Chapitre 64 : D'où est-ce que tu sors ces questions débiles ?

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Liam m'a emmené prendre une glace dehors pour me "remonter le moral". Il a porté des lunettes de soleil et un bonnet pour se faire repérer le moins possible et a marché, la tête baissée, capuche sur le crâne. Personne n'a fait attention à lui. A part deux, trois filles qui ont réussi à reconnaître en cette personne mystérieuse leur idole.
Liam a tenu ma main à certains moments quand il y avait trop de monde, parce qu'il avait "peur de me perdre".
J'ai choisi une glace trois boules-vanille dans un pot et Liam, quant à lui, a choisi deux boules de chocolat-vanille dans un cornet. Nous avons mangé à table en riant, puis nous sommes rapidement retourné dans la voiture pour rentrer.

[...]

Je sors de la voiture de Liam et il fait de même. Il ouvre la porte de la maison avant de crier :

- On est rentrés !

Nous nous dirigeons vers le salon en riant à une blague qu'il avait faite dans la voiture.
Mais nous nous stoppons net arrivés dans la pièce.
Harry.
Harry, assis près de sa mère dans le canapé.
Liam et moi échangeons un regard paniqué, puis Harry prend la parole.

- Vous étiez où ?

Je vois dans ses yeux qu'il se retient de ne pas péter un plomb.
Je ne comprends d'ailleurs pas pourquoi, puisque nous n'avons rien fait de mal.

- J'ai emmené Maëlle prendre une glace, répond Liam.

- Et pourquoi ça ?

Harry se lève lentement du canapé et je sens Liam se raidir. Pitié, ne me dites pas qu'il a peur de lui ? Pas Liam...

- Elle était mal, je voulais lui remonter le moral.

Harry laisse échapper un rire mauvais.

- Et qui t'as donné le droit d'emmener ma copine dehors ? T'es conscient qu'elle est enceinte ?

Je me mets à sourire comme une écervelée quand il m'appelle sa "copine".

- Harry, s'il te plaît, soupire Anne.

Mon copain lui fait signe de ne pas entrer dans la conversation.

- Je m'en suis donné le droit tout seul. Elle n'est pas ta propriété, Harry, c'est un être humain qui a besoin de sortir, pas une prisonnière.

- Elle a tout ce dont elle a besoin ici, réplique Harry sèchement.

Ils sont quand même en train de parler de moi, comme si je n'étais pas dans la même pièce qu'eux...

- Si tu continues à la surprotéger comme ça, tu vas finir par la perdre.

Heu, non, je ne crois pas.
Je vois l'expression d'Harry changer, comme s'il allait perdre pied et devenir violent. Voulant éviter toute confrontation trop destructive, je m'interpose.

- Hé ! Les mecs, vous êtes conscients que je suis dans la même pièce que vous ? C'est moi dont vous parlez : Maëlle !

Ils me regardent tous les deux. Puis en lançant un regard noir à Liam, Harry me saisie la main :

- On monte.

J'ai envie de lui dire que je ne suis pas son objet et qu'il n'a pas à me parler comme ça, mais j'ai déjà failli le perdre il y a quelques heures. Alors je le suis sans riposter.
On arrive dans la chambre et Harry ferme la porte derrière nous.
Lorsqu'il passe près de moi pour aller dans la salle de bain, je lui demande timidement :

- Je suis toujours ta petite amie ?

Il s'arrête immédiatement et se tourne vers moi.

- Quoi ?

- Est-ce que je suis...

- Non, mais j'ai entendu ta question. Le truc c'est... D'où est-ce que tu sors ces questions débiles ?

Je baisse la tête, honteuse.

- Tu étais tellement en colère quand tu es parti que... Enfin, tu vois...

Il s'approche de moi à grands pas.

- J'étais en colère, c'est vrai, alors je suis allé marcher un peu pour me détendre. J'ai réfléchi à la situation et en suis venu à la conclusion que tu avais raison de m'avoir giflé lorsque j'ai écouté ton message. Je n'ai pas à te parler comme à un objet.

- Je l'ai cherché, je réponds en baissant la tête.

Il me la relève et pose ses deux mains sur mes joues.

- Non, absolument pas. Arrête de manquer autant de confiance en toi, bébé. Et pour répondre à ta question...

Il pose son front sur le mien.

- Oui, tu es toujours ma petite amie.

Je souris.

- Ça veut dire que tu m'aimes toujours ?

Je ressemble à une petite fille de 6 ans qui veut être sûre d'avoir l'amour de ses parents.
Harry recule comme si je l'avais poussé.

- Bien sûr que je t'aime ! Quelle est cette question ? Je t'aime, Maëlle. Ce n'est pas parce que j'étais en colère contre toi que je ne ressentais plus rien pour toi.

Je soupire de soulagement, un énorme sourire jusqu'aux oreilles.

- Au fait, tu étais adorable dans ton message vocal, me sourit-il.

Je rougis.

- Arrête, c'est n'importe quoi. Je pleurais et ma voix déraillait, j'étais ridicule !

- Ça m'a prouvé que tu m'aimes vraiment, au moins.

- Comme si tu ne le savais pas !

Il rit.

- Embrasse-moi, maintenant.

J'ai été séparée de lui bien trop longtemps et il m'a manqué.

- Avec plaisir, mademoiselle Berry.

Il prend mon visage en coupe et pose délicatement ses lèvres sur les miennes.
Notre baiser dure un court instant, puis nous collons nos fronts.

- On peut parler du fait que je ne veux plus te voir passer autant de temps dehors avec Liam, maintenant ?

Je ris.

- Et pourquoi pas ? Il ne me fera rien puisque vous êtes amis !

Il sourit.

- Ça ne me plaît quand même pas du tout.

- Mais...

- Tais-toi un peu, tu deviens casse-pied.

Je fais la moue, il rit avant de m'embrasser à nouveau.
Je l'aime tellement, il est si parfait, et tout à moi.

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LA PETITE SŒUR DE MA MEILLEURE AMIE EST NÉE AUJOURD'HUI A 17H30 SO JE SUIS TROP HEUREUSE POUR ELLE GJDJFJZJGJEJIGKRKHKRNGNGNNG 😭😭😭😭😭😍😍😍😍😍😍 ELLE S'APPELLE AMELY HEATHER + NOM DE FAMILLE (et je ne suis pas sûre de l'orthographe de son deuxième prénom 😂) 💜
Enfin bref, j'avais oublié qu'on était mercredi et que je devais publier un nouveau chapitre, mdrr 😂
J'avais proposé de faire un double update mais personne n'a réagi, alors je n'en ferai pas 😊
Bref, votez comme sur les chapitres 59 et 69, ha ha 💜
Passez de bonnes vacances 😘

P.S.: Comme je pars en vacances samedi, je ne suis pas sûre de vous revoir avant le mois de septembre, so bye ! 👋

Don't run away » h.s ─ TOME 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant