CHAPITRE DIX-NEUF

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Harry Styles.

- T'es trop nul, regarde, c'est comme ça.

Je prends le tournevis des mains de Louis pour rectifier ses bêtises.

- Mais c'est de ta faute ! Si t'avais pas perdu la notice on aurait fini depuis bien longtemps.

- N'importe quoi. Pas besoin de notice.

- Ouais, c'est pour ça que tu galère.

- Je galère pas.

Pour le contredire, j'arrive enfin à accrocher ce foutu vis. Louis a cassé le placard de sa cuisine, et il a fallut évidement le changer. Et monsieur n'y arrivait pas tout seul, alors il m'a appelé à 23 heure 30, un mercredi soir pour venir l'aider.

- Tu veux que je te dise ? Heureusement que tu sors pas avec une fille, parce-que c'est clair qu'elle serait encore moins bricoleuse que toi. Et t'aurais pas eus de meuble avant un moment.

- Très drôle.

Il récupère son tournevis et regarde le placard. C'est le bordel partout dans sa cuisine.

- Et t'imagine si en plus elle était plus petite que toi ?

- Stop ! Stop ! Stop ! Interdiction de se moquer de ma taille.

Je ris et attrape ses hanches pour l'attirer contre moi.

- J'aime ta petite taille.

- Tu l'as déjà dis, mais tu te moques quand même.

- Tu l'as fais exprès hein ? De m'appeler maintenant, alors qu'on avais dis que je dormais chez moi ce soir.

- Non, c'est pas vrai. Mais j'arrivais pas à dormir alors j'ai voulu monter le meuble et voilà.

Quelle mauvaise foi, non mais franchement !

- Ok, donc maintenant que c'est fait je peux y aller ?

- Ben... il est tard... C'est risqué de conduire de nuit comme ça, alors qu'il y a encore de la neige.

Je ris doucement et attrape sa lèvre entre mes dents. Il gémit, collant nos bassins l'un contre l'autre.

- T'es pas du tout crédible bébé.

- Bébé ?

- Mmh, t'aime pas ?

Nos nez se frôlent, mais nos lèvres ne se touchent pas.

- Si, j'adore, chaton.

Je me recule un peu.

- Je suis pas un chaton.

- Si, t'as une tête toute mignonne ! Et tu crois que je suis un bébé moi ?

- Si, t'es mon bébé.

- Waw, dis pas ça... J'ai l'impression d'entendre ma mère.

Je ris et pose quelques baisers sur son cou. Il frissonne et sa main agrippe ma hanche, alors que je plaque son bassin contre la table de la cuisine.

- Je peux dire que t'es à moi quand même ?

- Mmh, si je peux dire la même chose de toi.

J'embrasse sa lèvre qu'il mordillait. Un gémissement lui échappe et je souris. J'avais déjà sentis son érection grâce à son jogging gris qui le moulait un peu trop.

- T'es sûr que t'as appelé juste pour le meuble ?

Je frotte ma joue contre la sienne, sa barbe me piquant légèrement. Ses doigts s'enfonce dans le creux de mes hanches.

If I could fly, I would fly with you [L.S]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant