Bellarke One Shots

It's Called Love

Clarke craque secrètement pour le frère de sa meilleure amie depuis des années. Un secret qu'elle compte préserver, jusqu'au jour où celui-ci deviendra un fardeau trop lourd à porter.

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Some people care too much, I think it's called love.

– Winnie The Pooh

Clarke, 15 ans. Bellamy, 20 ans.

La blonde tomba du matelas improvisé et atterrit au sol après un roulé-boulé qui venait probablement de lui sauver la vie. Octavia, toujours sur le lit, se tenait les côtes à force de rire et la chute spectaculaire de Clarke ne l'avait définitivement pas calmé. Elle avait les larmes aux yeux.

C'était comme cela depuis un mois maintenant. Clarke passait la plupart de son temps avec Octavia, chez qui elle avait élu domicile. Sa meilleure amie en était ravie puisque elle avait l'impression d'avoir une sœur : elles se levaient ensemble, déjeunaient ensemble, allaient en cours ensemble, rentraient ensemble, s'amusaient, rigolaient et plaisantaient ensemble.

Et c'était une bouffée d'air frais pour Clarke. Être ici avec elle et Bellamy, son grand frère. Lui aussi était particulièrement attentionné envers elle, alors parfois elle devait rappeler à son cœur d'arrêter de louper des battements de cette façon si elle ne voulait pas être un jour en danger à cause une privation trop longue d'oxygène, ce qui était vraiment dangereux pour sa santé.

Avec eux, elle oubliait tout. Elle appréciait les potins qu'Octavia lui racontait, se concentrait ardemment pour ne pas rougir quand Bellamy était dans les parages et ses problèmes disparaissaient.

Les deux adolescentes laissèrent passer quelques secondes de silence dans lesquels elles reprirent chacune leur souffle et se calmèrent.

— Allons manger, déclare finalement la brune. J'ai faim !

Clarke acquiesce, son rythme étant redevenu normal alors que son amie la tirait par le bras pour la diriger vers leur humble cuisine.

Elles s'étaient déjà mis d'accord : aucune des deux n'avait envie de cuisiner. Pour la simple et bonne raison que Clarke était une piètre cuisinière et elle ne voulait pas déclencher d'incendie et Octavia se retrouvait dans le même cas, ayant l'habitude que son frère se charge de cette corvée – de son point de vue car cela ne déplaisait pas à Bellamy, qui aimait bien faire cela et qui était, de surcroît, un bon cuisinier–. Malheureusement, Bellamy travaillait aussi ce soir.

D'un autre côté, cela leur donnait quartier libre. Son frère avait l'autorité d'un militaire quand il s'agissait de sa protection. Il était sévère comme le serait un père. Attachant et doux en tant que grand frère. Un peu trop stricte et sur-protecteur. Clarke trouvait ça beau... Octavia et Atom avaient un avis bien différent. Enfin, Octavia ne savait pas ce qu'elle ferait sans lui, peu importe combien il l'agaçait parfois.

Elles finirent par dégoter une boite de biscuits au chocolat entamée dans le placard -qui ferait l'affaire - et continuèrent à parler. Cependant Clarke ne pu d'empêcher de laisser son esprit dériver vers les événements de la journée et ses réponses se firent du plus en plus passives.

— Je te laisse le dernier, Clarkie ! Ne me remercie surtout pas pour ma gentillesse, plaisanta-t-elle en lui tendant le dernier gâteau.