Les âmes de mon coeur.

Risque ou péril.

La douleur m'envahit, mais s'estompe petit a petit. Je savais que c'était  lui mon amour. mais il ne savait rien de mon passée, rien de mes sentiments.

J'avais peur de sa réaction, de la douleur qu'il ressentirait. J'avais peur qu'il me rejette qu'il pense qu'après tous se qui c'est passé j'étais vraiment conne de le reprendre. J'avais peur qu'il culpabilise pour rien. je n'est toujours pas réussi a vivre avec mon passé mais je suis assez sereine pour l'assumer en le gardant le plus cachée possible. J'ai peur que lui, après ma confidence me raconte son passé. je ne voulais pas l'entendre je le connaissais, je ne voulais pas savoir combien de verre il a bu, combien de clope il avait fumé et encore moins le nombre de fille qu'il a réussi a avoir.

Je prend mon téléphone et commence à écrire. Je lui écris toute ma vie.

- J'ai grandi avec mon père. Il m'a toujours traité comme une princesse c'est pour sa que je ne lui dirais jamais rien. Je n'est jamais aimé ma belle-mère. Elle me frappait lorsque j'étais petite et ne touche même pas ces fils. J'ai toujours eu peur de mes grands parents lorsqu'ils buvaient devant moi. Je ne savais de quoi ils étaient capable sous l'emprise de l'alcool. Je m'en suis toujours pris plein la gueule mais chaque matin je souriais. Mon bonheur s'était d'entendre le rire des gens. J'arrivais à vivre. Oui je vivais. Mais il y a eu un accident. Elle est morte ma grand-mère est morte. Elle est partie du jour au lendemain et la çà a été la chute. On a la même façon d'affronter le deuils. Pendant un mois je n'est pas ouvert la bouche pas un seul sin n'est sortie. Puis j'ai commencé à avoir la haine. La façon dont ma mère aime mes sœurs et que moi je n'existe pas. La façon dont elle est partie. La façon dont vous m'avez abandonné. L'envie de mourrir de mon grand-père. Le sang coulée, essuyé, nettoyé. L'hypocrisie de ma famille. La perte de mon père. Je ne me suis jamais sentie aussi seul que durant cette année. Ensuite elle ma relevé. Cette ange ma relevé, elle m'a montrer comment survivre. C'est là que j'ai changé. Je le suis mise à fumer, a bédaver, à boire, à me foutre en l'air. Je suis partie en live je ne contrôlais plus rien, je ne ressentais plus rien. Je l'ai tromper un nombre incalculable de fois. Mais le nombres ne surpassera jamais le nombre de fille que tu as eu.
Maintenant je survie. De temps en temps la dépression s'éloigne de moi puis reviens s'accrocher à moi. Elle ne me lâche pas et j'ai peur pour toi. Tu ne peux pas me sauver tu peur ton temps.
- Je te comprend maintenant. Je comprend pourquoi tu es tombé dedans pourquoi tu as fait sa pourquoi tu es comme ça.

Il est toujours là. Après tout il est là. Il est sûr de ce qu'il veut. Il imagine un avenir, il est posé, il a fait son ultime choix.
Mais moi ? Quelle choix ai-je fait ? Aucun. Je ne peux en faire, moi je suis perdu, complètement paumé. Je ne vois même pas les heures qui suivent, comment imaginer un quelconque avenir ? Et puis j'ai peur. Je ne suis pas prête. Je ne suis pas confiante. Je ne peux pas avancer dans notre relation mais je ne peux pas le perdre.
J'en sais rien. J'ai peur d'être bloqué et de ne plus savoir avancer.

J'ai l'impression de ne pas être heureuse. J'ai l'impression de me perdre, que mes sourires sont de plus en plus horrible, de plus en plus faux. Et sa me tue parce que tu ne le vois pas.