« Il vous suffit d'y aller en avion, si vous osez, marchez-y, et alors vous comprendrez ce qui se trame depuis tant d'années. »
C'est les dernières paroles qu'elle m'ait dite à propos de l'Extérieur, et je dois dire que je brûlais d'impatience de savoir ce qui s'y trouvait. Nous avions continuez de parler de tous et de rien, jusqu'à ce que je me sente mieux et que je retourne dans ma chambre.
Le matin, je sortis très tôt, sans vraiment donner d'explications, et empruntai un avion de chasse. Oui, il y avait des avions de chasses, car l'armée se trouvait au complexe, et oui, je l'ai pris seul, car je sais piloter des avions.J'avais appris à l'âge de quinze ans, en tant que copilote, et deux ans plus tard, je passais mon permis.
Je décollai, et survolai l'Interieur pendant une bonne heure. J'observais toutes ces cités, royaumes et villages, et je me dis que le régime de mon père n'était peut-être pas une bonne idée. Je me souvenais avoir survolé l'Intérieur aux côtés de ma mère il y a bien longtemps, et ce n'était pas aussi pauvre.
Je vis alors la Muraille, séparant l'Intérieur de l'Extérieur, gardée par des milliers de soldats.
Soudain, une fusée de détresse surgit devant l'avion, et je deviai brutalement. Les soldats me faisaient signe de m'arrêter, mais je les ignorais, et passai la frontière. Je regardais derrière moi, et vis qu'ils lancèrent des avions à mes trousses. Je profitais de leur distraction, pour foncer à pleine vitesse au loin.
Je regardai en bas, et ne vis rien d'autre qu'un sol noir.Je continuais, perplexe, et lorsque je fus bien assuré que plus personne ne me suivait, j'atteris.
Je descendai du chasseur, quand un flot de poussière m'assaillit les yeux. Je me les frottais en avançant, et lorsque mon pied se posa sur la terre ferme, j'entendis un craquement sourd. J'ôtai mes mains de mes yeux, toujours irrités, et vis alors sur quoi j'avais marcher ; je fis un bond en arrière, remontant un peu dans l'avion. Un crâne, noirci par le temps, s'était brisé sous mon pied. J'eus un hoquet de surprise, et regardais au loin, devant moi ; je ne vis que des squelettes calcinés, et des cendres. Il n'y avait que de ça ! Pendant toutes ces années, on m'avait dit que l'Extérieur était peuplé de monstres en tout genre ; un mensonge pour en couvrir d'autres... Le monde Extérieur était un monde fantôme...
Soudain, une ombre s'éleva devant moi, difforme, noire, et immense. Elle me fixait, du moins je pense car elle n'avait pas d'yeux, et tout à coup, elle cria ; un cri déchirant, inhumain, qui me détruisit les oreilles et je crus que ma tête allait explosé. Je vis alors des éclairs s'abattrent sur le monstre, et en un dernier cri, il se désintégra.
Je m'écroulai parterre, et n'entendais presque plus rien. Je regardai mes mains tremblantes, qui étaient couvertes de sang.
Quelque chose me toucha l'épaule, et je m'esquivai brutalement en me retournant ; trois hommes se trouvaient face à moi, l'un avec une espèce d'arme étrange, le canon encore fumant. Un avion de chasse se trouvait derrière eux ; les gars de la muraille...
L'homme armé donna l'arme à un de ses coéquipiers, et dis quelque chose que je n'entendis pas. Il me saisit par le bras et me força à monter dans leur avion. Il fit un signe à un autre, et celui-ci se dirigea vers mon avion.
- Vous êtes suicidaire petit gars, entendis-je soudainement dire l'homme qui me tenait.
J'entendais de nouveau ! Comment ?! Ah oui, ma régénération ultra-rapide de loup garou...

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Surnaturelle
FantasyLes morts se relèvent, et viennent chercher la dernière d'entre eux, la dernière des Surnaturels. Je suis un sang-mêlé, qui dans l'ombre, se bat pour la liberté ; je m'appelle Lassa Elros, et voici mon histoire.