Petite Cendrillon amoureuse du Prince du Ghetto
After-chro // Partie 3 : Son sourire m'avait tellement manqué...
J'me prépare vite fait, 20 minutes c'est un laps de temps assez court (j'sors des mots techniques zehma mdr). En plus, il est vers 19h quand on doit se voir.
Eh oui, Hatem est devenu un homme, il est devenu adulte et ne réagit plus de façon colérique tah les skyzo tunisiens et moi-même j'suis devenue une adulte, prête à assumer mes sentiments et ne plus me voiler la face. Mais bon c'est juste des retrouvailles, retrouver une amitié trop longtemps oublié par fierté.
Malgré mettre dépêché, j'suis arrivée un peu en retard, enfin 5 minutes lol. J'me gare sur le parking en jetant un coup d'œil devant l'endroit où il m'avait dit de le rejoindre... Oh p'tin il est déjà là et depuis ces quelques mois où je l'avais pas vu, j'le trouve encore plus beau... mashaallah Hatem me rend toujours dans cet état de kiffage bizarre mdr.
Sah j'ai une grosse boule au ventre quand je descends de la voiture. J'crois que beaucoup doivent savoir de quoi je parle, la boule de stresse, le p'tit mal au ventre d'excitation mélangé au papillon et des frissons partout sur les bras (bon j'espère ne pas être la plus chelou d'entre nous lol)
J'ai l'impression que chaque pas que je fais me prends 10 minutes mdr, tellement j'suis pressée de le revoir que l'attente me parait longue. J'arrive enfin face à lui et sah il a un de ces sourires, j'vais m'évanouir j'crois. Il me lance son plus beau sourire gueh et moi bah la même mdr.
-Hatem : salam aleykoum Zoubida (il me sert la main)
-Moi : aleykoum salam Hatem, tu va bien ?
-Hatem : hamdoullah et toi depuis le temps
-Moi : al hamdoulillah
-Hatem : t'as déjà mangé ?
-Moi : non pas encore
-Hatem : viens j't'invite
On est parti dans sa voiture et on est allé au snack. Comment ça me faisait du bien de le retrouver, mais surtout qu'on soit adulte, qu'on se crie pas dessus, qu'on se lance pas de fausses paroles à tout bout de champs.
On se parlait normal, on se racontait nos vies depuis que l'on s'était « quitté » enfin il m'a dit :
-Hatem : tu fais quoi de beau maintenant Souad ?
-Moi : j'travail à *** et toi ?
-Hatem : en faite bsahtek pour ton diplôme, j'savais que t'allais l'avoir, t'es intelligente Sou
-Moi : euh comment tu sais ?
-Hatem : t'oublies que Tayeb c'est mon pote ?
-Moi : lol ah oui c'est vrai, selmek
-Hatem : moi aussi j'travaille, c'est fini le haram..
-Moi : mashaallah
En sah, on s'est rien dit de vraiment intéressant, on parlait un peu de tout, un peu de rien, de la vie de tous les jours tout ça mais aucun mot sur ce passé qui nous a tant fait souffrir. Ça m'a fait bizarre de le retrouver comme ça, c'est une évidence que c'est lui seul que j'aimais, il me rendait toujours aussi folle, je l'aime trop depuis toutes ces années j'l'aime encore.
Soubhanaallah on s'est vite retrouvé, enfin vite, j'veux dire il m'a pas renvoyé chier quand j'ai voulu reprendre le contact et il me parle posé tout ça, tout est facile je trouve maintenant. Il y a cette facilité de lui parler qui fait que je l'aime encore plus. c'est une facilité qu'on avait pas avant, car on faisait que se chamailler, et se dire « oublie moi » alors que là c'est différent, j'sais pas mais c'est bien.
Hassilou, il me redépose à ma voiture, avec son beau sourire il me dit
-Hatem : merci Sou...
-Moi : merci à toi...
-Hatem : handek à toi, envoie un message quand tu rentres, salam aleykoum
-Moi : inshaallah, aleykoum salam
En sah tout le long de la route, jusqu'à chez moi, j'souriais comme une bhima, j'avais un sourire trop con sur mon visage mdr. J'étais trop heureuse, il y avait rien, mais j'étais trop heureuse de lui reparler, et surtout lui parler sans se disputer. J'étais bien, j'étais dans ma bulle et rien ni personne n'aurait pu l'éclater à ce moment là wallah.
J'suis chez moi et comme il me l'a demandé, j'lui envoie un message.
-Moi « j'suis rentrée al hamdoulillah. Et wallah ça m'a fait trop plaisir de te revoir... »
After-chro // Partie 4 : J'avance...
J'suis chez moi et comme il me l'a demandé, j'lui envoie un message.
-Moi « j'suis rentrée al hamdoulillah. Et wallah ça m'a fait trop plaisir de te revoir... »
Quelques minutes plus tard, il a fini par me répondre...
-Hatem « moi aussi wallah et t'es toujours aussi belle mashaallah » (bon il écrit pas comme ça mdrr, j'ai retranscrit pour que ça soit lisible car il thak pas sur les sms mdr, il smsize a fond les mots lol)
J'suis chez moi, le portable dans les mains mais pourtant je rougis. Mais pourquoi je rougis ? je sais pas, peut-être parce que ces mots viennent d'Hatem et qu'Hatem représente énormément pour moi. C'est vrai il m'intimide, mais depuis le temps, je ne devrais pas rougir face à ses mots et pourtant... Mais c'est pas tout de rougir Souad, empresse toi de lui répondre ! ouiiiii il faut que je lui réponde mais je ne sais pas quoi lui dire...
-Moi « merci toi aussi Hatem, mashaallah »
J'avoue que niveau message complimenteux (c'est inventé au cas où !) j'ai toujours pas fait d'efforts depuis ces dernières années. Mais je reste fidèle à moi-même. Je m'attends pas spécialement à une réponse de sa part et c'est pourquoi je ne calcule pu mon portable car je suis pas perdue dans mes pensées pour une fois, mais je suis en voyage dans mes pensées, de mes moments partagés avec Hatem, avec celui qui m'a fait rêver. Il m'a fallu quelques minutes pour redescendre de mon nuage et quand je regarde mon portable, je vois que j'ai reçu un message d'Hatem.
-Hatem « sah Souad je suis désolé pour toutes les méchancetés que j'ai dit avant. Wallah je suis un batard, je pensais pas ce que je disais »
Ah... j'suis touchée par ce qu'il me dit, mais je n'ai pas envie de reparler du passé maintenant...
-Moi « mahlich (oula missalech en touns) passons le passé Hatem... »
-Hatem « bonne nuit Sou »
En sah j'suis sur mon p'tit nuage pour toute la nuit, voir même pour quelques jours...
Il ne m'a fallut que de quelques heures, que de quelques mots pour l'aimer encore plus fort qu'avant. C'est lui que j'aime, c'est lui que je veux, c'est lui que je n'ai jamais oublié malgré l'avoir dit des centaines de fois.
Hatem reviens moi, j'ai besoin de toi...
[Loin des tes yeux les miens ne voient plus rien, mon cœur ne bat plus sans le rythme du tien, reviens moi, je t'en pris les souvenirs m'assaillent]
Le lendemain je n'ai eu aucune nouvelle de lui. J'ai pas voulu faire la fille relou à lui envoyer un message, donc je l'ai laissé tranquille. En même temps avec lui j'ai l'habitude de ses disparitions soudaines.
Le surlendemain, c'était un samedi midi, je reçois un appel de sa part. Sah j'ai été vraiment étonné mais j'ai pas hésité une seule seconde pour lui répondre...
-Moi : oui allo ?
-Hatem : salam aleykoum Sou ça va ?
-Moi : aleykoum salam, et bien ça va al hamdoulillah et toi ?
-Hatem : moi hamdoullah ça va. Tu fais quoi cet après midi Sou ?
-Moi : euh j'ai rien de prévu et toi ?
-Hatem : rien, je voulais qu'on se voit si t'es d'accord
-Moi : euh oui pas de soucis si tu veux
-Hatem : bhima je t'aurais pas demandé si j'voulais pas, hassilou j'passe te chercher vers 14h30 inshaallah au niveau de l'arrêt ***
-Moi : ça me va à toute inshaallah
-Hatem : à toute à l'heure Sou
Sa façon de m'appeler Sou me rend ivre... Ivre de ses mots, Hatem reviens moi, j'ai besoin de toi...
Je suis pressée qu'il vienne me chercher. Ça fait tellement longtemps, que je veux être avec lui chaque jour... mais Souad réveille toi et dis lui ce que tu penses vraiment, ce que t'as dans le cœur, tu as déjà rangé ta fierté et bah continue dans ce sens et dis lui tout, vide ton cœur...
L'heure arrive... je suis partie à l'arrêt auquel je dois l'attendre. Il passe me chercher, me salam avec son sourire ravageur... je ne sais pas où il m'emmène mais je pourrais le suivre au bout du monde cet homme...
Au final on finit par se poser face à un lac. Il fait pas très chaud donc on reste dans la voiture. On parlait un peu de tout, un peu de rien, de futilité, en sah on était bien à deux. J'ai profité de deux secondes de silence pour lui dire :
-Moi : sah Hatem j't'ai jamais oublié, j'suis partie pour t'oublier mais ça n'a servit à rien. je suis revenue mais wallah c'était pas pour te faire du mal. Je l'avais promis à Tay.
Il n'a suffit que de quelques mots pour avoir le cœur léger... 7 ans de patience pour une succession de mot de quelques secondes pour me sentir mieux... j'ai peur de sa réponse...
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chronique : petite cendrillon amoureuse du prince du ghetto
Fiction généraleCe n'est pas moi qui a écrit cette histoire , je l'ai enregistrée Une des meilleure et ancienne chronique de thug love RÉELLE ÉVIDEMMENT