Partie 16 : Seizième Allegro

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Pov Matthew :

J'ai encore merdé.

Julie avait mal interprété mon absence et se sentait rejetée.

Me voilà donc en train de réparer mes bêtises.

Faites qu'elle ne me claque pas la porte au nez... -Pensai-je en toquant à sa porte.

Ce fut son amie de l'autre soir qui me l'ouvra, souriante jusqu'aux oreilles.

- Matthew ?

- C'est exact. Vous êtes ?

- Aaliyah. Mais vous pouvez m'appelez Aly. - Me dit-elle en me tendant la main.

Je la serrai doucement, tendant la tête pour espérer voir surgir Julie.

- Julie est ici ?

Faites qu'elle ne soit partie...

- Bien sûr, entrez ! –Lança-t-elle en s'effaçant pour me laisser passer. Sa chambre est à droite.

Je hochai la tête en souriant et partis à la rencontre de mon petit oiseau.

Allez ma belle, ouvre-moi.

Je frappai discrètement à sa porte et entendis des pas.

Les yeux de Julie s'agrandirent à me voyant.

- Tu pensais que c'était encore des paroles en l'air, hein ?

La lueur dans ses yeux me le confirma.

Mince, comment suis-je censé la séduire si elle ne me fait pas confiance ?

- Sache que je suis toujours sincère en ce qui te concerne, petit oiseau.

Ses joues rosirent.

Elle ne sait pas comment réagir.

- Prête ?

Je m'emparai de sa main, joignant nos doigts.

Nous descendîmes et je remarquai que Julie ne portait que sa tenue de Danse.

Inquiet à l'idée qu'elle puisse prendre froid, j'enlevai ma veste et la lui posai sur les épaules.

Nous enfourchâmes ma moto et je souris en sentant son petit corps chaud contre le mien.

- Où nous emmènes-tu ? – Demanda-t-elle contre mon épaule.

Chez moi. Là où je voudrais que tu sois.

- Je veux te montrer quelque chose.

Il faut que tu comprennes à quel point tu es importante pour moi... à quel point tu me fais du bien.

Nous roulâmes silencieusement jusqu'à l'allée fleurie que je connaissais si bien.

Enfin à la maison.

J'aidai la demoiselle à descendre et nous nous arrêtâmes devant Hampstead Heath* et ses merveilles.

- C'est tout simplement sublime... Magnifique. -Murmura Julie en observant Londres depuis la grande colline.

- Je sais. Je viens ici aussi souvent que possible, dès que le temps m'offre cette possibilité.

Nous nous assîmes sur un banc, les yeux rivés sur la ville.

- J'aimerais t'avouer quelque chose...

Sa tête se tourna vers moi et, curieuse, elle me dévisagea.

Arabesque (tome 2) : Après deux ValsesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant