Knocking On Heaven's Door

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Avez-vous connu un amour qui traverse le temps et les époques ? Un amour si intense que les deux partenaires ne peuvent avancer l'un sans l'autre ? C'est le cas de Clarke et Bellamy.

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« Il pleut des torrents dehors », se disait Clarke.

Elle était avec son mari, bien au chaud dans leur voiture. Il faisait nuit noir, mais c'était tout de même une belle soirée. Elle écoutait Bellamy qui lui racontait sa journée en détails, la voix passionnée.

— J'ai hâte de revoir O' et Lincoln, ça faisait longtemps qu'on n'avait pas fait de repas en famille, ajoute-t-il.

Elle lui sourit tendrement et confirma. Il posa une main sur sa cuisse, qu'elle recouvrit immédiatement de sa main à elle.

Elle déposa un léger baiser sur ses fossettes et continua la conversation.

Ils avaient toujours des gestes tendres l'un envers l'autre, quelque soit le contexte. Pour eux, les gestes du quotidien qui étaient anodins, étaient les plus importants. Ils venaient naturellement : Un baiser volé, un sourire sincère, des doigts entremêlés, un frôlement ici et là... C'était l'amour à l'état pur, un amour simple mais indestructible. Le leur. Et il valait tous les mots.

Seulement la main de celui qu'elle aimait se détacha brusquement de sa jambe.

Elle eût juste le temps de voir l'éclair de panique dans ses yeux chocolats, de voir une voiture qui roulait à contre-sens foncer sur eux, la pluie lui gâchait la vue mais elle sentait qu'ils quittaient la route, elle sentait un bras se poster devant elle pour la protéger.

Puis plus rien. Le néant.

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En se réveillant, Clarke se trouvait dans un lit, portant les mêmes vêtements. Elle se demanda un instant où elle se trouvait avant de reconnaître l'hôpital où sa mère et elle travaillaient.

Pourtant elle ne sentait rien, elle n'entendait rien et ne voyait personne. Elle commença à paniquer, puis se leva sans difficulté.

Elle traversa des couloirs, demanda aux médecins qu'elle croisait s'ils savaient où était son mari, mais ils l'ignorèrent purement et simplement, si bien qu'elle retenait quelques jurons.

Elle commença à scander son nom, puis elle le vit.

Au détour d'un des nombreux couloirs. Il la vit aussi et ses traits se détendirent instantanément, avant qu'il ne se précipite vers elle, soulagé.

Il la réceptionna à l'aide de ses bras lorsqu'elle s'y engouffra, puis inspecta ensuite chaque recoin de son visage.

— Tu vas bien, mon amour ? Si tu savais comme j'ai eu peur. J'ai cru que je t'avais perdu. Je te cherche depuis des heures, murmure-t-il, le visage déformé par l'inquiétude et le soulagement à la fois.

— Je vais bien. Tout va bien. Nous sommes vivants, lui assure-t-elle en déposant un léger baiser sur ses lèvres, comme pour le rassurer.

Il répondit à son baiser, il avait besoin de sentir qu'elle était réelle. Au moment où il allait dire que c'était étrange qu'ils n'aient tous les deux aucunes blessures, les yeux de sa femme dévièrent vers deux hommes qui poussaient un chariot de réanimation avec un corps sans vie ensanglanté.

Bellarke One ShotsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant