Épisode 59: Ces yeux traduisent une certaine forme de passion

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EN DEHORS DE LA PEAU DE SAMIRA

Nora finit par quitté Haya et sa copine. Mais avant elle a supplié cette dernière de ne rien dire sur elle (il ne faut pas que Samira sache que Nora a tout balancé, enfin il ne faut pas qu'elle le sache officiellement même si elle s'en doutera fortement).

A son retour Haya ne dit pas un mot, dans la voiture du chauffeur qu'elle a sollicité, l'ambiance est froide. Elle contemple le paysage d'un air très pensif et les yeux à la fois coléreux. Linda assise à côté n'ose plus trop lui adresser la parole, elle sait que ce n'est pas le moment.

DANS LA PEAU DE SAMIRA

Le week-end passe normalement, j'ai la joie au visage. Avec Ziad nous nous sommes parlés à plusieurs reprises et avons même discuté autour de notre avenir. Il m'a l'air bien décidé et très à l'écoute. Son affirmation nourrit tout un espoir qui s'était jusqu'à présent affaiblit par des milliers de doutes. Cependant ma conscience n'est pas tranquille car je sais qu'il y a encore une grande étape à franchir, celle d'annoncer que l'heureuse élue de Ziad n'est personne d'autre que moi. Et puis de toute manière je serai toujours aussi soucieuse à son égard tant qu'il n'aura pas franchit le pas de ma porte pour demander officiellement ma main; C'est la procédure car pour le moment rien n'est réellement assuré.

Ce lundi je me rends à la villa avec une sorte de boule au ventre. Je ne sais pas pourquoi mais une crainte démange mon esprit. Il s'agit de cette crainte que j'éprouve à l'égard de Nadia et ses regards à la fois dévastateurs et déstabilisateurs. Bien que Ziad n'ait pas cessé de me rassurer à son sujet je ne suis pas totalement tranquille. Alors je me rends malgré moi sur mon lieux de travail. Ce jour là la villa est plutôt calme, l'absence des parents se fait bien resentir. Mais mes yeux brillent toujours autant face à la magnifique architecture de cette propriété toujours aussi resplendissante. J'apprécie le fait de franchir ces hectares de jardin joliment décorés et entretenus. Le décors respire le bien être et le confort. Je m'imagine dans 40 ans si Dieu le veut, dans ce même jardin avec Ziad buvant un thé à la menthe en lisant un livre et lui son journal, ne lâchant pas trop du regard nos petits enfants qui errent sur la pelouse. Enfin j'espère cette vie, je n'espère pas rêver dans le vent.

Je suis accueillie par Nadia qui était levée depuis bien 2 heures avec les enfants. Je suis surprise de son état d'âmes. Aujourd'hui elle m'a l'aire plutôt joyeuse, enfin j'imagine bien que ce n'est que du cinéma. Si j'ai bien compris elle a été menacée par son frère à mon égard. Je vois que cela a fait effet, je me dis qu'à présent il pourra un plus aisément assumer le fait de vouloir m'épouser. Je dois dire que l'accueil faussement chaleureux de Nadia me met plutôt à l'aise alors je joue également la comédie et je laisse paraître sur mon visage la joie et la bonne humeur.

Nadia me raconte autour d'un café ce qui a été fait pendant mon absence et tout ce qui est prévu les prochaines semaines: il va falloir jongler entre l'organisation de plusieurs évènements, les déplacements professionnels et privés, les réunions et surtout l'organisation d'une soirée importante organisée par le père de Ziad. Ce dernier se déroulera à la villa. En fait il s'agit des fiançailles de leur soeur, encore étudiante à Londre. Elle se fiance avec un homme du même rang un membre très éloigné de la famille dont le père fait carrière dans la politique. Il est très exactement, ministre des affaires étrangères au sein d'un gouvernement. C'est un peu une union arrangée qui se traduira peu à peu par un mariage d'amour. Les futurs fiancés ont l'air complices. Tant mieux me dira t on. Ça ne marche pas à tous les coups ce genre d'arrangement.

Je reste tout le début de la matinée dans l'appartement de Nadia pour organiser son voyage à Milan ce week-end où elle rejoindra sa soeur. Les deux femmes iront faire quelques boutiques et certainement acheter des articles pour les fiançailles. Quoiqu'à leur place j'aurais privilégié Paris, la capital de la mode. Enfin si elles ont choisi cette destination c'est qu'il y a bien une raison.

Chronique de Samira et Ziad: Le multimillionnaire et moi ! Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant