Chapitre 10 : STILINSKI !

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Ce matin, je me suis levée en pleine forme ! Je suis heureuse de rependre enfin les cours. Oui, je suis heureuse, car l'école n'a jamais été un calvaire pour moi. Enfin, ce qui me motive le plus c'est la perspective de savoir que je vais passer mes journées entière avec mes amis, avec ma meute. La soirée chez Danny m'a vraiment fait comprendre que je n'ai pas trouvé de simples amis. J'ai trouvé bien plus, j'ai trouvé une famille. Une famille bizarre et hétéroclite, je vous l'accorde, mais une famille quand même. C'est bizarre ce sentiment d'appartenance, je n'ai jamais ressenti ça pour personne. Le lien qui unit les membres d'une meute est vraiment très fort, c'est de l'amour, de l'amitié, de la fraternité et encore plein de chose. On a besoin de savoir constamment si les autres vont bien, s'ils sont en sécurité. Personnellement, je me sens plus sereine quand je suis avec eux, que quand je suis seule. Ce qui nous rattache n'est même pas comparable à notre lien avec notre famille de sang. En tout, cas cette soirée m'a vraiment fait du bien, elle m'a permis de comprendre que ma place est ici. Et franchement, on a tellement rigolé ! Ça nous a tout fait du bien de passer une soirée, loin des loups garous, loin du surnaturel, loin des pleines lunes. Ce soir-là, nous n'étions pas une meute, mais bien une bande d'amis à une soirée. Rien de plus normal en-soi vous allez me dire, mais j'ai vite compris qu'à Beacon Hills les moments de normalités sont rares et donc qu'il faut savoir en profiter.

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Je traverse le couloir à pas de loup ... Jeu de mots, « loup » et je suis un « loup garou », bon je continue. Je disais, je traverse le couloir à pas de loup, car m'étant levant avant mon réveil, j'en ai profité pour aller une douche digne de ce nom. D'habitude les garçons me pressent disant que je mets trop de temps, or je reste en général que vingt minutes dans la salle de bain. Le loft est complètement silencieux et je peux vous dire que c'est rare avec ces quatre lascars ! En passant dans le salon j'avoue que je n'ai pas pu m'empêcher de mater Derek qui dormait. La couette laissait apparaitre son torse que je connais déjà, mais elle laissait également voir le début d'un V partant de ses hanches, autant vous dire que ce mec se rapproche de plus en plus de perfection. Malheureusement, ces sauts d'humeur à la con l'en éloigne aussi.

Ma serviette au tour du corps j'entre dans ma chambre et me dirige vers mon armoire. Comme aujourd'hui il va faire beau et assez chaud, je vais en profiter pour sortir des nouvelles affaires achetées hier avec Lydia et Alison. Aller faire les boutiques avec les filles c'était génial. Elles sont vraiment drôles et tellement authentiques. Lydia est très démonstrative dans tout, ses vêtements, ses gestes et ses paroles. Alors qu'Alison est plus réservée, plus canalisée. Du coup, il y a un parfait équilibre entre les deux. Elles sont très complices et au début j'ai eu peur de ne pas trouver ma place est finalement, elles m'ont super bien intégré. Comme je suis de nature pétillante avec ceux que je connais et plus timide avec ceux que je ne connais pas, j'ai trouvé le parfait équilibre entre ces deux filles.

Je ferme la braguette de mon short noir en jean taille haute et attrape mon chemisier fluide rouge bordeaux légèrement transparent, laissant deviner mon soutien-gorge noir. Et pour un effet encore plus sexy, je le boutonne seulement jusqu'à la naissance de ma poitrine. Par-dessus, j'ajoute un collier sautoir représentant des ailes d'anges. J'attrape ma petite trousse me maquillage posé sur mon bureau et sors la palette dite « Nude » que m'a fait acheter Lydia. Je travaille essentiellement mes yeux, un léger trait d'eyeliner pour le final et le tour est joué. Et enfin, je peux aller manger, car mon estomac commence à crier famine. Je récupère au passage mon sac de cours, la veste de Cora et des escarpins noirs en velours. Un petit coup dans le miroir. J'adore ! Je me retrouve enfin. Féminine, un minimum rock et sexy, mais sans tomber dans le vulgaire. Je suis redevenue une fille grâce à Lydia et Alison. Pas que, de mettre des survêtements et de vivre avec quatre garçons me déplaise. On se sent hyper en sécurité, surtout quand les quatre sont des loups-garous, dont est un alpha et deux des ex-alphas, mais faire et mettre des trucs de filles, ça fait vraiment du bien.

Moi Léa 17 ans et loup garouOù les histoires vivent. Découvrez maintenant