Chapitre 15: Révélations royales!

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Je donne des coups de pieds, puisque mes mains sont inutilisables, étant donné que je ne veux pas utiliser ma vrai force, je risquerais de blesser quelqu'un, ce sont tout de même des êtres humains comme moi même s'ils sont brutaux. Ils nous parlent d'un roi et d'une reine imaginaire depuis que nous avons quitté la grotte et que nous marchons dans ce couloir interminable depuis tout à l'heure. Il n'y a pas de roi ni de reine au Québec, il n'y en a même jamais eu, ils sont cinglés les pauvres.

Bientôt, au bout du couloir, on peut apercevoir une lumière. Je crois que ce n'est jamais bon signe quand on voit une lumière au bout d'un tunnel. Nous l'atteignons rapidement et l'éclat du jour me brûle les yeux, mes bras, quant à eux, ont du mal à rester solide, j'ai l'impression qu'ils prennent plaisir à me presser les os comme des oranges.

-Vous me faites mal, ça vous ennuierait de lâcher un peu de pression?

Il ne me répond pas, il reste impassible et moi, j'ai toujours affreusement mal. Je m'attarde alors à regarder autour de moi, puisque je n'ai plus grand-chose à faire d'autre. Le décor est splendide et surprenant, rien à voir avec la forêt dans laquelle j'ai passé le dernier mois de ma vie. Il y a ce qui me semble être des cerisiers pleureurs en fleur, des érables, des pommiers, enfin je crois, je n'en suis pas sûre, ils sont tous blancs. Au loin, il y a un immense palais, blanc comme la neige. Il n'y a pas beaucoup de variété dans les couleurs. Le style est très épuré. Des colonnes, des roses rouge mélangés à des plantes grimpantes en mesurent la hauteur. J'ignore combien il y a d'étages dans cette baraque, mais je ne crois pas m'avancer rapidement en disant « des tas ».

-C'est quoi ça? Lançai-je d'une mâchoire mortifiée par la magnificence de l'endroit. C'est un décor de songe pour une fillette qui rêverait de devenir princesse.

-C'est le palais royal de la grande cité d'Alpha, explique l'un des soldats.

-Ça n'existe pas un pays qui s'appelle Alpha, fais-je remarquer, je crois même que c'est une lettre grecque ton truc.

-Alpha, la cité le plus puissante d'Eden, aussi connu sous le nom de Cité des Rois.

-Ah ouais, dis-je avec lassitude.

Eden, ce n'est pas le nom d'un jardin? Les pauvres, ils prennent la Bible pour une réalité ou quoi? Nous atteignons une double porte gigantesque en marbre blanc, je crois, on dirait du marbre blanc en tout cas. Deux hommes en armure gardent l'entrée. À notre arrivée, les gardes s'inclinent devant leurs confrères et cèdent le passage, me lançant un regard hautain. Mais quelle amabilité? Moi aussi je suis heureuse de faire leur connaissance. Nos bourreaux nous pousse à l'intérieur et le portique est aussi grand que trois maisons, devant, des escaliers transparents fond un –x-. Très larges à l'avant et ils se séparent de chaque côté, laissant voir un grand portrait d'un roi et d'une reine. Sous ce cadre, il y a une autre double porte, un peu moins grande que celle de l'entrée, mais les poignées font une demi-lune couchée sur le dos et l'armoirie des armures des soldats est gravée sur le devant.

Nous montons les escaliers, l'homme qui me retient me poussent durement plusieurs fois et je manque de tomber, mais il me relève toujours, ce qui m'étire les muscles des épaule et me fait affreusement souffrir. L'homme qui détient Axel, prend de l'avance et ouvre la grande porte droite. L'intérieur est criblé de colonnes de chaque côté de l'allée, sur les murs, il y a des portraits de gens que je ne connais pas. Au loin, les mêmes personnes que sur le portrait à l'entrée de la pièce, sont assises avec droiture sur de grandes chaises argentées. L'homme porte une grande veste qui fait la longueur entière de son corps et c'est attaché devant par des boutons. Il porte une couronne, sa en dit assez long sur son rôle. La femme d'à côté porte une longue robe doré avec des motifs que je ne discerne pas d'aussi loin.

Des souvenirs meurtriersOù les histoires vivent. Découvrez maintenant