Don't run away » h.s ─ TOME 1

Chapitre 127 : Mais Harry, tout est fini, maintenant. Toi et moi, tout !

NDA : Chapitre à lire avec cette chanson :

+ Lisez mon mot de fin, svp 💕

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Harry n'a pas cessé de crier qu'il était réellement amoureux de moi et qu'il fallait que je lui pardonne. Il n'a pas arrêté, non plus, de me répéter encore et encore qu'il ne pouvait pas vivre sans moi.
S'il savait seulement à quel point ses mots me blessaient ! Ils sonnent désormais comme une insulte à mes oreilles .
Pour moi, ses "je t'aime" veulent en réalité dire "je ne t'ai jamais aimée", ses "tu es tout pour moi" signifient "tu ne représente rien à mes yeux" et ses "je ne peux pas vivre sans toi" sont traduits par des "si tu sors de ma vie, ce n'est pas la peine de compter sur moi pour essayer de te retenir". Plus rien ne veut dire la même chose maintenant. Plus rien ne sera comme avant.
Je ferme mon dernier sac avant de prendre une dernière inspiration pour essayer de réduire mes sanglots.
J'ai l'impression que j'ai beaucoup plus de vêtements maintenant que lorsque j'ai quitté la maison de mes parents, car j'ai eu énormément de mal à boucler mes affaires.

- Maëlle ! Ouvre-moi, je t'en supplie.

Je les ignore, lui et ses pleurs et m'assois sur le bord du lit.
J'expire et inspire longuement pour me détendre un peu. Un tout petit peu.
Tant de choses se sont passées depuis décembre : j'ai appris que j'étais enceinte, Anaïs et moi ne sommes plus amies, Adrienne est de retour dans ma vie, je suis sortie avec Harry, me suis liée d'une forte amitié avec Liam, mon père a trompé ma mère mais le regrette à présent, ma mère sort avec Niall, Nono est mort, j'ai appris qu'Harry avait montré une vidéo de nous en train de coucher ensemble à ses amis, que notre histoire a commencée avec un pari, qu'il s'est servi de mon fils et je suis en train de le quitter.
J'oublie d'ailleurs toutes les histoires avec Léna et le fait qu'elle soit la pire vipère qui n'ait existé sur cette planète et que nous nous haïssons mutuellement.

- Bébé, je t'en supplie, ouvre cette porte...

Harry continue de marteler la porte en pleurant comme un enfant.
Ce serait mentir de dire que je ne ressens rien quand il est dans cet état. A chacun de ses sanglots parvenant à mes oreilles, mon cœur se serre un peu plus et mes larmes redoublent. Il m'est impossible de ne pas être affectée quand il pleure ou même quand il se blesse, tant je suis amoureuse de lui. Je suis tombée gravement amoureuse d'Harry, beaucoup trop gravement, et cet amour m'a fait faire les mauvais choix.
Sur une échelle de 1 à 10, je dirais que mon amour pour lui est à 40, voire même 50.
Si seulement il était possible de ne rien ressentir, de ne pas avoir de sentiments... Pour personne. Ça m'empêcherait sans aucun de doute de souffrir comme je le fais en ce moment.

- Dis quelque chose, mon amour. Dis ce que tu veux, mais s'il te plaît, parle...

J'ai tellement envie de lui dire d'aller se faire foutre ou d'aller brûler en enfer, ou encore... Ah, mais c'est bien, ça. Ouais, ma deuxième pensée est la meilleure.

- Vas brûler en enfer, Styles !

Si je pouvais disparaître de cette maison à tout jamais, je le ferai sans hésiter. Mais je suis coincée entre les quatre horribles murs blancs de sa chambre et je ne peux pas m'enfuir, sachant qu'il est de l'autre côté de la porte et qu'il fera une nouvelle fois tout pour me retenir. Il est tellement malade que je ne serais pas étonnée s'il décidait de me ligoter au lit pour ne jamais me laisser partir. Ce qui accenturait ma haine envers lui, déjà à son apogée.