Chapitre 14

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Les passagers du vol A1387 en direction de Rome sont  priés de se rendre à la porte P7 pour l'embarcation》 

Enfin . Cela fait plus de 3 heures que j'attends cette maudite annonce. Nous nous dirigeons donc vers la porte d'embarquement.
L'avantage de ce métier, c'est qu'on peux voyager en première classe. Jamais de ma vie je n'ai vu un tel confort dans un avion. Grande télé, siège amovible et chauffant, couverture, table et cocktail à volonté.

-Waw! Je ne regrette pas d'être ton garde du corps pour ça! Lâche Cameron

Il choisis le siège de droite, je m'installe donc contre le hublot à gauche. Lou ne fait pas le voyage avec nous, elle nous rejoindra demain. Nous aurions eu plus de chance si nous étions tomber sur des gens calmes autour de nous mais malheureusement une famille avec deux jumeaux qui ne cessent de crier s'installe à quelques mètres de notre coin. Le voyage risque d'être long, très long.

Je pose ma tête sur l'épaule de Cameron essayant de trouver le sommeil. Cela ne fait que trois heures que nous avons décollés mais j'ai l'impression que nous somme ici depuis des jours. Celui-ci sourit à mon geste.

-Tu deviens tactile maintenant? Me fait -t-il

-Je ne fais que poser ma tête sur ton épaule, ne va pas t'imaginer des choses. Ricanai-je

Après plusieurs longues tentatives de sommeil non convaincantes, je décide d'aller au toilettes pour me dégourdir un peu les jambes. Je marche dans l'allée qui mène au cabinet. J'observe les passagers, tous ont une occupation. Certains regardent des films, d'autres dorment. Les enfants sont émerveillés par le paysage derrière le hublot. J'aperçois un homme disimulé derrière son journal. Il semble seul et ne cesse de me fixer alors que je marche vers la porte des toilettes. Je m'introdui dans ceux ci et m'enferme à double tour de peur que l'homme vienne m'attraper. J'espère sincèrement que ce n'est pas encore un d'eux ces agresseurs violent qui me pourchasse.

Quelques secousses me font valser mais j'arrive à rester droite.
Je ressors des cabinets et retourne à mon siège. Cameron s'est endormi.

-Hey Cameron. Chuchoté-je pour le réveiller

Il se tourne en grimaçant et ouvre un oeil.

-Il a un type bizarre au fond, il n'arrête de me fixer. Dis-je en le désignant du doigt discrètement.

Cameron se relève rapidement et observe l'homme en question.

-Mouais, j'en sais rien. Je vais le surveiller.

-Merci, j'ai la trouille maintenant.

Il pose sa main sur ma cuisse. Le contact de sa peau contre la mienne me procure un frisson inexplicable.

-Je suis là il ne peux rien t'arriver.

Je souris. Il a le don de me rassurer.

Sa blessure à la joue ne forme maintenant qu'une petite cicatrice à peine visible et il ne boite plus.  Il vaut mieux pour lui qu'il soit rétabli car on nous a avertis que notre arrivée à Rome risquerait d'être mouvementé et que mes fans auraient plantés des toiles de tente devant l'aéroport pour être sûr de m'apercevoir. Ils sont fou, mais c'est pour cette raison que je les aimes tellement malgré ce qu'ils me font vivre parfois.

L'avantage de la première classe c'est qu'on a du réseau pour téléphoner. J'en profite pour appeler ma mère.

-Emma enfin!

-Désolé maman, j'ai été pas mal occupé ces temps-là.

Je fais en sorte de ne pas parler fort pour ne pas déranger les passagers autour de moi, notamment le brun à ma droite.

Mon garde du corpsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant