20. Haunted hospital

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-bonne chance. Me souffla Zayn avant de partir à la suite de Dylan.

Ils étaient maintenant tous rentré. Il ne restait que moi dehors.

J'avais peur, mais essayais de me calmer et de réfléchir à comment gagner ce foutu jeu. Il fallait que je le gagne. J'en avait besoin. Pour moi, pour leur prouver que je suis forte, pour lui prouver.

Malgré l'alcool encore présent dans mon organisme, ou plutôt grâce à lui surement, je pris mon courage et fis le tour du bâtiment. Ils étaient tous passé par devant, je pensais que j'aurais peut-être plus de chance en passant par ailleurs.

Je cherchais une porte ouverte, mais toutes celles que je croisais étais fermée par l'intérieur.

C'était bien la peine de faire tout le tour!

Je repartais dans le sens inverse quand j'aperçus une fenêtre cassée par laquelle je pouvais passer. Je me faufila à travers les plantes qui avaient poussées devant et essaya d'enjamber la fenêtre sans me couper avec le verre qui restait sur les rebords. Ce n'est qu'une fois à l'intérieur que je me rendis compte que je m'étais ouverte un peu le bras à cause de ces foutus restes de vitre. La blessure ne me faisait pas mal mais mon pull était complètement gâché et plein de sang. Je vérifia quand même que ce n'étais rien de grave et partis à la recherche de cette sois-disant boite.

Une boite. Une boite. C'est facile à dire. Comment étais-je sensé trouver une boite sans savoir à quoi elle ressemblait?

Et puis, qu'est ce que je foutais là? Dans cet hôpital de l'horreur, à jouer avec eux, pour "faire partie du groupe"! C'étais de la folie. Je m'étais fourrée là-dedans simplement à vouloir prouver que je suis forte à O'Brien.

Lui et toujours lui. Tout revenais toujours à lui depuis que je le connaissais. Tout était à cause de lui depuis que je le connaissais. Dans tous ce que j'ai fais ces derniers jours. Dans toutes les situations gênantes. Dans tous ce que je n'aurais pas due faire. Il était partout.

Et quel était le rapport entre lui prouver que je n'ai pas peur de lui et ce jeu idiot?

Pourquoi voulait-il soudain que j'intègre le groupe? Pour moi, intégrer leur groupe signifiait être ami avec eux. Le principe ne m'aurait pas dérangé, si Dylan ne faisait pas partis du groupe. Je ne voulais pas être amie avec lui. Et je ne comprenais pas pourquoi il voudrait être ami avec moi.

Toutes les questions qui traversaient mon esprit m'en avait fait oublier l'endroit dans lequel je me trouvais. Je marchais dans les couloirs sombres avec pour seule lumière ma petite lampe torche. En m'échappant de ces pensées, l'angoisse me revint. Je n'aimais pas du tout cet endroit. Les bruits alentours étaient tous plus inquiétants les uns que les autres.

L'ambiance était pesante. J'avais l'impression d'être tombé dans un vieux film d'horreur. Les histoires autour de ce lieu étant toutes plus effrayantes les unes que les autres, je ne me sentais en aucun cas en sécurité.

Certaines racontaient que les patients de l'hôpital, par une nuit de pleine lune, s'étaient tous révolté contre les médecins et les infirmières. Ils auraient tout préparer tous ensemble, pour pouvoir s'échapper. Les versions les plus extrêmes racontaient qu'ils avaient tous attrapé un virus, d'autres parlaient de rage, de cannibalisme.

O'BrienOù les histoires vivent. Découvrez maintenant