux poids deux mesures. Il y a le temps des grands soirs, et le temps des blessures... 300 lésions et les rideaux se ferment, 21 grammes pris dans l'atmosphère, et tu me verras sourire, du seul endroit où je brille. J'ai l'impression d'être là où il faut être, sur ma photo un trou de cigarette, et tu me verras sans peine, un soir où la lune est pleine. Dans la vie il y a les claques, et le côté obscur. Dans mon cahier tant de pages remplies de ratures. Les pieds collés au tarmac, on ne voit que l'azur. Il y a le point de contact, et le point de rupture. Et dans la rue on manque de tact, et il y a les injures. Et j'avais la lame à la barre, du sang dans ma cellule. Un océan de vague à l'âme quand j'ai cru t'avoir perdue, et dans mon coeur c'est la débâcle, j'aime tant la vie ça me tue. […] C'est juste un jour de plus entre l'enfer et le ciel, le chant des poupées russes qui nous ensorcelle. C'est juste un jour de plus mais c'est un jour bien réel, dans les bras de vénus même l'amour est skizophrène.»
29/10/2016