Arrivée en bas de l'immeuble j'aperçois sa Rolls-Royce garée au fond du parking entre deux arbres, dans un endroit où il n'y a pas de lumière. Il fait tout noir, Ziad me fait un appel de phare afin que je puisse le rejoindre rapidement. Je lui fais un geste de la main pour lui dire d'arrêter car on risque de se faire remarquer surtout avec cette imposante bagnole.
Franchement qu'est ce qu'il est bête ! Il sait très bien qu'il ne faut pas venir dans mon quartier avec une voiture comme celle là qui ne passe pas inaperçue ! Il aurait pu venir avec une autre comme la dernière fois quand il s'est rendu dans la boucherie ! Je suis à la fois inquiète de me faire griller par une personne de mon quartier et énervée contre lui. Sa façon de me parler m'a mis hors de moi. Cette retravaille ne s'annonce pas fameuse.
J'arrive près de sa voiture, j'ouvre rapidement la porte avant, je rentre et je claque cette dernière sur moi. Je m'assois en mode énervée et je croise mes bras en fronçant les sourcils. Il ne me regarde pas , je ne le regarde pas. Un silence d'une seconde triomphe. Il fixe le volant et pose ses mains dessus. D'un ton sec il me demande: "je peux savoir à quoi tu joues ?"
Alors là je n'en reviens pas ! Il se pointe là en bas de chez moi avec son caractère de chien et il me demande à quoi je joue ?
Je me tourne vers lui et je lui réponds en haussant le ton: "attend mais je rêve ! Tu viens ici à 11h00 du soir, tu me fais un scandale au téléphone et tu me demandes à moi, à quoi je joue ?! "
_ "Ne me parle pas comme ça ! Tu vas baisser d'un ton Samira ! A moi on ne me crie pas dessus t'as compris ! : me dit-il en haussant davantage sa voix et en attrapant mon bras qu'il sert très fort.
Mais il est cinglé ce mec ! En plus il me fait mal ! Quel arrogant ! Il se prend vraiment pour un roi !
Surprise je lui réponds : "Mais t'es complètement fou ! Lâche moi...!". Je me débats et je réussi à enlever mon bras de sa grande main en forçant bien comme il faut.
_ "Pourquoi tu ne m'as pas répondu de la journée hein... ? Pourquoi !? Tu quittes l'hôtel sans me prévenir ! Hein ça y est t'as bien profité du palace, du shopping, tu m'as pris pour un pigeon.. ! C'est ça hein dis moi ! Tu profites de moi ! ": me reproche t il en reprenant mon bras et en se rapprochant de moi.
_"Mais Ziad tu es complètement fou ! Je ne profite de rien... Arrête ! : lui dis je d'un air toute surprise et inquiète. J'essaye encore de me débattre mais lui me tient toujours. Je n'ai peu de force. Puis je me lève légèrement du siège en me penchant vers lui et en le repoussant. Ayant toujours le bras emprisonné dans sa main, nous finissons par nous attraper par l'autre main. Il desserre son poignée et paraît surpris par ma réaction. Il me regarde silencieusement. Je reste levé légèrement sur mon genou gauche posé sur le siège. Légèrement penché vers lui, je reprends en baissant ma voix car je vois qu'il y a un malentendu: "tu sais quoi calme toi. Calme toi Ziad... On va se calmer..." . Il est complètement remonter ça ne sert à rien de rentrer dans l'affrontement. Peu à peu il baisse sa pression sur moi. Je reprends: " Enlève ta main de mon bras."
J'essaye de le calmer. Peu à peu il reprend ses esprits et lâche mon bras.
_"Écoute moi": lui dis je: "ce matin en quittant l'hôtel il était trop tôt je pensais que tu dormais je ne voulais pas te déranger surtout avec la présence de Nadia. Quand on est arrivé chez moi, l'un de mes voisins a perdu sa femme, c'était la panique. Je n'ai pratiquement même pas posé les pieds dans mon appartement. Avec ma mère on arrête pas de faire des aller-retours pour servir les gens qui débarquent chez lui. Tu sais ce que c'est quand quelqu'un meurt chez nous... Depuis ce matin j'ai laissé égarer mon téléphone dans mon appartement. Je viens juste de voir tes appels. Je te promets": lui dis je calmement.
Ma façon de s'y prendre le tranquillise immédiatement. Je le tiens à mon tour par le bras mais cette fois-çi c'est avec douceur et non avec violence. Il se tourne assis face au volant et évite de croiser mon regard comme s'il regrettait son comportement. Je poursuis: "Ziad regarde moi...!". Il retourne sa tête vers moi, je reprends: je t'aime vraiment. Jamais je ne profiterai de toi, jamais tu m'entends... " Il reste silencieux et attentif à mes mots, à mes gestes.
Il est fier, il ne veut pas me dire ouvertement qu'il regrette. Il me lance: "c'est bon, c'est bon pas la peine de te justifier...":. Il me regarde et poursuit calmement: "tu vas remonter...?"
_ Oui... je dois... on m'attend: lui dis-je.
Sans me regarder il ajoute: "bein vazi... de toute façon on se voit mardi, tu ne travailles pas demain ?"
_ "Non...": lui dis je en le fixant droit dans les yeux. Tout gêné il me dit avec un timide sourire qu'il s'efforce de ne pas faire pour montrer qu'il est toujours énervé: "arrête de me regarder comme ça...!". Je lui réponds: "quoi je n'ai pas le droit de contempler le beaux sourire de mon prince charment qui le devient moins quand il fait son caca nerveux...?".
Il lâche un sourire et me dit: "allé va, va espèce de folle, on t'attend en haut..."
Je quitte aussitôt sa voiture et je remonte chez Thomas. Quand j'arrive dans le palier je croise une personne... Oh non ce n'est pas vrai ?
La suite dans le prochain épisode...
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Chronique de Samira et Ziad: Le multimillionnaire et moi ! Tome 1
Fiksi UmumSamira, 26 ans d'origine maghrébine est une jeune femme tranquille et sans histoire qui habite dans une cité avec ses parents, ses frères et sœurs. Alors que dans son entourage toutes les filles sont sur le point de se marier, Samira est toujours c...