Sentiments incontrolable.

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"-Coucou, ça va? Ca fait longtemps!
-Désolée ce n'est pas elle...C'est trop tard. Elle est partie. Elle nous a laissé. Elle t'a attendu pendant de longs mois, tu sais? Je n'ai jamais vu quelqu'un aimer ainsi. Je crois que j'ai tout dit...Au revoir..."

Il partie à sa recherche et la trouva sur le chemin qui la menait à son lycée. C'est là que je le vis.

Je pose mes mains sur mes oreilles, je hurle dans un langage que personne ne comprenait, je sers les poings, j'enfonce mes ongles dans ma chair jusqu'à saigner, jusqu'à pleurer, jusqu'à me péter les dents à force de les faire grincer, je me mis à crier:

- Dégage, putain dégage, dégage, dégage, [•••], dégage.

Il me regarde, les bras ballants, la gorge sèche, les larmes absente.

Il pensa "je pleurerait ce soir, ouais quand les lumières seront toutes éteintes et que le noir engloutirai petit à petit chaque parcelle de la pièce comme de mon âme."

Je la regarde, debout, là, devant moi, je regarde ses  yeux fermés et toutes les petites rides autours, je regarde le mouvement de ses lèvres, je regarde ses phalanges devenir blanches à force de trop serrer. Et je l'aime. Je l'aime et je voulais lui dire, d'une voix brisée, lui murmurer. Je voulais lui cracher que c'était de sa faute tout ça, qu'elle a débarqué comme ça, qu'il a rien pu faire, qu'elle lui a dit " je vais te sauver " et qu'elle la sortie de là, de toute cette merde, cette spirale sans fin, ce goût de destruction, il voulait lui dire tout ça, qu'elle foutait le feu a l'intérieur de lui, que son Coeur cramait à chaque regard, que sa lèvre pissait le sang à force de là déchirer avec ses dents, il voulait lui dire, ouais, qu'elle le rendait dingue, putain, elle le rendait barge. Il en avait rêvé de lui dire. C'est là qu'elle pris la parole de sa voix brisée mélanger à ces larmes :

- Je deviens déglingué, je t'attend sans arrêt, t'es pas là putain, t'es pas là, je regarde à la fenêtre à chaque inconnu qui passe, je t'attends sans arrêt, t'es pas là putain et j'en crève, tu comprends ? Y  a ce truc qui me dévastes dedans, comme si tu empoignais mes poumons de toutes tes forces, et t'es pas là et je t'attends, le monde tombe, je passe des heures à fixer le plafond blanc pour redessiner tes sourires, je passe des nuits à lutter contre la folie, je t'attend, je passe mon temps à faire ça. Tu ne viens pas putain, t'es pas là.

Je voulais lui répondre qu'elle me rendait malade. Que c'était trop grand. Que c'était trop, mais qu'il voulait la sauver comme elle l'avait fait, qu'il voulait la prendre dans ces bras. Elle pouvait bien me foutre des coups de poings, des coups de tête, des coups de dents, elle pouvait bien s'écrouler, lâcher prise en s'agrippant à moi comme si c'était sa vie, elle pouvait faire tous ce pensait, je voulais lui faire comprendre, à elle, que je ne la lâcherai pas, parce que j'en suis incapable, parce que tout, sans elle devient inanimé.

Mais je la regarde les bras ballants, me faisant violence pour ne pas pleurer.

J'avais ouvert les yeux, je savait. Je sentais aussi, l'ouragan, la tempête, le sentiment trop grand pour nous, je savais qu'avec cette chose il serait toujours dans le "trop". Je savais. Et lentement les tremblements s'arrêtaient, et doucement je relevais la tête. Et délicatement c'est moi, la petites, la minuscule et l'orage, c'est moi qui le sera de toutes mes forces. Parce que peut importe ce qu'il se passera demain oú même ce qu'il se passait hier, je savais que c'était lui, le foutu sens à ce bordel insensé.

Il me murmura ces paroles dans un soufflement dans mon cou, je ne les oublierai jamais:

-Je vais la recoudre, ta vie, je ferai de mon mieux, c'est promis, tous les petits fils qu'ils ont pris un malin plaisir à arracher, toutes les déchirures qui font sur ton cœur de larges plaies, laisse-moi tout réparer.

Et je le laissa faire j'avais confiance en lui. Il parti et je continua à aller en cours. J'avais certaines choses à tester avec mes bébés.

Les âmes de mon coeur.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant