CHAPITRE VINGT-HUIT

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Harry Styles.

Louis ne tient pas en place. On vient de rejoindre les gradins du stade, et le match va bientôt commencer. Il a été infernale toute la journée. Pire qu'un gosse, vraiment. 

- Lou, arrête de bouger.

Je pose ma main sur sa cuisse pour le canaliser un peu. Mais il en faut plus pour canaliser Louis Tomlinson. 

- Mais tu te rends pas compte ! C'est quand même...

Je le fais taire en l'embrassant. Ça, au moins, ça marche tout de suite. Notre baiser s'intensifie rapidement, et il pose sa main sur mon cou.

- Il faut que je te dise quelque chose, je souffle contre ses lèvres.

- Mmh, quoi ? 

Ses doigts chatouillent ma peau, et il continue de picorer mes lèvres. 

- Je suis d'accord.

- Pour ? 

- Emménager avec toi. 

Un immense sourire étire son visage et il m'embrasse encore, jouant avec une de mes boucles sur mon épaule.

- Je t'aime, chuchote-t-il.

Je répète ses mots sur le même ton et l'embrasse une dernière fois avant de me rasseoir correctement. Je croise un regard sombre, que je connais malheureusement trop bien. Qu'est-ce-qu'il fait là ? Il se tourne vers la personne qui l'accompagne et me jette un dernier regard avant de s'asseoir aussi. J'essaye de rester calme, prend la main de Louis pour entrelacer nos doigts. 

...

Je n'arrive pas à suivre le match. Déjà qu'en temps normal, j'ai du mal, mais là c'est encore pire. C'est moi qui n'arrête pas de gigoter maintenant. 

- Ça va pas ? demande Lou en passant sa main sur mon genou une fois la mi-temps annoncée.

- Si, ça va. 

Je lui fais un petit sourire et l'embrasse rapidement. 

- Ok. Je reviens, faut que j'aille au toilette. 

Louis se lève et remonte les gradins. Je soupire et passe ma main dans mes boucles. Il est à moitié tourné vers moi, et ça me stresse énormément. Louis revient vite heureusement, et avec deux bières.

- Je vois bien qu'y a un truc qui vas pas. Tu t'ennuis à ce point là ? Tu veux qu'on rentre ? 

- Non, t'inquiète pas. Je t'ai dis que je serais là, non ? 

- Mais t'étais pas obligé.

Je souffle, parce-qu'il a insisté l'autre jour pour que je l'accompagne. Je préfère ne rien dire, je suis trop tendu. Le match reprend heureusement. 

...

Le match dure une éternité, mais heureusement, l'équipe que Louis préfère gagne. Au moins, il a apprécié son cadeau. On est rapidement sortit heureusement. En arrivant sur le parking, je suis à moitié soulagé. Le portable de Louis sonne et il le sort de sa poche.

- C'est mon père. Il doit être carrément déçu.

D'après ce que j'ai compris, Mark supporte l'autre équipe. Louis décroche rapidement.

- T'es dégoutté avoue. 

Mon Lou éclate de rire et sort son paquet de cigarette pour en allumer une.

- Tu penser vraiment que j'allais partir comme ça ? 

Je soupire et me tourne lentement pour voir Desmond Styles, mon "père".

If I could fly, I would fly with you [L.S]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant