Sans lui..

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Je suis tombé complètement amoureuse de toi sans le vouloir,et plus les jours passe et plus ce que je ressent dans mon coeur pour toi s'intensifie. L'amour ça nous arrive comme ça, on croit juste que c'est de la merde. Que c'est simple mais en vérité   c'est savoir que l'autre est une part de vous, de votre âme et savoir ce qu'il ressent à chaque instant.

Je pensais que  je m'en sortirait jamais et puis il y a eu lui mon Jayden, mon quelqu'un qui a débarqué dans ma vie il y a maintenant 7ans, toi qui m'en a fait voir de toute les couleurs. Je peux le dire haut et fort, sans toi, je n'aurais jamais rencontré le grand amour. Parce que pour moi, malgré tout, je sais que c'est toi la personne avec qui je souhaite construire un avenir. C'est simple je t'aime. Parce que tu es la personne qui me correspond. T'es l'éclat de rire des gens, tes la douceur et la force, la beauté, une putain de belle contradiction. T'es ce que j'aime, ce que j'ai de plus beau. Ne me laisse pas, je veux découvrir tout les aspects de ton âme.

Mais tu es parti sans même me dire au revoir. Tu es partie en me laissant seul dans cette nuit d'été avec seulement ma vie pour m'accabler . Et tout a basculé.

Dans cette nuit d'hiver, je suis dehors, une bouteille à la main, je suis ivre. Mon Coeur bat, s'emballe, devient fou à chaque gorgée que je bois. Mon esprit n'existe plus, je suis comme aspirée par cette bouteille qui me fout en l'air. Dans un état second, complètement torché, éclatée, enivrée, je déambule, je hurle ton prénom. J'en oublie le mien. Alors je bois encore.
Pourquoi ? Oublier.
Quoi ? Moi même.
Pourquoi ? Parce que je suis un monstre.
Alors je hurle le tiens, pour me rappeler la personne que j'étais. Pour me faire sourire. Pour me faire vivre.

(Que suis-je sans toi ?)

Cette pensée m'effleure l'esprit, je bois pour la refouler. Le whisky traverse ma gorge, me brûle mais j'ingurgite sans broncher. Puis je hurle encore.

(Mon Coeur).

Je hurle encore. Je danse aussi, comme une folle, mes cheveux caressant la nuit, ils s'envolent, suivent mes mouvements. Ma tête tourne, je rigole, enfin.

(T'es où ? Mamour revient)

Je bois encore. Puis je hurle. Il n'y a personne. Encore une fois. Mes jambes me lâchent. Je tombe, la bouteille se brise tout comme mon esprit et mon corps. Je pleure. Et je continue de pleurer dans cette ruelle. Seule je pleure encore et encore jusqu'à l'aube. Sans toi.
Je retrouve peu à peu mes facultés. Je rentre et me prépare à une nouvelle journée de cour. Je les retrouves mes bébés. Elles ne me posent pas de question. Elles ne connaissent pas le pourquoi du comment. Elles s'imaginent seulement ce qui a bien pus se passer cette nuit. Tout ce qu'elle feront se sera de me redonner le sourire.

Puis j'ai passé mon temps à avoir peur. J'avais peur, peur que ça recommence, cette douleur. Cette douleur d'attendre, d'attendre, et d'attendre encore. Peur. Peur d'aimer à nouveau. Peur d'aimer à nouveau un homme qui me laisse sur le quai et s'éloigne sur un bateau..

Quoi qu'il se passe tu me rend folle. Mais complètement. Je t'ai quitté j'ai beau savoir que nous ne sommes pas fait l'un pour l'autre et pourtant je reste accroché. Je ne suis pas bien mais réellement pas. J'enchaine clope sur clope, joint après joint, verre après bouteille. Je n'arrive pas à t'oublier. Je reste, putain que je reste accroché à toi ! Bordel que je t'aime !! Mais même en étant plus avec toi tu me brise et bordel que tu me fait mal ! Je sais à quelle point je suis tombé bat à quelle point je te déteste, je te hais comme je t'aime. Et toi tu va bien, partout je vois que tu es heureux, on me dit que tu l'es. Et putain que j'ai mal de savoir que je ne suis rien. Putain que j'ai mal de savoir que tes mieux sans moi !!!

J'ai continué. J'étais triste, mais je ne le montrais pas. J'allais aux soirées, et je buvais, comme tout le monde, mais pas pour les mêmes raisons. J'ai bu pour oublier ton nom, oublier ton existence même. Mais l'alcool n'a pas arrangé le problème. Le seul nom dont je me souvenais, c'était le tien, et ton existence a pris toute la place dans ma tête.

Je n'oublierai pas. J'aime les souvenir que tu m'as laissés, je les extraits régulièrement de leur coffret, je les entretiens avec soins, je les polis, je les fait briller, je rouvre sans cesse les cicatrices, avec un plaisir masochiste, je ressasse, j'en ai conscience et un peu honte, aussi, quand je me surprend à sourire toute seule. Idéaliser, embellir, réécrire, je ne fais que ça et c'est tombé sur toi.

Je me disais que le mieux serait peut être de ne plus jamais aimer. Pouvoir tout effacer, oublier les promesses, recracher ce poison au goût de trahison. C'est se que je fut à tout les garçons qui se sont approchée un peu trop prêt de moi. Je réapprenai sa contrôler les battements de mon Coeur quand je pensais apercevoir ton âme au détour d'un carrefour. Par pitié ne pas le voir lorsque je ferme les yeux. Et surtout hurler que l'on est en colère, qu'on nous ai tromper.

Tu étais l'imprévu qui fait du bien la où ça fait mal, comme une claque sauf que si j'avais dû faire un retour dans le passé je me la serais prise quand même. Ça aurait valu la peine. Tu en vaux la peine, c'est des mots que tu ne lira jamais, mais j'ai même pas besoin de réfléchir quand mes doigts glissent sur le clavier. Ca vient tout seul et je ne peux plus m'arrêter un peu comme sur ton corps tu vois.

Mais il a toujours eu cette façon d'être encore là. Au fond de mon Coeur, de prendre juste un peu de place. Pas assez pour que j'en tombe amoureuse à nouveau, mais juste assez pour ne pas l'oublier.

Dans cette situation je remercie le diable de m'avoir accorder la présence de mes bébés.

Les âmes de mon coeur.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant