Chapitre 6

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Tous les regards sont tourné vers moi. Celui de mon père est lourd de reproche, mais celui réconfortant de mon grand-père m'aide à ne pas pleurer.
-Alors ma puce. Te voilà. Me dit ma grand-mère d'une voix douce. Tu doit avoir très faim. Tiens, mange.

Elle me dépose une assiette remplit d'oeuf, de bacon et de petite pomme de terre. Je fini de manger en moins de dix minutes tellement je suis affamé. Tous le monde reste silencieux autour de la table. Je sens bien que mon père n'a pas encore digérer ma nuit dehors, quand à ma mère je ne sais pas se qu'elle pense. Je crois qu'elle est déçu. Mais de moi ou de la réaction de papa? Je ne m'attarde pas sur cette question car dès mon brunch fini mon père me congédit dans ma chambre. Mes grands-parents m'offre un regard compatissant et ma mère fuit mon regard. Je regagne ma chambre en traînant les pieds. Je rentre et ferme la porte derière moi. Je me retiens de la claquer se qui me rajouterais des ennuis. Je vais sur mon balcon et m'assoie sur la chaise. Une fois assise je ferme les yeux. Étrangement c'est le visage d'Adrien qui se forme sous mes paupières closes. Je les rouvre brusquement. L'image se dissipe peu à peu. Je referme les yeux mais son visage me revient s'en cesse. A chaque fois que je les rouvre, mon regard se pose sur le ciel et les nuages dessine les contours de son visage. Ne pouvant pas évité de le voir, je me concentre sur les nuages. Je suis tellement concentré que je sursaute lorsque je sens la main de ma mère qui se pose sur mon épaule.
-Maman! Tu ma fait peur!
-Désolé. Je voulais simplement te voir, discuter avec toi.
-Si c'est pour me passer un savon s'est bon, papa s'en est déjà chargé.
-Je sais. Je ne suis pas la pour parler de ça, mais plutôt de hier après-midi. Qu'est ce qui s'est passé? Ton père ma raconté sa version mais s est la tienne quen veux entendre.

Je la regarde. D'un coup des larmes me monte aux yeux et je lui raconte tout d'une traite. Je ne m'arrête qu'une fois mon récit terminé. Ma mère ne ma pas interrompu, elle est resté assise à côté de moi, à m'écouter parler pendant plus d'une demie-heure. Et puis une fois que je me suis tus, elle me prend la main, me regarde droit dans les yeux et pleure.
-Si tu pleure cela veux dire que tu me crois? Je lui demande d'une petite voix de peur d'une réponse négative.
-Bien sûr que je te crois ma chérie. Je suis vraiment désolé de ne pas avoir été la hier. Tu va bien?
-Mouis. Je crois.
-Tu peux me parler si tu veux, je serai toujours la pour toi.
-Oh maman c'était horrible.

J'éclate en sanglots et le jette dans ses bras. Je pleure sans m'arrêter. S est simple, je ne peux pas arrêter. Je la serre plus fort. Au bout d'un long moment, quand toutes mes larmes on coulées, je me redresse sur ma chaise. Les yeux rouges de ma mère me montre qu'elle aussi a pleuré. Je ne peux m'empêcher de sourire. Elle me rend mon sourire puis me dépose un bisous sur le front et s'en va. Elle ferme doucement la porte.
Je reporte mon attention sur les nuages mais le visage d'Adrien a disparu. Je prend donc un livre et m'installe sur mon lit.

Cette été là.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant