« Nour-Firdaws - 10 »

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Précédemment, dans le chapitre 09

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Khalis - T'as raison, ne changes pas ton point de vue et ne te prends pas la tête pour ces bails, ça sert à rien de courir après le love

Moi - Ouais...

Je ne savais plus quoi dire d'autre, c'est la première fois qu'on engage une vraie discussion ensemble ou plutôt qu'on se met à parler, ça me fait tout drôle parce qu'il est vraiment mystérieux, il ne s'ouvre pas beaucoup voir même pas du tout, je ne sais pas s'il se sent forcé parce qu'on va devoir se supporter l'un à côté de l'autre toute l'année. Plus les jours passent et plus il me donne envie de le découvrir, d'en apprendre d'avantage sur lui, ce n'est pas mon genre d'être curieuse mais lui, il a ce quelque chose que les autres n'ont pas, il me trouble énormément, il en sait pas mal sur moi alors que je ne sais rien de lui... Il me donne du fil à retordre, ça va être compliqué, je le sens

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« Nour-Firdaws - 10 »

-| DANS LE FUTUR |-

- Nour, tu sais j’aime un garçon mais je ne sais pas comment le lui dire

Moi - Ah oui? Et c'est qui ce garçon?

- C'est ****

À l’entente de ce prénom, je ressens des picotements dans mon coeur, mon estomac se retourner, je ne sais pas ce qu'il m’arrive mais je ne me comprends pas, pourtant c’est mon frère, ça ne devrait rien me faire

Moi - Euh… Ah bah… Je ne sais pas quoi te dire *** wAllah là ça va être compliqué. Et ça fait longtemps?

- Assez pour que je l’aime comme une folle…

-| RETOUR DANS LE PRÉSENT |-

Il est sept heures du matin, tout le monde dort, j’enfile mes baskets et sors du bâtiment. Un vent de fraîcheur balaie sur mon visage, cela me procure du bien être, il ne fait ni trop chaud, ni trop froid. J’allume mon iPod et lance une musique aléatoire. Je m'échauffe rapidement les muscles et je commence mon footing matinale, il n’y a rien de mieux que de se mettre en forme de cette façon, ça me permet de démarrer une bonne journée et surtout d’être dans mon petit monde, de m’évader pendant une demi-heure dans le grand parc qui se situe à cinq minutes du quartier. Pour moi ce n’était qu'un moment éphémère où j’oubliais toute la réalité, mes parents étaient encore présents, ils n’avaient pas quitté ce monde, je n’ai jamais été à l’hôpital, ni dans cet orphelinat ou encore moins m’être fait adopté et c’est seulement lorsque je franchis un pas dans l’appartement où nous vivons que le retour à la normal me tombe dessus comme une brique de ciment, ça me fait toujours autant mal, déjà plusieurs mois qu'ils ont rendu l’âme et je n’arrive toujours pas à me relever. J’essaye de vivre normalement sans ce poids, de continuer mon chemin là où je m’étais arrêtée, de sourire et rire de bon coeur mais il y a ce quelque chose qui bloque en moi, je me renferme encore plus sur moi-même, des personnes essaient de tenter une approche en voulant être de bons amis mais je me braque automatiquement, je deviens froide et sans coeur et j’aimerai tellement que cela change. Je sors du parc légèrement essoufflée, je garde la tête plongée sur l’écran de mon iPod en essayant de trouver une musique qui me convient. Je percute quelqu'un et je vois des croissants tomber à mes pieds, dans une flaque d’eau, j’enlève mes écouteurs rapidement pour pouvoir entendre ce que la personne dit

« Nos Coeurs Balafrés »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant