Précédemment, dans le chapitre 08
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La soirée s'est finalement bien terminé, nous avons mangé un couscous qui était délicieux, il nous a même assommé et avec la fatigue de la route et de l'emménagement c'était encore pire. J'ai discuté un petit peu avec Kalissa et Kawthar, ce sont des filles vraiments gentilles et douces, ça changeait complètement du comportement désagréable de Kahina que je supportais tous les jours. Un peu de douceur ne fait jamais de mal. Autrement, le reste de la soirée je suis restée silencieuse, lorsque Khalti Yasmina me posait des questions je répondais brièvement par politesse ou je me braquais, je n'aime pas du tout parler de moi. Khalis aussi était silencieux, il m'intrigue de plus en plus, surtout ces yeux noirs intenses et profond et il y a une petite partie de moi qui a vraiment envie de le découvrir mais fierté quand tu nous tient...
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« Nour-Firdaws - 09 »
Idriss - ALLEZ NOUR, PLUS VITE, PLUS FORT
Moi - (prenant une pause) Non j'en peux plus Idriss
Idriss - Non non allez tu ne t'ai pas assez dépensé là, on est là pour vider ta peine, ta colère, t'en as besoin, défoule toi, montre moi ce que tu es capable de faire
Moi - Je n'ai pas envie de te faire du mal Idriss
Idriss - J'suis pas un tahane alors n'hésites pas dans tes coups, penses à ce qui te fait mal, libère toi
Je me relève de ce ring de boxe en soufflant un bon coup, il a peut-être raison, j'ai besoin d'extérioriser ma colère, ma peine, mais j'ai la crainte de faire un faux mouvement et de taper le plus fort possible à lui en couper le souffle. La salle de boxe était presque vide, un troupeau de garçon étaient seulement à l'entrée, j'ai même pu apercevoir Khalis nous observer
Idriss - C'est bon t'es prête? N'hésites pas dans tes coups, je sais me défendre
Moi - T'es sûr hein? Ne viens pas pleurer à la fin
Idriss - Moi pleurer? (riant aux éclats) JAMAIS NOUR !! Allez, c'est parti, n'oublies pas de penser à ce qui te met en colère ou ce qui te rend triste, ne penses pas que c'est moi face à toi, imagines plus tôt que c'est un inconnu c'est bon?
Moi - Saha Khoya, mais ne me fais pas regretter hein !
Idriss - T'inquiètes. Allez go
On commence à tourner en rond tout en se regardant dans les yeux, il avait ce petit sourire narquois qui m'énervais
Idriss - (m'envoyant un coup) Alors Nour? T'es devenue faible?
Moi - (commençant à m'énerver) J'suis pas faible
Idriss - Alors montres moi ce que tu as dans le ventre
Je lui envoie un crochet qu'il esquive rapidement et m'envoie un uppercut, il me fait mal celui là mais je prend de nouveau sur moi, je continue d'encaisser les coups, il me disait des paroles pour que je puisse réagir, dans ma tête c'était Bagdad, je pensais en même temps à mes parents, je commence à lui rendre ses coups de plus en plus fort sans m'arrêter et lui de même, dans ma tête je ne voyais que les visages de mes parents, le dernier que j'ai pu voir lorsque nous étions à Genève et sans que je m'en rend compte, la colère s'est emparée de moi, Idriss m'avait bien dit de me défouler alors c'est ce que je vais faire, j'ai envie de tout extérioriser sans relâche, ça me ferait sûrement dû bien, je me sentirais peut-être mieux après ça. J'utilisais toutes les techniques d'attaque et de défense comme il m'a appris, il se débrouille trop bien l'enflure et ça me montait vraiment à la tête, je veux qu'il voit que je progresse, que moi aussi je peux faire mal dans mes coups. Je devenais de plus en plus rapide, mes coups fusaient dans tous les sens, je ne comprenais pas ce qui se passait, c'était comme si je ne controlais plus mon corps, qu'il ne m'appartenait plus. Dans ma tête, je n'avais qu'une question c'était "POURQUOI EUX?" et personne avait la réponse, ça me mettait hors de moi, d'un seul coup, je lui met un grand coup dans son ventre, je n'ai pas dû contrôler ma force car je vois qu'il se plie en deux, le souffle coupé et il finit par tomber à genoux ce qui m'a vite remis les pieds sur terre, je jette mes gants et me précipite sur lui en paniquant
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« Nos Coeurs Balafrés »
Aktuelle Literatur« Nos Coeurs Balafrés » Je vivais une vie normale, de rêve, de Princesse aux côtés de mes parents, dans notre petit pavillon près de la citée de mon meilleur ami, j'avais tout pour être heureuse mais il a fallu seulement un jour, une minute, une sec...