CHAPITRE SEPT

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Louis Tomlinson.

J'attends, comme un con, depuis pratiquement 20 minutes. Je n'arrive pas à me décider à partir, ou à retourner le chercher. J'ai eus le temps de fumer 5 cigarettes, mon paquet est presque vide. Je ne fumes pas autant en général. Je sursaute en sentant un corps se laisser pratiquement tomber à côté de moi.

- Désolé, on m'a retenu.

Comme moi, il appui son dos contre le mur. Ses yeux brillent toujours autant, et il a remplit son verre avant de venir. Nos genoux relevés se touchent, mais je n'arrive pas à bouger.

- Tu voulais quoi ?

Je tends le bras et récupère son verre, il ne proteste pas.

- Je crois que t'as assez bu. Qu'est-ce-que c'est ?

Il sourit et croise ses bras sur ses genoux.

- Un p'tit mélange.

Je porte le verre à mes lèvres et avale une gorgée. L'alcool me brûle la gorge, mais c'est finalement agréable. Harry récupère son verre, et pose ses lèvres à l'endroit où j'ai posé les miennes. Je frissonne en le regardant boire.

- Alors, qu'est-ce-que tu voulais me dire ?

Ses lèvres sont encore humides de sa boisson. Je tourne rapidement la tête et tente de me remettre les idées en place.

- Pourquoi t'as choisis psycho ?

- Il fallait bien que je choisisse quelque chose.

Il répète les mots qu'il m'a dit la dernière fois.

- Arrête de te foutre de moi.

Harold sourit et croise ses bras sur son torse.

- Sinon quoi ? Tu ne peux pas m'obliger à parler Louis.

Il a cette lueur provocante dans le regard qui me retourne. Pourquoi est-ce-qu'il a autant bu ? Je remarque que mon regard a dévié sur ses lèvres. Harry le voit aussi, et un sourire étire son visage, avant que ses dents ne coincent sa lèvre inférieure. Merde... Je serre les dents, mais n'arrive pas à détourner mon regard.

- Harry...

- Mmh ?

Il rigole et relève son verre pour boire, sans me lâcher du regard. Ses yeux verts sont entrain de me rendre dingue. Lorsqu'il repose son verre contre sa jambe, sa langue passe sur sa lèvre. Il est entrain de me provoquer. Je sursaute en sentant ses doigts effleurer le côté extérieur de ma cuisse. Je tourne la tête pour échapper à son regard. Je ne peux pas faire ça, il a trop bu, et moi aussi...

Un cri m'échappe quand je sens ses lèvres humides se poser à la base de mon cou. Il rit et appui son front contre mon épaule.

- T'aurais dû voir ta tête.

- Connard, je marmonne.

Du coin de l'œil, je vois son sourire s'agrandir. Je tourne la tête et il se recule légèrement. Nos regards s'accrochent encore une fois, et je sens un frisson me parcourir le dos. Merde ! Tant pis pour les conséquences. J'ai l'excuse de l'alcool, non ? Mon visage se penche vers le sien, je pose mes lèvres sur le bas de sa mâchoire, et descends doucement sur son cou. Je mordille sa peau, et tourne légèrement mon corps vers le sien pour avoir un meilleur angle. Sa main agrippe brusquement mon genoux, et je crois qu'il va me repousser, mais il tourne son visage vers le mien pour que sa joue effleure ma tempe. Je continue à maltraiter sa peau, ses yeux se ferment doucement.

- Louis...

Je souris. Ma main se pose sur sa nuque alors que je remonte mes lèvres vers sa joue, après avoir marqué son cou. Ses doigts serrent davantage ma rotule, tandis que les miens jouent avec une de ses boucles. Je ne suis qu'à quelques millimètres de ses lèvres, quand je me recule, et colle mon front au sien. On ouvre les yeux quasiment en même temps. J'ai peur. Est-ce-qu'il en a vraiment envie ? Moi, je ne me pose même plus la question. Mais je ne suis pas tout seul dans cette histoire. Ses yeux verts me fixent. Je n'arrive pas à savoir ce qu'il pense. Je vois une lueur passer dans son regard, mais avant que j'ai pu comprendre ce qu'elle voulait dire, il me jette le reste de son verre à la figure. Je me recule aussitôt, sous le choc.

If I could fly, I would fly with you [L.S]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant