Chapitre 31-Fais-moi voir le ciel (Andra)

23 0 0
                                    

FAUVE – Nuits fauves

Nous entrons chez Marie, je connais déjà les lieux, je sais où est sa chambre et je sais comme elle ce que je veux. Elle ferme la porte derrière nous d'un tour de clef, je ne réalise pas encore tout à fait que je vais passer une nouvelle nuit entière avec elle, elle qui me fait complètement tourner la tête. Je la ramène à moi d'un coup et passe mes mains dans ses cheveux pour les dégager de ses épaules et de son visage, que j'embrasse avec passion, la serrant contre moi.

Elle se dégage, une lueur amusée dans les yeux, et me tire jusque dans sa chambre, se débarrassant au passage de ses talons hauts.

Je n'ai aucun scrupule à laisser les autres s'amuser sans nous, j'ai besoin à ce moment-là de caresser son corps parfait de déesse couvert de taches de rousseur que j'ai devinées dans son décolleté d'aguicheuse.

Je me débarrasse aussi de mes talons en lui souriant en coin tandis qu'elle enlève sa robe qui l'encombre pour se retrouver face à moi en soutien-gorge, culotte et collants transparents. Elle conquiert le territoire du lit et se jette sur moi pour arracher ma robe. Je me laisse faire, un sourire coquin a pris forme sur mes lèvres. Je lui enlève ses collants et glisse un doigt sous l'élastique de sa culotte, tout en la regardant droit dans les yeux. Elle se cambre instantanément et la chaleur électrique entre nous devient plus tendue encore. Je halète presque déjà, Marie retient son souffle. D'un seul mouvement, je la plaque sur le lit et tire sur sa petite culotte, la faisant descendre lentement le long de ses cuisses tendues et roses. Elle me regarde avec détresse, n'en pouvant plus de cette lenteur fauve. Pourtant je continue toujours sur le même rythme, découvrant sa toison de lionne de savane et j'ai énormément de mal à me retenir de lui mettre immédiatement un doigt quand je sens l'humidité de sa culotte. Elle est tellement sexy comme ça, suspendue à ce simple geste de mon doigt qui lui retire ce petit bout de dentelle. Quand enfin je le lui ôte, elle se relève légèrement et me tire à elle, passant ses bras dans mon dos pour dégrafer mon soutien-gorge et libérer mes seins. Je fais de même avec elle et d'un coup elle m'échappe, descendant délicatement pour embrasser un de mes seins. Elle saisit mon téton entre ses dents et tandis que ses mains me débarrassent de mon string, mon corps épouse la forme du sien. Un frisson me prend de la tête au pied quand, enfin nue contre elle, je sens ses mains caresser ma peau avec avidité, tandis que ses dents mordillant mes tétons sont comme des décharges électriques qu'elle envoie à-travers mon corps, décuplant mon désir.

Je m'accroche à elle en malaxant ses fesses de rousse sauvage et elle descend lentement dans le creux de mes cuisses. Je m'arrête d'un coup, concentrée sur mes sensations, en la laissant explorer doucement mes plis trempés. Je me cambre sous ses caresses expertes, elle sait exactement comment me faire hurler à la lune. Elle rentre un doigt et puis deux dans mon vagin, créant une onde sensuelle et brûlante à travers mon âme. J'ai envie d'elle, putain ce que j'ai envie d'elle.

Je reprends petit à petit le contrôle de mes membres et m'attaque à son cou, que j'embrasse avidement. Ses cheveux sont partout, comme un gage de sa délicate sauvagerie. Ils me chatouillent et me cherchent, ils caressent et piquent ma peau. Je la serre fort contre moi, m'enivre de son odeur. J'aime le contact de sa peau, j'aime sentir son grain contre le mien. Ses mains parcourent la carte de mes sensations et en apprennent les frontières. J'ai sans cesse en moi un besoin ardent de la sentir plus proche encore, plus près de moi, dans une forte étreinte. J'ai besoin de sentir sa fraîcheur suave comme une promesse, et plus sûrement que si elle me disait "je t'aime" à cet instant, je le sais. Il n'y a plus que l'étreinte physique qui balaye les non-dits et tout ce fatras de valeurs et d'idées, il n'y a plus que l'amour primaire des corps qui ne font qu'un. Il n'y a plus que nous.


Please, make me dream ♪Version éditée papier♫Où les histoires vivent. Découvrez maintenant