Chapitre 18: Explications, dépression et réconciliations

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La grand mère des deux amoureux a appelé leur mère, ils pensent que cette dernière se doute de quelque chose. Quand finalement ils se laissent à croire qu'elle ne sait rien, leurs parents demandent à leur parler...

- Nous avons à vous parlez votre père et moi, dit ma mère sur un ton qui ne présage rien de bon.

Je baisse la tête honteuse, je sens que Sacha se rapproche de moi, il me tend sa main, comme pour me dire que nous resterons unis face aux difficultés. J'hésite, après tout se serait montrer à nos parents qu'ils ont raison de s'inquiéter d'imaginer leurs enfants ensemble. Puis je décide de la prendre, nous le sommes vraiment ensemble, et vraiment bien ensemble. Les yeux de ma mère se posent sur nous comme si elle venait de résoudre une dure affaire.

- Je le savais que vous étiez ensemble, je le savais... dit-elle sur un ton de victoire.

- Non, non, non, répète notre père en boucle. Ce n'est pas possible, mais pourquoi ??? hurle-t-il presque.

- Parce que nous nous aimons d'un véritable amour, répond Sacha.

- UN VÉRITABLE AMOUR, MAIS À TON ÂGE TU SORS AVEC DIX FILLES À LA FOIS PARCE QUE TU LES AIMES D'UN VÉRITABLE AMOUR TOUTES LES DIX MAIS TU NE SORS PAS AVEC TA SŒUR, PUTAIN DE BORDEL DE MERDE !!! VOUS AVEZ ÉTÉ ÉLEVÉ OÙ...

- Mais c'est toi qui nous a élevé, papa, dit Sacha sur un ton sarcastique. Tu crois que je n aime pas Clara d'un véritable amour ?

- Non mais n'importe quoi, à ton âge tu crois tout savoir de la vie, mais tu verras qu'au final votre histoire cela va durer moins longtemps que la mode des chapeaux. Car je vous préviens si vous ne stopper pas cela immédiatement, je vous chasse à coups de pieds aux fesses dehors. Et vous allez voir si dans la difficulté et sans le moindre sous vous vous aimez toujours d'un véritable amour, dit-il en singeant mon frère.

- Tu crois que nous ne savons pas que ce que nous faisons est mal ? dis-je d'une voix faible.

- Alors pourquoi le faites vous ? réponds mon père en baissant d'un ton.

- Nous avons essayer de résister, nous nous évitions pendant un temps, mais nous sommes comme des aimants...

- Quand on sépare des aimants suffisamment longtemps ils finissent par s'accrocher à un autre...

Sur ces dures paroles mon père est monté se coucher. Je me suis mise à pleurer, je suis rejointe par ma mère peu de temps après.

- Comment est-ce possible ? dit elle avec des trémolos dans la voix.

- On ne l'a pas choisie, répond Sacha.

- Mais pourquoi nous... pourquoi ?

Après s'être lamenter sur son sort encore plusieurs minutes, ma mère fini par monter dans sa chambre, laissant mon frère et moi seuls.
Le silence qui s'installe entre nous est pesant et gênant, pas comme celui lorsque nous attendions que quelqu'un prenne la parole, mais c'est dans la même idée. Je lève les yeux sur nos mains encore enlacées, rouge pivoine je la retire prestement.

- On fais quoi ? demande enfin mon frère.

- Je... je ne sais...pas...

J'ai mille pensés qui se mélange dans mon esprit, j'essaye de faire le tri quand Sacha reprend la parole :

- On fait ce que l'on doit faire ou l'on fait le choix de notre cœur ?

- Nous... devrions faire le choix... de la raison, dis - je d'une toute petite voix.

- D'accord.

Ce dernier mot était plein de désespoir. Honteuse, je monte dans ma chambre m'enfermer à clefs pour pleurer.

Vivons heureux, vivons cachésOù les histoires vivent. Découvrez maintenant