Troixième Partie

Encore dans la voiture.

Se souvenant des circonstances qui avaient entouré son départ, Akihito se tourna vers lui. Il l'observait, devinant ses pensés avec une facilité presque embarrassant.

Asami: Nos problèmes avaient commencé avant ce jour-là, fit-il observer doucement.

Akihito: Oui. Ils ont commencé dès que je t'ai épousé.

Asami: Ce n'est pas vrai. Notre lune de miel a été merveilleux. Tout a changé le joue où nous sommes revenus à Londres. Et je cherche toujours à comprendre pourquoi.

Un muscle tressaillit dans sa mâchoire.

Asami: Avais-je changé ? reprit-il.

Akihito: Oui. Ou peut-être pas. Peut-être étais-tu simplement toi-même. Je ne te connaissais pas assez. Une fois que tu es retourné à ton mode de vie habituel, tout est devenu différent.
Simple curiosité de ma part : pourrais-tu me dire quels sont les aspects de mon caractère que tu appréciés ?

Asami: J'aime que tu ais confiance en toi.

Akihito: Ça, c'est acceptable ? C'est tout ?

Akihito ignora délibérément l'ironie contenu dans sa question. Mais releva l'agacement.

Akihito: Je te fais perdre ton temps. C'est l'impression que j'ai quand tu es impatient.

Voyant qu'il fronçait les sourcils, il haussa les épaules, mal à l'aise.

Akihito: Quand je te vois serrer les dents et penser que quelqu'un est idiot, simplement parce qu'il n'est pas aussi rapide ou aussi résolu que toi, je n'aime pas cela, dit Akihito avec franchise. Mais je comprends bien pourquoi je t'irritais. Je ne savais pas du tout comment me comporter dans ton monde.

Asami: A t'entendre, on dirait que nous vivions dans 2 univers parallèles, dit Asami d'un ton paresseux, en totale opposition avec son regard perçant. Que mon monde, comme tu dis, était une sorte d'univers inaccessible pour toi. Pourtant tu disposais d'un compte en banque illimité et d'un niveau de vie dont rêveraient beaucoup de gens.