Chapitre 107 : Alors c'est toi, la fameuse Maëlle ?

994 77 32
                                    

- On va voir si un des mecs peut nous prendre en photo.

Harry m'indique cela en descendant les escaliers, sa main dans la mienne.
Dans le couloir, il n'y a déjà personne. Dans les escaliers, c'est pareille. Quand nous arrivons dans l'entrée, il n'y a toujours personne. Mais dans le salon, la lampe allumée me fait comprendre qu'un des mecs est de retour.
Zayn est assis sur le canapé, son portable à l'oreille. Il a un sourire béat sur le visage alors que la personne à l'autre bout du fil lui parle. Harry lui fait signe pour qu'il nous regarde. Zayn dit alors à son interlocuteur :

- Perrie ? Attends deux secondes, Harry me demande un truc.

Mais finalement, le bouclé change d'avis.

- Ouais, mais non, laisse tomber.

Il me tire ensuite pour que nous sortions du salon.

- Pourquoi tu n'as pas voulu qu'il nous prenne en photo ? je questionne lorsque sa main se pose sur la poignée de la porte d'entrée.

- Il était au téléphone avec sa copine, c'est impoli.

Je le taquine en souriant malicieusement.

- Depuis quand es-tu poli, toi ?

Mais déjà, je ne l'écoute plus. Mes yeux se sont baladés et je fixe, au loin, un magnifique véhicule. Une limousine blanche - je crois. En réalité, je suis complètement nulle en marques de voiture, alors tout ce que je sais, c'est qu'elle est longue et blanche. Sans doute une limousine, hein.

- Harry ! C'est pour moi ? C'est notre voiture ?

Je le regarde, les yeux écarquillés, un sourire béat sur le visage.
Lui affiche un sourire crispé lorsqu'il me dit :

- Surprise...

On dirait qu'il est mal à l'aise. Mais pourquoi ?
Je me mets à crier qu'il est génial, que c'est génial et que je l'aime. Si je n'étais pas enceinte, je lui aurais sauté dessus.
En souriant, il me prend la main pour m'emmener jusqu'à la voiture. Il m'ouvre la portière arrière. Mes yeux sortent carrément de leurs orbites quand je vois l'intérieur luxueux. Tout est blanc, tout est propre, tout est brillant. Une longue table basse est située entre deux longs bancs en cuir gris pâle sur chacun desquels six personnes au moins peuvent s'asseoir. Je les caresse du bout des doigts. Le plafond est orné de trois petites lampes qui illuminent merveilleusement la voiture quand je les allume. Les vitres sont teintées de manière à ce que nous ne puissions rien voir de l'extérieur, mais à l'intérieur, c'est le contraire. Une des banquettes est séparées en deux pour qu'au milieu se dresse fièrement un petit réfrigérateur. Je l'ouvre. A l'intérieur, il y a toutes sortes de boissons : bières, Champagne, Whisky, du vin blanc, du Bordeaux et du vin rouge, jus de fruits, Coca, Fanta, Orangina, Schweppes, 7up, Ice-Tea et des trucs à grignoter.
Surexcitée, je m'exclame en saisissant le Bordeaux :

- Du vin français !

Harry me rejoint dans la voiture et retire la boisson de mes mains.

- Que tu ne goûteras pas parce que tu es enceinte.

Je fais la moue.

- Mais-heu !

J'essaie de la saisir à nouveau, mais il l'éloigne encore plus de moi. Quel connard !

- Tu es bien trop jeune, en plus.

Il m'embrasse la joue, j'arrête immédiatement de faire la gueule - ou du moins, de faire semblant.
Il passe son bras derrière mon cou et ouvre une sorte de fenêtre derrière nous que je n'avais pas remarquée avant. De l'autre côté, il y a un homme noir, portant des lunettes de soleil et une sorte de casquette de policier. Il est énorme. Dans le sens grand, de larges épaules et vraiment très -voire trop- baraqué.

Don't run away » h.s ─ TOME 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant