Vous est-il déjà arrivé d'être physiquement présent, mais votre esprit lui est complètement ailleurs ? De ne plus pouvoir contrôler votre corps, tout en voyant le monde s'activer au tout de vous ? Sentir que l'on vous parle et que l'on vous porte, sans pour autant pouvoir répondre ? Savoir que le monde continue de tourner, sans que vous ne pissez tourner avec ?
Dans les bras de mon frère, un bouleversement d'émotion me submerge. Je ne suis plus à même de contrôler quoi que ce soit, ni mon corps, ni ma voix, ni mes pensées. Les bras de mon frère, ceux qui ont porté mes angoisses lorsque que j'étais petite, ceux qui m'ont consolé tant de fois, ceux qui m'ont tant manqué, ont eu raison de moi. M'enivrant du doux parfum de mon frère, me rappelant cette période heureuse de notre enfance, cette vie encore toute à fait normal, je me sens petit à petit perdre pieds. Dans l'étreinte de mon frère, je me sens devenir légère comme je ne l'ai jamais été, je me liquéfie presque littéralement. Mon esprit se déconnecte petit à petit. Mes oreilles s'emplissent d'un bourdonnement sourd. Mes jambes ne me portent plus. Incapable de réagir je me laisse sombrer, tant mentalement que physiquement.
Heureusement, mon frère lui ne se laisse pas sombrer avec moi. Comme toujours je peux compter sur lui pour venir à mon secourt. Alors avant que je n'ai le temps de m'effondrer au sol, Marc me rattrape et me soulève dans les airs. Je suis toujours là, sans vraiment être là. Je ne perds pas connaissance, mais je ne suis pas totalement consciente. Durant les minutes qui suivent, je ne suis pas maître de mon corps. Lorsque mon grand frère se tourne pour nous faire entrer dans la maison, j'aperçois furtivement le regard inquiet de mon nouveau neveu et je ressens un pincement au cœur car ce visage si joyeux il y a peu, est désormais tiré par la peur, par ma faute.
Je n'ai pas le bonheur de voir à quoi ressemble l'intérieur du manoir, car ma vue ce brouille petit à petit. Quand au bourdonnement il s'estompe à mesure que je perds la vue et un mal de tête affreux s'émisse en moi. Pourtant, je ne peux toujours rien faire, la lutte est trop dure et finalement je pers connaissance.
***
- Humm. Me plaignais-je.
C'est avec le cou raide, la gorge sèche, le dos en compte et un mal de tête affreux, que je reprends conscience petit à petit avec le monde. Pour ne pas agresser mes yeux et accentuer mon ma migraine, je soulève doucement mes paupières assez lourdent.
- A bah quand même. Se réjouit le petit Antoine m'offrant sa petite frimousse comme première image. Maman. Cri-t-il dans la chambre.
- Oh ! Oh ! Doucement bonhomme. Le gronde gentiment une voix d'homme que je ne connais pas arrivant dans le couloir. Va chercher ta maman, au lieu de crier Anto. Lui demande-t-il en entrant dans la chambre.
- Roooh ! Ronchonne le petit.
Antoine se lève de sur sa chaise, posé juste à côté de mon lit, se penche pour me faire un bisou sur la joue et par en courant par la porte d'où vient l'homme. Ce gamin est adorable, mais ne j'arrive pas à croire que mon frère soit papa !
- Salut. Dit l'homme resté avec moi en prenant la place sur la chaise de mon neveu. Je m'appelle Tyler.
Tyler ? Ça me dit quelque chose. Ça ne serait pas le mec qui avait une dette envers Derek ? Oui c'est ça, c'est lui qui à retrouvé mon grand frère. Il faut que je le remercie. Je me redresse dans le lit et pose mon dos contre la tête de lit.
- Merci d'avoir retrouvé mon frère. Dis-je la voix plus faible que ce que je ne pensais.
- Pas de quoi, de toute façon, j'en devais une à D...
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Moi Léa 17 ans et loup garou
FanfikceSalut ! Moi c'est Léa, j'ai 17 ans et je suis tout ce qu'il y a de plus normal. Actuellement, j'habite et je suis au lycée, à Mcminnville, un trou paumé de l'Oregon. Je suis une fille plutôt banale, qui fait pas mal de jalouses au lycée. Grâce à ma...