Chapitre 6 : Dis-moi où est Marc !

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Waouh ! Y a comme un air de déjà vu ! Dans ma tête, c'est la fête du siècle, en mode projet X. J'ai la bouche pâteuse, le cerveau au ralenti et les muscles complètement engourdis. Je déteste être dans cet état, c'est pour ça que je ne bois jamais au point d'avoir une bonne gueule de bois le lendemain.

J'appréhende le moment où je vais devoir ouvrir les yeux, alors pour retarder tout ça, je commence déjà par essayer de me souvenir de ce qui s'est passé. J'ai fugué, puis je suis arrivé à Beacon Hills, ensuite il y a eu le chien, Stiles et le véto. Et ... plus je me concentre et plus j'ai mal à la tête ! Aller un petit effort, Stiles m'a dit un truc avant que je perde connaissance.

- Marc ! Hurlai-je malgré moi.

Je sens mes joues se mouiller, car sans rien contrôler je me mets à pleurer. Je pleur sûrement, car sans nouvelles de mon frère depuis quatre ans, j'apprends que je suis enfin très proche de le retrouver. Je ne sais pas si, ce sont des larmes de joie, de peur, de rage, de haine ou de tout en même temps ! Peut-être que je pleure, car j'ai mal, au sens propre, avec mon mal de tête et au sens figuré, à cause de la révélation de mes parents sur le départ de Marc. Je n'ai pas pleuré depuis la fougue, je suis pleine de haine envers mes parents. Comment ils ont pu me faire ça ? Mon corps à sans doute besoin de tout extérioriser.

- Chut ! Calme-toi. Voilà, comme ça. C'est bien. Me berce une douce voix.

Je sens que quelqu'un me prend dans ses bras, j'ai les yeux fermés, je n'ai pas la force de les ouvrir, ni de repousser la personne. A sa voix, je dirais que c'est un homme. Il me serre contre son torse et passe sa main dans mon dos, de haut en bas. Et contre toute attente, même si la situation parait bizarre, je me calme petit à petit. Je ne pleure plus, ma respiration se calme, je reprends mon souffle et même mon mal de tête ce calme. Après je ne sais combien de temps dans cette position, cet inconnu nous sépare et j'ouvre enfin les yeux pour les poser sur lui. J'ai en face de moi, un homme, comme je l'avais dit. Son débardeur bleu nuit, révèle une musculature assez développée. Son regard marron posé sur moi, ne cache aucune animosité. Sa coupe de cheveux très à la mode : court sur les côtés et un peu plus long sur le dessus, le tout coiffé au gel. Lui donne un petit air bad boy, assez craquant je dois l'avouer. Je dirais qu'on a le même âge, il est peut-être un peu plus vieux, de une ou deux années.

- Salut moi c'est Aiden. Me sourit-il gêné et là je prends conscience que je le fixe depuis un moment, alors je baisse automatiquement le regard.

Voyant que je ne dis rien, il reprend.

- Je dois te surveiller, car pour le moment, les autres sont ... euh, parait-il hésiter, ils ne sont pas là, mais ils vont revenir.

- OK.

C'est la seule chose cohérente que j'ai réussi à sortir. J'ai toujours cet affreux mal de crâne, je me masse les temps, espérant de calmer ces assauts assourdissant de douleur. Le garçon, Aiden, enlève une main, qu'il avait gardé sur mon épaule et se lève du lit.

Moi Léa 17 ans et loup garouOù les histoires vivent. Découvrez maintenant