Clarke parcourait les couloirs vides de l'hôpital, épuisée. Cette journée avait été des plus intense. Elle n'avait pas réalisé que devenir résidente demandait une énorme quantité de travail, largement plus grande que lors de son internat. Mais elle y était arrivée et, oui elle l'avouait, elle était fier d'elle et du chemin qu'elle avait parcouru.Elle croisa son amie Raven, une autre résidente de deuxième année. Elle savait qu'elle se rendait à l'Ark café, là où tous les médecins de l'hôpital se rendaient pour boire un verre après leur service.
Mais Clarke n'allait pas à l'Ark café ce soir et Raven le savait très bien. Avant de partir, elle lui fit un clin d'œil accompagné d'un sourire de connivence. Elle allait s'amuser d'une autre façon. Une façon spéciale qu'elle pratiquait depuis plusieurs semaines maintenant.
Le sourire radieux aux lèvres, elle se dirigea vers les vestiaires pour retirer sa blouse. C'était sans compter une main qui saisit son poignet et qui la tira en arrière.
Elle se retrouva soudainement dans une chambre de garde, des lèvres s'écrasant sa préambule sur les siennes. Elle intensifia le baiser et entendit vaguement le cliquetis du verrou dans son dos. Elle se sépara du médecin et se recula légèrement pour reprendre ses esprits ainsi que sa respiration, au passage.
— Je croyais que tu finissais ton opération dans une heure, souffle-t-elle étonnée.
Il grogna, n'aimant clairement pas la distance et la ramena contre lui à nouveau.
— J'ai laissé ma patiente à mes internes. Le travail était fait, s'ils suivent mes ordres tout ira bien.
— Tu commences à déléguer, c'est bien, approuve-t-elle.
— Je suis assez fier d'avoir pu donner à cette femme un tout nouveau visage, après toutes ses brûlures.
— Si tes internes ne ruinent pas tout, s'amuse-t-elle en rabotant son angoisse.
Pour lui ils étaient justes des enfants à qui on donne un jouet pour s'amuser. Parfois il enviait leur insouciance, parfois il la redoutait. Parce que la vie d'une personne était toujours en jeu.
— J'avais envie, besoin, de passer un peu de temps avec toi. J'en avais marre d'attendre, on se croise à peine.
— Tu sais ce qu'on dit, n'est-ce pas ? La patience est une vertu, Blake. Moi je commençais juste à fantasmer sur toutes les choses que je pourrais te faire, murmure-t-elle avec une voix chargée de désir.
Elle n'eut cependant plus envie de dire quoique ce soit lorsqu'il aspira et embrassa la peau de son cou. Un gémissement contenu s'échappa de sa gorge et cela ne lui donna pas envie de s'arrêter.
— La patience n'est pas une de mes qualités, réplique-t-il. Ton fantasme ne sera absolument rien comparé à ce que moi je vais te faire !
Cet homme avait le don de ma mettre dans tous ses états. Il suffisait qu'il la touche pour qu'elle s'enflamme, qu'il lui parle avec sa voix grave pour lui donner des frissons, qu'il la provoque pour qu'elle ait ce besoin irrépressible de lui faire ravaler ce fichu sourire.
Bellamy Blake la rendait folle. Elle le savait, lui aussi. Folle de lui, simplement. Les moments qu'elle passait avec lui, quoiqu'ils faisaient étaient les meilleurs de sa journée.
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Bellarke One Shots
FanfictionRecueil de one-shots sur la série The 100. Des histoires courtes ou longues sur Bellamy Blake et Clarke Griffin dans un cadre qui sera chaque fois différent.