La Pioche

Chapitre 18

Pas de vidéo pour ce chapitre, désolée. Je n'ai rien trouvé qui concorde avec l'ambiance du chapitre. Si vous avez des idées de vidéo, les commentaires sont là !

"- Lionne sauvage, réveille-toi !"

Logan caresse doucement mes cheveux pour me réveiller. Ce fut la pire nuit de ma vie. J'étais fatiguée, à bout de forces. Je sais que pleurer ne me réussissais pas, voilà pourquoi je ne pleurais jamais. Je ne m'étais pas encore regardée dans un miroir mais je me doutais bien que j'avais de grosses cernes, les yeux bouffis et rouges, les cheveux en bataille.

"- Il faut se lever, il est déjà huit heures, on a raté le petit-déjeuner Lionne sauvage."

Logan était couché face à moi, en train d'entortiller une mèche de mes cheveux autour de son doigt. Je pouvais apercevoir son torse musclé éclairé par les rayons du soleil. Seuls trois petits centimètres séparaient son torse du mien.

Je me reculais vivement et passais rapidement mon haut de pyjama.

"- Détends-toi Lionne sauvage, dit Logan en s'approchant de moi pour me masser les épaules, on a tout notre temps.

- Non, on ne l'a pas, répondis-je sèchement.

- Tu sais, j'ai adoré quand tu t'es effondrée dans mes bras en pleurant comme une enfant. C'était très mignon."

La gifle est partie toute seule. Logan s'était comporté humainement hier soir, et aujourd'hui, pouf, toute trace de compassion avait disparue. Ceci, je pouvais le comprendre, étant donné que je m'étais habituée aux sautes d'humeurs et de "caractère" de Logan mais ce moquer de moi pendant que j'étais dans une phase de faiblesse, c'est inadmissible. Je ne regrettais en aucun cas mon geste et voulais bien le faire comprendre à Logan.

"- J'espère que cela te remettra les idées en place."

Puis, je me suis enfuie en courant, pieds nus, dans ma chambre. Je m'y suis enfermée.

"- Kimberly, qu'est-ce que tu fais là, demanda quelqu'un dans mon dos ?"

Ce quelqu'un n'était autre que madame Helto. Que faisait-elle ici ?

"- Euh, c'est ma chambre, j'ai le droit d'être là non ?

- On m'a rapporté ton absence de même que celle de Logan au petit-déjeuner. Est-ce normal ?

- Oui, j'ai passé la nuit avec lui.."

Madame Helto manqua de faire tomber sa tasse de café qu'elle avait à la main.

"- Mais ce n'était pas ton tour ce soir.

- Oui mais , j'avais prêté ma chambre à quelqu'un, du coup...

- Peut importe, me coupa madame Helto, ce que tu viens de faire peut te faire renvoyer ou t'infliger des pénitences sévères.

- Je croyais que c'était le prince qui décidait des restrictions, or, j'étais avec lui cette nuit, c'est lui qui m'a invité à venir dans sa chambre.

- Ne comprends-tu pas que ce n'est pas Logan qui décide de tout mais le parlement ?

- Le parlement ?

- Oui, les conseillers du roi et de la reine, ce sont eux qui gèrent la Pioche. Logan n'est qu'un pion dans leur manigance."

J'en suis restée ébahie. J'avais des tas de questions à poser comme "Est-ce que Logan le sais ?" "Est-ce que Andrew a quelque chose à faire là-dedans ?" mais le moment n'était pas le bon pour les poser.

"- Je ne recommencerais plus, promis, jurais-je.

- Alors promets-moi de ne plus trop t'approcher de Logan ni d'agresser les Piochées s'il te plaît."

Elle faisait évidemment référence à ma querelle avec Sydney hier. Elle tourna les talons et sortit de ma chambre. J'avais tout raté. Ma relation avec Logan, les Piochées et la Pioche tout simplement. Et par-dessus le marché, j'en avais marre, marre de tout, la Pioche, Logan, Sydney, de mes résolutions, de mon nouveau moi.

Désormais, je reste moi-même, pas de personnalité robot ou je ne sais trop quoi, je me reprends en main. Je laisse mes sentiments resurgirent que ce soit pour Andrew, Logan ou Matthieu. Je vis ma vie.

Le petit-déjeuner était déjà passé, que faire en attendant ? J'avais eu ma dose en ce qui concerne trouver des idées pour le speech ainsi que passer du temps avec Logan. Je décidais donc d'allumer la télé pour me vider l'esprit de mes pensées.

J'étais branché sur une chaîne qui diffusait les chansons du moments avec en bas de l'écran, une zone consacrée à afficher les S.M.S. des télé spectateurs. Quand nous étions petites, Alice et moi adorions lire les messages en bas de l'écran. On en avait vu passer des choses !

"- Mamie, t'as mis où mes chaussettes ?" était notre S.M.S favori. Mais qui peut avoir envie de faire passer cela à la télé ? Sans doute quelqu'un de stupide... comme Sydney !

Je me vidais donc la tête en lisant les messages en bas de l'écran. Il y avait des messages mignons, des farfelus, des sans intérêt, et même des déclarations de mariage. Néanmoins, je trouvais toujours cela aussi stupide.

Soudain, un message familier apparu à l'écran.

"Lionne sauvage, fais pas la tête, je t'excuse pour ta claque. Aller quoi !"

Ce message ne pouvait venir que de Logan. Je jetai des coups d'œil furtifs autour de moi pour voir si quelqu'un m'espionnait. Je suis même allée dans la salle de bain et dans le dressing. On frappa à la porte. Je prenais soin  de regarder par le serrure qui avait toqué. Logan bien sûr.

"- Comment avez-vous fait, demandais-je ?"

Il me donna pour seule réponse une claque.

"- Ça, c'est pour toute à l'heure, il me frappa une seconde fois, et ça c'est pour m'avoir vouvoyé.

- Mais tu es complétements fou !

- Ah je préfère quand tu me tutoie. Bon, si tu veux tout savoir, nos chambres sont presque  côté et donc j'entends tout ce qui s'y passe. J'ai donc entendu la chaîne sur laquelle tu étais et je t'ai envoyé un S.M.S.

- Pourquoi ?

- Je trouves ça marrant de communiquer comme ça. Tu sais quoi, dit-il en s'interrompant pour réfléchir, quand tu voudras me dire quelque chose, tu enverra un S.M.S à la télé et je te répondrais. Cela te plaît ?

- Euh, c'est... très ingénieux à vrai dire.

- Merci Lionne sauvage. Par ailleurs, j'ai aussi entendu il y a quelques jours une voix de fille dans ta chambre et ce n'était pas la tienne Kimberly..."

Logan était très sérieux étant donné qu'il m'avait appelé "Kimberly". Je savais pertinemment de qui il voulait parler... d'Alicia. Je m'étais juré de la protéger au péril de ma vie, je vais donc mentir une énième fois à Logan.

"- Alors ? J'attends une réponse, s'impatientait Logan.

- C'était la télé pauvre idiot. Maintenant laisse-moi me préparer pour aller au déjeuner."

Et je fermais la porte à son nez, que je verrouillais ensuite.

"- On n'en a pas fini Lionne sauvage. On en reparla quand ce sera ton tour de dormir avec moi."

Cela sentait le roussit...

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Chapitre un peu plus cours que d'habitude et j'en suis désolée.

Passez de bonnes vacances au ski ou au soleil.

Gros bisous.

Love you guys, even if you hate me.