Petite Cendrillon amoureuse du Prince du Ghetto
Partie 82 : Yemma & Baba je vous aimes
-Ikram : salam ma chérie
-Moi : salam biboush ça va ?
-Ikram : hamdoulillah et toi ?
-Moi : oué hamdoulillah.
-Ikram : en faite Sou', faut j'te dise un truc...
-Moi : euh oui quoi ? (dans ma tête j'me disais inshaallah c'est Hatem qui est sorti, je sais c'est égoïste)
-Ikram : tu va être tata ?
-Moi : sah ?
-Ikram : oui hbiba
-Moi : j'sais pas faire les youyou tout ça mais wallah j'suis trop heureuse pour vous, mon cousin il est tombé sur une femme en or mashallah, il a beaucoup de chance de t'avoir et tu va lui donner un enfant, il doit être content
-Ikram : oué trop wallah il a failli pleurer ce mehboul.
J'étais trop contente pour eux, wallah au moins elle avançait dan l'hlel et elle allait avoir un bébé. J'étais heureuse en tout cas et fallait que j'le dise à Hakim.
Hassilou je l'ai dit à Hakim et il était content. Les jours se suivaient et se ressemblait. Sarah me faisait passer des interrogatoires de béton car elle voulait connaitre toute l'histoire avec Hatem mais j'en étais arrivée au point où au plus j'en parlais au plus ça me faisait du mal mais j'sais pas avec Sarah ça restait facile d'en parler. Avec Farès on s'était grave rapproché mais pas zehma rapprochement tah les amoureux mais rapprochement comme frère et sœur, wallah j'avais un frère de plus. Il restait toujours aussi beau mais j'avais des délires de frères et sœurs avec lui mais aussi il avait trop un délire de keh et j'm'embrouillais souvent avec lui pour ça car j'voulais pas de ça pour lui.
On arrive en décembre 2008 et ça fait maintenant un an, 12 mois, 365 jours, 8766 heures, 525 949 minutes ou encore 31 556 926 secondes qu'Hatem est enfermé derrière ces barreaux. J'avais un gros coup d'blues, il me manquait, j'avais besoin de lui.
[Là-bas loin loin, loin de toi j'ai besoin, de ta force et de ton soutient
Loin loin, loin des yeux et loin du coeur
Là-bas, tout près du pire très loin du meilleur]
C'était trop dur, je ne savais pas ce qu'il devenait, 8 mois sans de ses nouvelles, et je n'osais pas en demander à Hakim alors que lui en avait mais la dernière fois on s'est disputé pour Hatem j'voudrais pas que ça recommence alors je préfère ne rien lui demander.
Je souffre seule en silence, je n'ose plus me confier sur cette souffrance, j'ai peur que ça m'atteint, j'ai peur qu'on s'en serve. J'suis perdue, j'suis ici mais j'sais pu pourquoi. J'ai cette impression qu'il me manque une chose essentielle pour vivre bien, vivre avec le sourire, mais cette chose j'peux pas l'acquérir. Il m'est interdit de l'avoir.
Les jours passent, c'est les vacances de noël zehma et Hamid me laisse rentrer chez moi, revoir mes parents, revoir mes frères et dans l'fond j'en avais vraiment besoin.
J'suis rentrée chez mes parents, c'était une bouffée d'oxygène pour moi. J'ai envie de rentrer plus tôt que prévu et de revenir l'été prochain inshaallah.
J'retrouvais Sofia, j'suis restée avec elle pendant toute les vacances, on a vu 2 fois Ikram et pareil pour Driss. Rali venait nous voir tous les jours après son taff. Il avait prévu de se marier avec Khadija en octobre 2009 inshaallah. Ça me faisait plaisir pour lui, il avait trouvé sa hlel pour accomplir la moitié de son dine et il était très heureux. Rali c'est pas un gars qui déconne ou quoi, lui il était sérieux et il jouait pas avec les sentiments.
-Rali : Sousou wallah tu nous manque, il y a plus rien à faire dans s'vieux quartier, Ikram qui se marie et qui part et toi aussi tu pars et nous on reste là.
-Moi : j'vais revenir un jour tkt mon chou
-Rali : t'as intérêt wallah tu reviens pas, je descends à Lyon pour te forcer à rentrer.
-Sofia : et moi j'viens avec !
-Rali : et Sofia vient avec alors ça va être mort pour toi, tu vas devoir rentrer.
-Moi : mais oui mes chouchouuuu j'vais revenir parmi vous inshallah.
J'restais souvent avec Skander, mon bébé, ma moitié me manquait trop. J'allais tous les jours chez Tayeb et Farah, ah oui j'sais pas si je vous ai dit, ils ont eu un appart.
J'devais bientôt rentrer à Lyon, le temps passait trop vite, et fallait quand même que j'aille prendre des nouvelles de la mère d'Hatem. Ça s'fait pas, déjà que j'avais pas été la dernière fois que j'étais venu... j'avais le cœur serré mais il fallait que j'y aille.
-Moi : salam aleykoum khalti
-Khalti : ohh aleykoum salam benti, comment tu vas ? rentre benti rentre, ça fait longtemps que je t'ai pas vu mashaallah tu as changé.
-Moi : ça va al hamdoulilah et toi khalti ? (waou jl'a trouvé changé, elle avait pris des rides miskina, avec tout ce qu'Hatem lui faisait endurer pffff)
Hassilou on parlait de tout et de rien, elle me demandait comment était ma vie à Lyon, comment aller ma sœur, Hamid et les petits, comment aller Hakim et ses parents.
-Moi : faudra que tu viennes Khalti c'est aussi ta famille
-Khalti : na'am benti mais pour l'instant avec Hatem, je peux pas trop bouger tu sais.
-Moi : oué... et euh... Hatem comment il va ?
-Khalti : ah tu sais benti, il a beaucoup changé physiquement, il a le visage triste, il a beaucoup maigri, je ne reconnais pu mon fils, il ne veut pas que j'aille le voir, il ne va pas bien.
-Moi : ah, inshallah il sort bientôt khalti
Hassilou ensuite je suis partie, j'étais triste et je m'en voulais. Je m'en voulais d'avoir abandonné Hatem dans cette épreuve. J'ai abandonné l'homme que j'aimais au moment où peut-être il aurait eu besoin de moi. C'était la deuxième fois que je l'abandonné ainsi. Je m'en voulais, j'étais pas digne de l'avoir, au fond c'était moi qui ne le méritais pas. Hatem méritait une femme qui pourrait le soutenir, qui serait là quoi qu'il arrive et là c'était pas mon cas...
VOUS LISEZ
chronique : petite cendrillon amoureuse du prince du ghetto
General FictionCe n'est pas moi qui a écrit cette histoire , je l'ai enregistrée Une des meilleure et ancienne chronique de thug love RÉELLE ÉVIDEMMENT