Chronique de Samira et Ziad: Le multimillionnaire et moi ! Tome 1

Episode 55: La femme que tu choisiras c'est l'orientation de ta vie...

Après l'embrouille qui a opposé Ziad à Hamid, vous vous demandez certainement qui est ce fameux Hamid qui ne cesse de roder autour de Samira ? Pourquoi a t-il réagi comme çà au point d'en venir aux mains ? Et surtout que devient il ? Vous imaginez bien que tous les échanges qui le liaient à Ziad sont interrompus dorénavant. Si Ziad s'est décidé à s'affirmer auprès de sa famille, il a un point à régler et c'est avec son ancien conseiller que cela se fera. Le lendemain, après une nuit bien agitée Ziad fait appel à son major d'homme, un homme qui l'épaule par moment, lui et l'ensemble de sa famille. C'est un homme discret et plutôt effacé de la villa. Il connaît tout sur Ziad, il l'a vu grandir mais n'a jamais dévoilé ses magouilles. Oui car Ziad n'est pas non plus un homme irréprochable, bien d'intentionné avec Samira, il suffit de voir comment il a réagi avec Hamid. Accompagné par deux gardes du corps et deux amis, il se pointe tôt le matin chez lui. Sans doute tente t il de le prendre au dépourvu ?

DANS LA PEAU DE ZIAD

Il faut que je règle ce problème. Oui c'est vrai désormais, je suis soulagé de leur avoir fait comprendre que mon intention est d'épouser une femme mais certainement pas Haya. Justement il reste deux problèmes à régler. Premièrement je ne peux pas encore annoncer que Samira est l'heureuse élue car cela est trop risquée. Ma mère étant sous le choc elle ne l'accepterait pas sur le coup et elle me mettrait des bâtons sur les roues exactement comme le fait ma soeur Nadia. La deuxième est de savoir ce que veut Hamid ? Non je ne compte pas aller lui casser la gueule, à quoi cela servirait même si je sais que je ne risque pas grand chose ? Je pense aller le voir pour établir un dialogue entre deux hommes responsables. C'est donc sous une matinée quelques peu nuageux, que je me suis arrangé pour que personne ne se rende compte de mon départ. Je me suis levé avant tout le monde et j'ai convoqué mon équipe, non pas parce que je ne veux pas m'y rendre seul mais tout simplement pour avoir des témoins. Je prends toujours mes précautions, j'anticipe des éventuelles problèmes que ma venue chez lui pourrait provoquer.

Nous arrivons devant chez lui, une résidence tranquille dans un quartier plutôt tranquille. J'aperçois son audit garée dans le parking, je suis certain qu'il est chez lui. Nous réussissons à pénétrer dans le hall sans sonner chez lui grâce à un résident qui venait de sortir. Mes deux gardes du corps y resteront au cas où. Moi je monte avec les autres. Je sonne une première fois personne ne répond. Je sonne une deuxième fois et j'entends la voix d'une femme qui ouvre juste le bas de la porte pour voir qui nous sommes.

" C'est pourquoi ?": nous demande t elle discrètement comme si un doute à notre égard l'a mettait en garde. C'est une blonde, sa tête me dit quelque chose, il me semble l'avoir aperçu quelque part. Il est vrai que Hamid me parlait rarement de sa vie privée. Je devine que c'est sa copine.

"Bonjour madame nous venons voir Hamid, est il là ?": dis je calmement et avec un sourire comme pour lui faire comprendre qu'en nous ouvrant la porte elle ne risque absolument rien. Elle l'ouvre un peu plus toujours sous un air hésitant. Elle se demande certainement qui sont ces hommes qui débarquent un bon matin. Bon j'avoue je la comprends vu sous cet angle. Elle me regarde intensément. Elle me regarde davantage et ouvre les yeux d'un air étonnant comme si mon visage lui était un peu plus familier. Elle referme la porte pour la ré ouvrir entièrement et elle me dit avec un sourire: "ah mais vous êtes Ziad, entrez je vous prie !".

Nous franchissons le pas et atterrissons dans le salon. Au même moment Hamid débarque quelques peu affolé. "Mes tu es bête pourquoi tu leur as ouvert la porte ?": dit il nerveusement. La blonde se retourne vers lui et le regarde avec des yeux d'étonnement. Elle lui répond en hésitant, se rendant compte d'avoir mal fait les choses: "mais c'est comme même Ziad, l'homme d'affaire pour qui tu travailles..."