Précédemment, dans le chapitre 50
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Ma grand-mère - De là où ils sont, ils te regardent et sont fiers de toi alors continues ce que tu as toujours fait sans pour autant lâcher les bras. La vie n'est qu'éphémère et tôt ou tard, lorsque notre heure viendra, nous quitterons également la vie pour rejoindre le Tout Puissant Allah Azawajel In Shâ Allah.
Nous discutons encore quelques instants jusqu'à ce que nous regagnons l'intérieur de la maison, l'ambiance était triste par rapport à tout à l'heure, les petites soeurs de mon père pleuraient, Khalti Nejma leur a sans doute expliqué la situation.
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« Nour-Firdaws - 51 »
Nous sommes enfin rentrés à l'hôtel, durant l'après-midi, j'ai appris à faire connaissance auprès de quelques membres de ma famille en particulier mes tantes, elles habitent toujours en Haute-Savoie avec leurs petites familles et les soeurs de ma grand-mère, à mon plus grand étonnement habitent près de Dunkerque, à trois-quarts d'heures de chez moi.
Ma grand-mère, malgré sa tristesse d'avoir perdu son fils ne voulait plus me lâcher, elle voulait que je passe le restant de mon séjour dans sa maison mais je ne voulais pas laisser ma famille d'accueil soit Khalti Nejma, Khali Ahmed, Idriss et Kahina même s'ils insistaient. Néanmoins, je lui ai promis de revenir aussi souvent que possible.
Nous profitons de cette douce chaleur du soir pour marcher sur le sable fin de la plage de Sfax, je marche aux côtés de Khalti Nejma, bras dessus, bras dessous tandis que Khali Ahmed, Idriss et Kahina marchent un peu plus loin devant nous.
Moi - Comment tu as su le lieu où ma grand-mère habitait?
Khalti Nejma - Rappelle-toi que j'ai été très proche de ta mère Allah y Rahma, c'est elle qui m'a dit que ta grand-mère avait une maison à Sfax il y a très longtemps et la dernière fois, en faisant le tri des papiers dans ma chambre, je suis tombé par hasard sur l'adresse, c'était l'écriture de ton père. Je sais que tu as toujours voulu les rencontrer même si tu ne disais rien, j'ai pensé que tu te sentais prête de les affronter, c'est pour ça qu'on a organisé ce voyage en Tunisie, tu es assez grande pour comprendre la situation et je pense que tu étais prête à les rencontrer.
On s'arrête et je la prend dans mes bras.
Moi - Tu es la meilleure. Je ne cesse de remercier Allah Azawajel de vous avoir mis sur mon chemin, je ne sais pas ce que je ferai et ce que je serai devenue sans vous.
Khalti Nejma - Je t'ai promis que je prendrai soin de toi jusqu'à ce qu'un homme viendra demander ta main, je t'ai toujours considéré comme ma deuxième fille même si nous ne sommes pas liés par le sang.
Moi - Je t'aime Yemma, par Allah je t'aime de tout mon coeur et ça, jusqu'à mon dernier souffle.
Je lui souris de toutes mes dents et lui embrasse tendrement le front. On se détache l'une de l'autre mais deux imbéciles nous sautent dessus jusqu'à ce qu'on tombe tous les quatre sur le sable. Idriss et Kahina sont complètement morts de rire.
Khalti Nejma - (criant sur eux) BANDES DE KELBS VOUS ALLEZ VOIR SI JE ME LÈVE ! WELD EL HARAM, BENT EL HARAM ! CES QUOI CES ENFANTS N3AL MOK !
Idriss - N3al Mok? Mais c'est toi notre mère je te rappelle et je ne suis pas un fils de haram, je suis né dans le halal Yemma ! (rire)
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« Nos Coeurs Balafrés »
Genel Kurgu« Nos Coeurs Balafrés » Je vivais une vie normale, de rêve, de Princesse aux côtés de mes parents, dans notre petit pavillon près de la citée de mon meilleur ami, j'avais tout pour être heureuse mais il a fallu seulement un jour, une minute, une sec...