« Nour-Firdaws - 65 »

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Précédemment, dans le chapitre 64

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Moi - Je n’arrive jamais à savoir les bons signes Yemma c'est pour ça que je suis venue à toi.

Yemma - Alors apprends à le connaître ce jeune homme, ouvre lui ton coeur, tu as peut-être eu une déception amoureuse mais ne laisses pas passer celui qui te fera découvrir l’amour à nouveau.

[…]

J’entends des cris et des pleurs devant la porte d’entrée. J’ouvre celle-ci, retire mes chaussures et ma veste, je pénètre dans la salle pour y découvrir mes parents en colère et Kahina en pleure. C’est quoi ce bourbier encore?

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« Nour-Firdaws - 65 »

Déjà quelques jours que Kahina s’est enfermée dans sa chambre, une tension insoutenable règne dans l’appartement depuis l’annonce qu’un homme - un comorien - plus précisément comptait venir lui demander sa main. Un refus catégorique de notre père. L’entendre pleurer chaque fois que je passe devant sa porte de chambre me brise un peu plus chaque jour. Je me sens inutile, je ne sais pas comment l’aider et Dieu seul le sait à quel point elle souffre.

Je soupire et vais à la rencontre de Yemma en m’installant près d'elle sur le fauteuil.

Moi - Yemma, tu as essayé de convaincre Baba par rapport à Kahina?

Elle souffle très fort devant la télévision puis finit par baisser le volume de celui-ci. Kahina n’est pas la seule à souffrir  je vois bien dans les yeux de Yemma qu’elle aussi ne sait plus comment gérer la situation. Elle n’a jamais souhaité voir ses enfants aussi triste et malheureux.

Yemma - Ahmed est très têtu… Il l’a toujours été d’ailleurs. J’ai essayé de lui parler, de revenir à la raison mais c’est comme parler à un sourd, il ne veut rien entendre.

Moi - Mais il ne le connait même pas, il devrait faire un effort !

Yemma - Je sais Nour, je le sais. Jamais j’aurai cru que mon mari pouvait avoir l’esprit aussi fermé et pourtant ça va faire trente ans de mariage. Cette situation me dépasse !

J’allais dire quelque chose mais je m’abstiens lorsque j’entends la porte d’entrée claquer et Baba nous lancer un regard furieux avant d’aller s’enfermer dans sa chambre.

[…]

Je marche le long du port mettant une grande distance entre Kaïs et moi. J’ai suivit le conseil de Yemma en apprenant à le connaître un peu plus pour pouvoir prendre cette décision, celle qui changera sans doute ma vie.

Moi - Kaïs, si jamais j’accepte ce que tu m’as proposé, tu sais le mariage, avant tout j’aimerai connaître tes conditions.

Kaïs - Je n’en ai pas vraiment.

Moi - (me retournant) Mais si ! C’est obligé, on a au moins tous une condition ! Moi j’en ai plusieurs. Je veux être une femme indépendante. Enfin c'que j’veux dire c’est que je ne veux pas d’un homme qui m’impose quoi que ce soit. J’veux être indépendante financièrement et socialement, avoir mon propre travail et mon cercle d’amis et famille, qu’il ne me dicte pas mes faits et gestes. J'ai horreur de ça.

Kaïs me regarde avec horreur une fois ces mots prononcés. Je crois que sa réponse ne va pas me plaire.

Kaïs - Quoi?! Mais t’es ouf, jamais j’accepterai ça !

« Nos Coeurs Balafrés »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant