Bellarke One Shots

The Earth's Secrets

Clarke se surprend à ressentir des sensations dont elle ne connaissait pas l'existence.

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La première fois que Clarke avait ressenti quelque chose depuis son arrivée sur terre fut lors de cette nuit là.

Elle suivait Bellamy qui guettait le signe d'une quelconque proie, tandis qu'elle cueillait toutes les herbes médicinales utiles qu'elle pouvait trouver. La nuit était tombée, et il était trop tard pour rentrer au camp. Le brun avait fait un feu et tous les deux mangeaient en silence se laissant bercer par le bruit de la forêt.

Puis c'était arrivé : Des gouttelettes qui tombaient une à une sur son visage de porcelaine, ensuite cela avait été un torrent. De la pluie.

Elle se leva instinctivement en se remémorant les paroles que son défunt père lui avait transmis alors qu'elle était enfant.

« La terre s'exprime comme nous, mais de différentes façons. La pluie est le résultat de ses larmes.»

Ainsi, elle ne se rendait même pas compte qu'elle tournait sur elle même. Ni que son compagnon de chasse la regardait avec un sourire bienveillant.

S'en était suivi d'une chose qu'elle avait totalement arrêtée de faire : rire.

Cela faisait si longtemps qu'elle pensait même ne plus savoir comment on faisait, mais là rire paraissait naturel. Elle ne savait pas combien de temps elle riait en tournoyant sous toutes ces gouttes d'eau qui s'écrasaient sur elle.

Probablement jusqu'a ce que Bellamy ne l'ouvre.

— J'ai toujours su que quelque chose n'allait pas chez toi.

Elle aurait pu se vexer. Mais son ton était taquin, et puis rien ne pouvait à ce moment précis faire s'éclipser sa bonne humeur.

Alors elle fit une seconde fois quelque chose qu'elle n'aurait jamais fait en temps normal, elle lui tendit la main.

Il la regarda perplexe.

Oui... c'était une trêve.

— Fais pas ta princesse, Bellamy. Il pleut ! s'extasia-t-elle, le plus innocemment du monde en lui faisant un magnifique sourire dont il n'aurait jamais cru être un jour le destinataire.

Et en gagnant un surnom en plus de ça.

Alors il saisit sa délicate main dans la sienne, et l'entraina dans un slow avec pour seule musique le bruit de ce nouveau temps avec lequel ils faisaient connaissance, ainsi que le battement de leur deux coeurs.

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La seconde fois que Bellamy eu droit au sourire de la blonde fût lors des premières neiges.

Il l'avait trouvé au milieu du camp, par terre au milieu d'un sol blanc immaculé, à l'aube alors que le camp dormait encore.

Il avait été surpris de voir autant de blanc. Lorsqu'il s'était risqué à toucher la substance, il avait constaté que c'était froid. Très froid.

Mais quelque chose de plus beau avait capté son regard, la jolie blonde couchée à même le sol, fixant un point invisible dans ce qui semblait être le ciel.