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Je me levai toujours avec le téléphone de Braden dans la main. Je voulais des réponses à mes questions et j'allai en avoir. J'entrai dans l'appartement et trois paires d'yeux se posèrent sur moi. Braden vit rapidement son téléphone dans ma main et il devint livide. Il devait vraiment avoir quelque chose à se repprocher vu sa réaction. Il se leva de sa chaise et il s'approcha de moi. Je me reculai et je lui lançai:

- Il faut qu'on parle.

Je partis ensuite dans la chambre de Joshua. En passant, je vis le regard que s'échangèrent Joshua et June. Ils ne comprenaient pas ce qu'il se passait. Je ne me retournai pas pour voir si Braden me suivait. Je le compris quand je l'entendis fermer la porte de la chambre derrière lui. Je finis par lui faire face.

- Avant que tu m'engueules, je voudrais m'excuser, commençai-je. Je ne voulais pas regarder mais il a vibré dans ta poche. Je suis du genre curieuse. Maintenant, tu vas me dire depuis quand tu reçois des messages de menace?
- Depuis un moment.
- Pourquoi tu n'en as pas parlé?
- Pour le dire à ton oncle comme l'a fait mes parents? Je crois que ce n'est pas la peine puisqu'il a déjà envoyé Jake, mon nouveau chauffeur.
- Comment le sais-tu?
- Figure toi que je fais toujours des recherches sur les gens qui m'entourent.
- Donc, tu le savais pour mes parents et pour le bébé.
- Je savais que tes parents étaient morts mais je n'en connaissais pas les circontances. Pour le bébé, je ne le savais pas.
- Depuis quand es-tu au courant?
- Depuis que ton frère s'est fait agressé. Je vous ai vu parler sur le parking. J'ai trouvé ça bizarre que mon chauffeur vous parlait. De plus, j'ai vu comment il te regardait.
- Il ne se passe rien entre Jake et moi. Il est en quelque sorte mon coéquipier et un peu mon grand frère de subtitution. Mais ne crois pas que je me suis rapprochée de toi parce que mon oncle me l'a demandé.
- Je le sais. Ton oncle t'a mis sur une autre mission. Et je suis au courant de la personne qui a agressé ton frère. Par contre, je ne savais pas qu'Amy était sa complice.
- Je n'y crois pas. Moi, qui me sentais coupable de te cacher mon passé. En fait, tu le connaissais. Encore une fois, je suis encore trop naïve.
- Ne dis pas ça. Qu'était marqué dans le message?
- Il y a une photo de moi et on te menace de s'en prendre à moi.
- Putain.

Je m'assis sur le lit alors que mes jambes avaient du mal à me porter. Tout ce que venait de me dire Braden m'avait un peu anéanti. Ce dernier se mit à faire les cents pas tout en murmurant quelque chose. Je ne comprenais pas ce qu'il disait. Au bout de quelques minutes, Braden s'arrêta et il se tourna vers moi.

- Viens avec moi sur mon île en Grèce, me dit-il.
- Quoi?! Tu ne peux pas être sérieux.
- Si. J'ai besoin de prendre des vacances. Et puis si on s'éloigne, peut être qu'il nous oublieront.
- Tu crois que la fuite est la meilleure solution.
- Je ne sais pas. Mais j'ai besoin de m'éloigner d'ici.
- Pourquoi je viendrais avec toi? Tu crois que tu pourras me protèger?
- Oui. Je tiens à toi et je ne veux pas qu'il t'arrive quelque chose.
- Je suis très bien ici. Et je sais me protéger. Je suis entrainée pour ça.
- Je ne sais pas l'expliquer mais je ne partirai pas si tu ne viens pas avec moi. Je ne pourrai pas profiter du soleil si je te crois en danger.
- Mais tu ne me connais à peine.
- On en a déjà parlé. Et puis maintenant, je te connais un peu plus.
- Parce que tu crois que faire des recherches sur moi et connaitre mon passsé te permettent de me connaitre vraiment.
- Leena, fais moi confiance.
- Comment je pourrai te faire confiance après ce que tu viens de me dire.

Je me levai du lit. Je retirai sa veste et je la posai avec son portable sur le lit avant de quitter la chambre. Je ne savais plus où j'en étais. Je partis dans la salle de jeux. Je pris une manette et allumai la console. Il fallait que je me change les idées et que je me concentre sur quelque chose pour ne pas réfléchir sur ce qu'il vient de passer. J'étais tellement concentré sur le jeu que je n'entendis pas la porte s'ouvrir. Je ne remarquai la présence de ma meilleure amie que lorsqu'elle se posta dans mon champ de vision. Elle avait posé les mains contre ses hanches et elle fronçait les sourcils. Son regard s'adoucit quand elle vit mon regard baigné de larmes. Je m'étais même pas rendu compte que je pleurai. Je lâchai la manette et June s'assit à coté de moi. Elle m'ouvrit ses bras et je m'y réfugiai. Je me remis à pleurer. La fatigue devait influencer mes larmes. Je finis par me calmer et me séparer de June.

Protection RapprochéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant