PDV CAROLINE
J'ai l'impression qu'un camion m'a roulée dessus, je suis fatiguée, j'ai mal aux côtes, aux bras, en faite il serait plus juste de chercher où je n'ai pas mal. Je sentais une présence, je savais que je connaissais cette personne mais mes sens n'était pas à leur maximum. J'ouvris les yeux mais la lumière m'aveugla, je mis plusieurs secondes à m'habituer à la luminosité de la pièce, je fronce les sourcils.
Pourquoi, suis-je dans un hôpital ?
Soudain, je me rappelle que Klaus était venu me sauver, quoi ?, marche arrière comment ça Klaus.
Je sentais sa présence dans la pièce, je le cherchai du regard et le vit face à la fenêtre immobile, à regarder je ne sais quoi.
Moi : qu'est-ce que tu regardes ?
Il sursauta en entendant ma voix, il devait être perdu dans ses pensées parce qu'il n'a même pas remarqué que j'étais réveillée. Il resta face à la fenêtre quelques secondes puis se retourna face à moi en me souriant, il approcha de mon lit, s'assied sur la chaise et m'attrapa la main.
Klaus : est-ce que ça va ?
Moi : j'ai mal partout
Il grimaça puis me tendit son poignet pour que je puisse boire, je mis mes mains autour de son poignet et je bus quelques gouttes de son sang, en m'arrêtant je relève la tête et je vis qu'il était fatigué, pâle.
Moi : tu n'as pas l'air en forme
Klaus : je boirais du sang après
Je regarde à côté de moi et je vis une poche de sang vide, une perfusion, attends c'est Klaus qui m'a donné son sang. Il suivit mon regard et vit ce que je regardais il m'attrapa la main.
Klaus : ne t'inquiète pas, je prendrais du sang après ...
Il détacha sa main pour la lever et caressait mes cheveux, je fermais les yeux, cela fait des années que je n'ai pas senti son corps, ses mains, depuis plus de 50 ans, je n'avais plus l'habitude de ressentir toutes ses émotions en le voyant, le sentant près de moi.
Cette situation, m'a fait comprendre un truc, je ne pourrais plus jamais nier ce que je ressens pour lui, il était trop tard, j'ai déjà attendu trop longtemps.
Je le regarde fixement pendant je ne sais combien de temps, il me regardait étrangement, son regard était profond j'avais l'impression qu'il essayait de lire en moi, de savoir ce que je pensais.
Klaus : est-ce que ça va ? Tu as un drôle de regard
C'est normal, tu ne m'as jamais vu te regarder comme ça, la vérité est que je l'aime, j'ai passé tout ce temps à le rejeter parce que j'avais peur, peur que lui aussi finissent par me quitter, peur d'être le second choix.
Sans que je puisse les contenir, des larmes coulèrent, j'étais en pleure, Klaus me regardait tristement, il devait sûrement croire que c'était l'émotion du kidnapping mais non, je venais de me rendre compte que j'avais fait une grande erreur en l'ignorant.
Klaus : Love, calme-toi, tout est finit, tu es en sécurité
Il était inquiet, je pouvais le voir dans son regard. Il essuya mes larmes, je me redresse et le prit dans mes bras, je dois lui dire maintenant, la vérité, je dois lui dire ce que je ressens pour lui je peux plus rester indifférente.
Moi : Klaus, je dois te dire un truc, c'est important je ...
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Que va-t-elle bien pouvoir lui dire ?
Une idée ?
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Your Last Love #Klaroline
Fanfiction"he is your first love i intend to be your last, however long it takes " Cela fait plus de 50 ans, qu'il m'a dit cela. Je ne pensais pas qu'on le revoyons tout ce que je sentais pour lui referait surface. ...