Troixième Partie

Attirer par Asami.

Asami: L'agent de sécurité que mon équipe a choisi pour toi.

Akihito: Va-t-il descendre en rappel du toit, avec un masque noir, et m'apporter mon petit déjeuner au lit ?

Asami esquissa un sourire assassin.

Asami: Non, agape mou, dit il avec un regard incandescent. S'il met le pied dans notre chambre, il sera renvoyé sur-le-champ. Quand tu seras nu sous les draps, c'est moi qui assurerai ta protection.

Akihito sentit son coeur s'affoler. Le souffle irrégulier, il arracha ses yeux des siens et baissa son regard. Mais Asami avait déboutonné le col de sa chemise, et il aperçut sa toison brune. Envahi par une sorte de vertige, il finit par fermer les yeux. C'était le seul moyen de ne pas le regarder. De ne pas être troublé par sa proximité. Hélas, la délicieuse chaleur qui lui chauffait le ventre ne disparut pas. C'était comme avant, songe a-t-il avec désespoir. Asami était incroyablement sensuel, et il le savait.

Akihito: Asami, commença-t-il d'une voix étranglé. Cela fait un an...

Asami: Je sais exactement combien de temps s'est écoulé, l'interrompit-il d'une voix douce.

Akihito leva les yeux vers lui avant de les détourner aussitôt, ébranlé par l'intensité du désir qui couvait dans son regard.

Akihito: Je ne comprends pas pourquoi tu veux que je reviens, murmura-t-il.

Asami: Tu es mon mari, Akihito, dit-il après un léger éclat de rire. Et je veux que mon mari vive à mes côtés, quoi qu'il arrive.

Quoi qu'il arrive.
Qu'avait-il voulu dire par là ? Qu'il était supposé fermer les yeux sur ses aventures extra-conjugales ?
Une sensation de malaise douloureux, insupportable, s'empara de lui, semblable à celui qu'il avait ressenti quand il l'avait vu avec sa soeur.
Jamais il ne serait capable de vivre avec Asami. Car, chaque fois qu'il pensait à lui avec une autre femme ou un autre homme, une petite part de lui mourait. Si il acceptait ses conditions, comment pourrait-il continuer à se regarder en face ?