Chapitre 46 : Maman, Gemma, je vous présente Maëlle.

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Harry stoppe tous mouvements et se tourne à une vitesse éclair vers moi.

- Il a bougé ?

Je hoche la tête en souriant et en me mordant la lèvre. Harry se rapproche de moi à grands pas et pose ses deux mains de part d'autre de mon ventre.

- Pourquoi je ne le sens pas ?

Je pose mes mains sur les siennes et les guident un peu plus bas sur mon ventre.

- Il faut que tu sois patient.

J'ai à peine le temps de terminer ma phrase que je sens mon bébé me donner un autre coup. Harry écarquille les yeux et se met à fixer mon ventre avec fascination.

- Je... murmure-t-il. Il... Le bébé...

Il me regarde alors, les yeux brillants comme ceux d'un petit garçon à Noël.

- Il bouge beaucoup, je lui souris.

Il se met à sourire. A ce moment-là, j'aurais juré que dans son regard, on aurait dit qu'il n'y avait que moi. Rien que moi. Rien que lui. Rien que nous deux. Et le bébé, notre bébé.
Les mains d'Harry ne veulent pas lâcher mon ventre qu'il caresse avec tendresse tout en me regardant. Avec un peu d'hésitation, je pose mes deux mains de part et d'autre de son visage. Ses paupières frémissent légèrement sous ma caresse.
J'observe ses traits, comme si je voulais découvrir quelque chose de nouveau chez lui. Sauf que je connais tout. Son sourire, son nez, ses fossettes, ses yeux, tout.
Il est magnifique.
Il est parfait.
Parfaitement parfait.

- Soit tu m'embrasses, soit tu continues à me regarder comme si j'étais un objet d'étude. C'est à toi de voir, me dit-il en souriant au bout d'un petit moment.

Je ne me fais pas prier et choisis la première option. Je pose mes lèvres sur celles d'Harry, nos langues s'emmêlent immédiatement. Depuis hier, nos baisers ne sont plus les mêmes. Ils sont plus doux, plus passionnés, plus sincères. J'ai l'impression que cette semaine passée loin l'un de l'autre ne nous a fait que du bien et que maintenant, nous sommes plus proches qu'avant. J'ai parfois l'impression qu'à travers tous ses baisers, toutes ses étreintes, tous ses sourires, il essaie de me faire passer un message : "Je t'aime." Mais c'est impossible.
Une sonnerie nous arrête. Harry sépare ses lèvres de miennes et ses mains de mon ventre. La sonnerie vient de son téléphone portable qu'il sort de la poche arrière de son jean noir.

- C'est ma mère, me prévient-il après avoir jeté un coup d'œil à son portable.

Il décroche ensuite.

- Oui ? Déjà ? Très bien... J'arrive.

Il raccroche.

- Ma mère et ma sœur sont à l'aéroport, je dois aller les prendre.

Je hoche la tête.

- Je fais comment pour mon petit déjeuner, par contre ?

- Ah oui, merde.

Il se dirige vers la cuisinière. Je n'arrive pas vraiment à voir ce qu'il fait vraiment, mais je le devine. Quelques instants plus tard, Harry pose sur la table, devant moi, une assiette sur laquelle se surposent œufs brouillés et bacon, et un verre de jus d'orange.

- Bon, j'y vais.

- D'accord.

Il pose rapidement ses lèvres sur les miennes.

- A tout à l'heure, me sourit-il.

- A tout à l'heure, je réponds en lui faisant le même sourire.

Don't run away » h.s ─ TOME 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant