Salut ! Moi c'est Léa, j'ai 17 ans et je suis tout ce qu'il y a de plus normal. Actuellement, j'habite et je suis au lycée, à Mcminnville, un trou paumé de l'Oregon. Je suis une fille plutôt banale, qui fait pas mal de jalouses au lycée. Grâce à ma...
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- Bonjour bonjour ! Dis-je entrant dans l'appartement de mon frère, tout sourire, luttant toujours contre mon esprit restant accroché à ce rêve.
Mon regard se porta immédiatement sur ma belle sœur, s'affairant en cuisine. Mon neveu quand à lui, est attablé mangeant sans entrain ses céréales.
- Salut Léa. dit-elle sans décoller son regard de sa mesure de farine.
Quant, elle se concentre, elle a une petite veine qui ressort au dessus de son œil gauche, c'est marrant.
- Tu es en forme on dirait ! Rigola Andrea, qui détourna ses yeux bleus vers moi.
Si elle savait ! Et instinctivement, ma peau me picote légèrement, là où le Derek irréel à pausé ses mains. De peur que ma voix tremble et qu'elle remarque quelque chose, je lui réponds par un simple hochement de tête et un sourire. Et me détourne vers mon neveu. Le temps, de faire les quelques pas, qui me sépare de lui, je sens que ma tension est revenue à la normale, ouf !
- Salut toi. Dis-je en embrassant le crâne d'Antoine, qui ne réagit même pas et resta plongé dans son bol de céréales. Oh ! J'en connais un qui c'est lève du pied gauche. Le taquinais-je espérant une quelconque réaction, mais rien ne vient, alors je gagnai le coin cuisine pour discuter avec ma belle-sœur.
- Oui, il est un peu grognon ce matin. Rigola sa mère. Dis-moi Léa, tu veux un petit déjeuner ou tu manges avec nous.
- Euh, là j'avoue qu'elle prend de cours, tout dépend de l'heure et de ce que tu as préparé ?
- Il est midi et le menu c'est pâtes carbonara et gâteau au chocolat.
Pâtes carbonara ! Maimmmmm !
- OK je mets la table. Lui répondis-je, m'empressant de sortir les assiettes.
- Ton frère a bonne mémoire, il m'a dit que c'était ton plat préféré, elle marqua un temps de pause, enfin à l'époque. Fini-elle gêné, d'avoir évoqué notre enfance à Marc et moi.
- Et ça l'ai toujours. Ajoutais-je en souriant, pour lui faire comprendre qu'il y a pas de soucis, c'était la bonne époque, alors pourquoi se priver d'en parler ? Au fait, on est combien ?
- Quatre, puisque le petit mange pas avec nous.
- OK dac.
***
- Euh ... Tu m'expliques ce chantier ?
Après le repas, Marc et moi on s'est posé sur le balcon de son appartement. En arrivant, ce matin avec la fatigue, je n'ai pas vraiment regardé au tour de moi, mais maintenant que je le fais, je me rends compte que c'est vraiment le bazar. Les fleurs sont arrachées, le mobilier de jardin est renversé, il aussi pas mal de décas dans la forêt, certaine vitre de l'infirmerie son brisées et ça ce n'est que pour l'arrière de la maison.
