Entre Terre Et Lune

Chapitre 11

Tris

-Je voulais m'excuser et t'aider. Dit quatre en plongeant son regard dans le mien.

Il veut m'aider, qu'est ce que je répond?

Si je dis oui, les filles seront jalouses - car Quatre est devenue en une semaine le garçon le plus beau et populaire du lycée, toutes les filles sont 'secrètement amoureuses' de lui - et elles s'en prendrons encore plus à moi. De plus, les gens penseront que je suis trop faible pour me protéger seule et ça sera encore pire!

Si je dis non, je serai seule et sans aucune force de défense mais les choses ont plus de chances de rester comme elles le sont maintenant. De plus, la réputation de Quatre ne changera pas.

Mon coeur me dit de répondre oui mais est ce la chose la plus judicieuse à faire dans cette situation?

Oui ou Non. Non serai là décision la plus altruiste, dire oui serai être égoïste...

Choisi, vite.

-Desolé, mais je ne pense pas avoir besoin de ton aide. Di-je en fuyant son regard.

Mais j'échoue et je rencontre ses yeux remplit de douleur, le voir comme ça me brise. Je ne peut plus supporter de le voir comme ça.

-Merci.. c'est la seule chose que je dis avant de le laissé seul sur cette branche d'arbre...

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La journée a été longue et mon esprit n'a fait que repasser les événements du matin même et se concentrer pour éviter Quatre. La seule fois où je l'ai vu, ne regard se sont plongées l'un dans l'autre. Pourtant je m'attendais à trouver du mépris dans son regard mais il n'y avait aucune lueur de mépris mais du regret. Mais ce regret était bizarre, il était réconfortent.

Il faut avouer que depuis que Quatre c'est interposé pour me protéger les choses méprisantes se sont atténués.

Un vibreur me sort de mes pensées. C'est mon téléphone, alors je le prends pour répondre.

-Allô ?

-Oui, Béatrice, une seule personne m'appelle Béatrice, c'est maman. Je t'appelle pour te dire que je ne vais pas rentré à la maison ce soir, il y a une urgence à l'hôpital. Ça va aller ?

-Oui, ne t'inquiète pas. Tu rentre quand ?

-Demain, je pense que je dormirai à l'hôpital... Bon il faut que j'y aille. Bisous, ma chérie.

Je n'ai même pas eu le temps de répondre qu'elle a déjà raccrocher.

Quelques secondes plus tard une joie créé un feu en moi. Je vais être seule, je peut faire ce que je veux!

Il est 18h37, ce qui veut dire que le soleil ne va se coucher dans un peut plus d'une heure... Alors, je me précipite vers mon armoire pour pendre des vêtements un peut plus chaud et noirs. J'enfile mes vans noires et me précipite vers la porte d'entre avec ma planche de skate entre les doigts.

Quelques minutes plus tard je me retrouve à rouler à toute vitesse sur le bitume lisse et noir des routes vers un endroit que mon esprit ne connais que trop bien.

L'air qui me fouette le visage fait voler mes cheveux blonds. Le tremblement de ma planche à cause du bitume qui commence à être abîmé, provoque des chatouilles dans ma jambe gauche. Mon souffle commence à être irrégulier et les muscles de ma jambe droite tremblent à cause de l'effort.

Un cinquantaine de minutes se sont écoulés depuis mon départ et les maisons commencent à se faire plus rares. Derrière moi, les grands grates ciels au fenêtres-miroirs qui reflètent le ciel avec ses nuages tournant en un rose orangé, rétrécissent.

Plus je m'éloigne de cette ville remplit de mépris et de mauvaises pensés, plus je me sens libre, sereine et sans le poids de la faiblaisse qui m'empêchait de vivre.

Peu de temps plus tard le sol devient impraticable, alors je commence à courir avec mon skate dans la main.

A chaque fois que mes pieds frapent le sol, une onde de choc me traverse le corp. Je me laisse bercer par le bruit régulier qui tapent le sol.

La route se transforme peut à peut en un chemin de terre qui s'engouffre dans une forêt assez dense. Dans cette forêt, il fait sombre. Mais je me laisse guider par mon esprit.

Puis tout ce qui m'entoure se met à tourner, des branches me fouettent le visage, les mains, les jambes. Chaque pas provoque une vague de douleur insupportable. Avancer devient tellement difficile mais mes jambes continuent à m'élancer plus profond dans la forêt, comme si mon corp s'obstine à aller à un lieu précis.

Malheureusement, mes jambes ne peuvent plus soutenir mon poids et je m'écroule sur la terre humide.

Et je m'enfonce dans le crépuscule..

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Hey,

J'ai rien à dire mais, j'ai découvert il n'y a pas très longtemps une fanfic divergente pas très connue qui parle de divergente - bien sûr - et de loups (Perso j'adore ce mélange). Alors allez faire un tour, ça s'appelle Divergente-Wolfblood.
Pour toi, @TheLoneCrecsent!

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Sur ce,

<4