Chronique de Samira et Ziad: Le multimillionnaire et moi ! Tome 1

AFTER 1: Encore une mauvaise blague de Haya

AFTER 1

DANS LA PEAU DE SAMIRA

Après ce dîner bien particulier qui aura marqué tout le monde, la famille de Ziad nous a invité dans leur villa une semaine après afin de parler plus concrètement du mariage. Voila déjà près de trois mois passés. Je suis en plein préparatifs  et je passe de bonnes journées chez ma future belle famille non pas en tant qu'assistante mais en tant que membre de la famille. Je suis dorénavant considérée. A la villa on m'appelle madame Samira, ça me fait bizarre car je suis devenue une personne importante apparemment étant donné que je suis la future épouse de Ziad. Mais quand ce fameux "madame"  vient de Catharina je n'aime pas car elle est pour moi plus qu'une gouvernante. Alors je lui ai demandé de m'appeler tout simplement par mon prénom. Néanmoins  en présence de ma belle famille  elle devra ajouter le "madame" pour éviter certaines critiques. Selon Aïcha il faut établir une barrière avec les employés de la villa. Il ne faut pas mélanger lien affectif et professionnalisme mais perso ça me met mal à l'aise. Avant j'étais qu'une assistante au même niveau que Catharina, je ne veux pas paraître hautaine sous prétexte que j'ai changé de statu depuis mes fiançailles. Ce genre de personne est contraire à ma personnalité, je veux rester fidèle à moi-même.

 Ma future belle mère  m'a accordé la chambre qui fut celle de Haya. La dernière fois elle m'y a conduit puis elle m'a dit "voilà ta chambre quand tu viens passer les nuits à la villa en attendant ton mariage. A ce moment là ta demeure sera à l'étage dans l'appartement de Ziad". Puis elle m'a fait un clin d'oeil du style "tu as gagné ton pari contre Haya".

Bref j'en ai profité pour réaménager la chambre à mon goût bien que je n'y suis pas tout le temps car je veux passer encore un bon moment auprès de ma famille dans ma cité, qui d'ailleurs me manquera certainement.

Ziad travaille beaucoup en ce moment il est en permanence en voyage d'affaire mais nous sommes toujours aussi fusionnel. C'est un réel plaisir de plus avoir à se cacher, dorénavant on peut se voir en présence de nos famille et amis. Ziad n'est pas trop à l'aise à la cité et sa famille non plus. Depuis la dernière fois ils n'y ont mis les pieds que deux fois, ce n'est pas leur environnement alors quand on veut unir les deux familles autour d'un repas, c'est nous qui avons tendance à aller chez eux qui sera bientôt chez moi. En fait j'ai comme l'impression que sa famille refuse de mettre les pieds à la cité pour éviter les critiques et les regards négatifs des individus de leur monde blingbling dont je ferai parti avec tous les défauts qu'il représente et tout le bon côté qu'il représente aussi. Nadia me le répète souvent et  en douceur elle me montre certaines bonnes manières à avoir, du style comment bien se tenir à table, comment s'adresser à certaines personnes que ce soit en arabe, en français ou en anglais. Je dois me former à cette nouvelle vie. Ce n'est pas évident quand on sait la personne timide que je suis mais aussi cette envie de rester dans la simplicité. Tout ça je le fais pour lui vraiment. Je sais que lui ne pourrait jamais s'intégrer dans mon monde. 

Ah oui j'oubliais je suis des cours intensifs en arabe et anglais, je dois absolument être trilingue si je souhaite m'investir dans les affaires. Ca pour moi c'est positif car c'est instructif. Avec Ziad nous en avions parlé mais moi ce qui m'intéresse c'est plus l'humanitaire. J'ai une petite idée c'est de créer une fondation pour les jeunes issus des milieux défavorisés. J'en ai touché quelques mots et mon futur beau père trouve ce projet intéressant. Ce n'est pas vraiment du goût de Aïcha mais bon, moi j'y tiens à fond.

Avec Ziad on voulait faire un petit mariage en comité réduit mais nos mères s'y ont opposé.

"Non il est hors de question. Mon premier fils va se marier ! J'attendais cela depuis longtemps, je veux montrer à quel point je suis heureuse à tout le monde. Aïcha Khifa ne peut se contenter d'un petit mariage", c'est ce que sa mère avait sorti un après-midi quand j'étais venue avec la mienne boire un café. La mienne quant à elle 'avait sorti chez moi en présence de mes soeurs: "ma fille va épouser l'un des hommes les plus nobles. Ce serait dommage de le cacher".